Multiplier les avantages avec de nouvelles cultures de couverture Maizex

La gamme de semences de cultures de couverture Maizex a évolué. À nos mélanges de cultures de couverture simples, économiques et performants s’ajoutent maintenant de nouvelles options innovantes pour répondre à vos besoins.
Que ce soit pour les semis par drone, en intercalaire ou à la dérobée, nous vous offrons des solutions flexibles, efficaces et adaptées à chaque stratégie de production.
La définition d’objectifs constitue la première étape essentielle pour sélectionner les cultures de couverture les mieux adaptées aux besoins de la ferme. Comme les possibilités d’espèces, de mélanges, de dates de semis et d’équipements sont vastes, mieux vaut commencer par une liste d’objectifs clairs et une bonne compréhension des contraintes propres à l’exploitation. Nous avons testé plusieurs options pour vous offrir des solutions concrètes et adaptées à la réalité de l’agriculture d’ici.
Semis en intercalaire dans les céréales
Si le trèfle rouge est populaire comme intercalaire économique dans les céréales d’automne, sa hauteur peut parfois nuire à la récolte de la paille. Le trèfle blanc nain Huia vient régler ce problème, mais à un coût plus élevé.
L’Inter-Trèfle, semé en intercalaire dans les céréales, représente une excellente solution de rechange aux défis posés par la hauteur du trèfle rouge ou le coût du trèfle blanc nain Huia. Il assure une très bonne couverture de sol en restant plus court que le trèfle rouge.
Les semis d’intercalaire, effectués en même temps que la culture des céréales de printemps, donnent de bons résultats. Pour les céréales d’automne, les semis à la volée, à l’épandeur ou au drone très tôt au printemps sont recommandés.
Semis en intercalaire dans le maïs
Le ray-grass est l’espèce la plus populaire en intercalaire dans le maïs, elle tolère l’ombre et pousse bien à l’automne.
L’Inter-Maiz combine le ray-grass et le trèfle incarnat et est tout indiqué lorsque l’on veut ajouter une espèce comme compagnon au ray-grass.
Semis d’été au drone
Les nouvelles technologies plus accessibles ouvrent la porte à une nouvelle fenêtre de semis : les semis d’été dans les céréales. Une application à la mi-juillet bien synchronisée avec une pluie rallonge la saison de croissance de la culture de couverture. Cela permet d’augmenter la biomasse produite en fin de saison.
Le mélange Inter-Fly a été pensé pour apporter de l’azote au sol et le couvrir et le structurer. Son implantation rapide permet d’avoir une longueur d’avance sur les semis à la dérobée et un développement plus grand en fin de saison. C’est une pratique très utile dans les régions périphériques où un semis à la dérobée n’est pas toujours possible.
Semis à la dérobée
Le choix d’un mélange semé après la récolte doit se faire selon l’objectif choisi, la date de semis, l’équipement disponible et la méthode de destruction. Les mélanges contenant plusieurs espèces et une bonne proportion de légumineuses apporteront plus de bénéfices s’ils sont semés tôt.
Pour une biomasse racinaire élevée et une amélioration de la structure du sol, la combinaison des mélanges Root plus et Structurateur est impressionnante.
Les mélanges Trio, Quattro et Multi contiennent des espèces complémentaires qui proviennent de familles différentes et couvrent le sol rapidement. Pour les intéressés, le mélange Trio ne contient pas de ray-grass.
Si votre rotation de culture contient des crucifères, le mélange Fit, sans brassicacées, pourra être utilisé.
Pour les semis plus tardifs, le mélange Sprint s’établira rapidement et le chou éthiopien qu’il contient, contrairement à la moutarde, n’aura pas besoin d’être enfoui avant de produire des semences viables.
En résumé, les nouveaux mélanges offerts cette saison combinent des espèces complémentaires issues de familles différentes, soigneusement sélectionnées pour améliorer la santé des sols selon vos objectifs agronomiques. Pour en savoir plus et choisir les mélanges les mieux adaptés à votre situation, n’hésitez pas à contacter votre expert-conseil.
Photo : Lyne Beaumont
Cet article est paru dans le Coopérateur de juillet-août 2025.