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Construire des poulaillers et prévenir

Pour Guy Naud, directeur technique en prévention des incendies chez Groupe Estrie-Richelieu, construire un nouveau poulailler implique de la prévention et de la réflexion : distances à respecter entre les poulaillers côte à côte ou bout à bout et les bâtiments accessoires sont quelques éléments qu'il mentionne. 

« Pour diminuer le risque de propagation du feu et minimiser la prime d’assurance, on suggère un espacement minimal de 12 m (40 pi) », précise-t-il. D’autre part, les défaillances électriques sont la cause de plus de 50 % des réclamations chez cette mutuelle spécialisée en assurances agricoles depuis 134 ans. Ainsi, on recommande l’installation de systèmes de détection de surtension (MAXIMUS, PrevTech, FarmGuard) qui préviennent l’éleveur par texto ou, mieux encore, par appel téléphonique d’un humain, d’une anomalie.

L’homme, qui a probablement arpenté un millier de poulaillers dans sa carrière, repère aussi les vices comme l’absence de poteau sous les joints de poutre maîtresse ou de croix de Saint-André entre des solives qui finissent par fléchir sous le poids des tracteurs. Il scrute aussi les montants et les poteaux pour vérifier s’ils ont été grugés par des rongeurs ou entamés par des tracteurs.

« Étant donné la hauteur et la longueur des poulaillers, on examine les dommages causés par la poussée des vents, poursuit l’expert. Les chevrons et les membrures qui subissent les surcharges de neige sont aussi inspectés. » On peut même réaliser une thermographie des panneaux électriques, des ventilateurs et des moteurs pour déceler des défauts. Quant aux matériaux d’aujourd’hui, leur inflammabilité est meilleure que jamais, plusieurs étant auto-extinguibles quand ils ne sont pas soumis à une flamme continue, explique l’expert.



Pour d'autres éléments clés sur les poulaillers du futur, lisez notre dossier « Les nouveaux poulaillers, plus ils changent, moins ils sont pareils! » :


Photo : Étienne Gosselin

Étienne Gosselin

QUI EST ÉTIENNE GOSSELIN
Étienne collabore au Coopérateur depuis 2007. Agronome et détenteur d’une maîtrise en économie rurale, il œuvre comme pigiste en communication et dans la presse écrite et électronique. Il habite Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, où il cultive le raisin de table commercialement.

etiennegosselin@hotmail.com

QUI EST ÉTIENNE GOSSELIN
Étienne collabore au Coopérateur depuis 2007. Agronome et détenteur d’une maîtrise en économie rurale, il œuvre comme pigiste en communication et dans la presse écrite et électronique. Il habite Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, où il cultive le raisin de table commercialement.