À la ferme, élever des dindons, à la personnalité énergique et sympathique, demande une gestion plus complexe que l’élevage de son petit cousin. L’adage dit d’ailleurs qu’un bon éleveur de dindons est un super bon éleveur de poulets! Depuis plus de 40 ans, et à l’inverse du poulet – qui a gagné des plumes, multipliant par deux sa popularité –, la consommation annuelle par personne du gros gallinacé stagne à environ quatre kilos, malgré la promotion originale des organismes de commercialisation et des transformateurs. Il semble que ce soit « l’œuf ou la dinde » : des efforts promotionnels sont consentis, mais le dindon n’est pas largement offert sur le marché – et il ne l’est pas assez, parce que la demande stagne. On trouve pourtant des découpes variées, sinon des dindons entiers assaisonnés, surgelés, à mettre à la rôtissoire sans préambule, du congélateur au four : du dindon clés en main!