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Le dindon, payant ou pas?

Pour Stéphane Cuerrier, agronome chez Novago Coopérative qui connaît l’aviculture comme sa poche, la rentabilité du dindon léger (6-7 kg) et lourd (18-20 kg) ne fait pas de doute.

Publié le 7 décembre 2022
Nouvelle
Affaires
Dindons
Crédit : Étienne Gosselin
Image de Étienne Gosselin

Étienne Gosselin

Agronome et rédacteur

Étienne est détenteur d’une maîtrise en économie rurale et œuvre comme pigiste en communications. Il cultive commercialement le raisin de table à Stanbridge East dans les Cantons-de-l’Est.

Fervent consommateur de saucisses dindon-pomme, Stéphane Cuerrier conseille la Ferme Aunick et Volailles Mercier Jr. Pour cet ancien de la coopérative Exceldor qui connaît l’aviculture comme sa poche, la rentabilité du dindon léger (6-7 kg) et lourd (18-20 kg) ne fait pas de doute.

Dans l’outil agroéconomique Aviscan, de Sollio Agriculture, cet agronome de Novago Coopérative observe un meilleur profit par kilo pour le dindon que pour le poulet, profit calculé en soustrayant du revenu le coût des moulées et des poussins. « L’écart est d’environ 0,10 $/kg en faveur du dindon, dont la production annuelle par mètre carré avoisine les 60-65 kg, alors qu’elle est plutôt de 200-205 dans le poulet. Il faut dire que la valeur du quota de dindon, à 500 $/m2, est quatre fois moindre que celle du poulet. Malgré tout, la rentabilité est meilleure », assure-t-il.

Récemment, les hausses d’allocations qui ont mené à des surplus de viande à entreposer ont suivi des réductions de quota pour baisser les stocks – une situation résolue par la pandémie, les gens s’étant réapproprié leur cuisine. « Des promotions comme le grilled cheese à la dinde chez Tim Hortons ont aussi donné de la visibilité », se réjouit Éric Dion, qui apprécie la poitrine de dinde à la moutarde.

Dans le passé, la dinde pouvait être positionnée comme un loss leader [produit d’appel]. Les consommateurs s’attendaient à un prix de 0,99 $/lb pour faire des provisions. Ce n’est plus le cas aujourd’hui : c’est une viande souvent découpée ou transformée, dont les attributs qualitatifs se payent.

— Éric Dion, directeur des stratégies commerciales du secteur avicole chez Sollio Agriculture

Oui, terminées les liquidations : la barrière psychologique des 0,99 $/lb a été franchie. « La volonté de payer est meilleure chez les consommateurs, décortique le directeur stratégie commerciale d’Olymel, Antoine Morin. On fait aujourd’hui face à des inventaires pancanadiens mieux gérables, avec 20,3 millions de kilos, alors que la moyenne des trois dernières années était de 26,7. »

L’homme aimerait calquer pour le dindon la stabilité et la prévisibilité de marché qu’offre le poulet, non seulement pour les allocations de production, mais aussi pour les ventes aux chaînes. « Noël, l’Action de grâce, Pâques : c’est encore un marché cyclique. Or, il faut promouvoir davantage le dindon, le présenter comme le meilleur rapport protéine-gras, comme une viande de proximité. Il faut être fier du produit! » dit celui qui affectionne particulièrement les hauts de cuisse, viande un peu plus grasse, plus juteuse et savoureuse.

À lire également dans le dossier « L'envol du dindon » :

  • Les défis en série du dindon
  • Le dindon, payant ou pas?
  • Ferme Aunick : Spécialisation dindon
  • Croire au dindon chez Volailles Mercier Jr et Seconde Plume

Cet article est initialement paru dans le magazine Coopérateur de septembre 2022.

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