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Vita et fongicides, un puissant duo

« Un c’est bien, mais deux c’est mieux! » Vous rappelez-vous cette publicité du lait? Les producteurs agricoles et les experts-conseils du réseau de Sollio Agriculture vous diront que ce slogan colle parfaitement au tandem de l’heure dans les productions végétales, soit la combinaison des fongicides et du biostimulant Vita.

Même qu’un certain Martin Trudel, agronome chez VIVACO groupe coopératif, en rajoute. « Un plus un égale trois avec Vita! » Au fil des dernières années, les résultats positifs se sont multipliés. Le Coopérateur vous propose le témoignage de quatre de nos conseillers. 

Débutons avec l’agronome Angèle Boulay, d’Agiska Coopérative, en Montérégie. « Nous avons fait des tests avec le blé Raven l’an dernier. Notre essai comportait trois segments : le premier sans traitement, le deuxième avec le fongicide Miravis Ace seul, et le troisième avec Miravis Ace et Vita. Nous avons obtenu des gains de 1000 kg avec le fongicide seul et de 1500 kg avec les deux produits. Pour un producteur qui a une moyenne de 4500 à 5000 kg à l’hectare, ça représente près de 10 % d’augmentation. C’est phénoménal. Le producteur chez qui nous avons fait l’essai a des textures de sol variées, ce qui a sans doute eu un impact sur les résultats. »  

Elle poursuit : « Nous appliquerons Vita sur une plus grande superficie cette année et nous continuerons d’observer. En plus, c’est simple à utiliser. Tu ajoutes un produit de plus, tout simplement. » 

Même histoire de succès pour l’experte-conseil Valérie Martineau, technologue de Covris Coopérative, chez un client de Sainte-Françoise de Lotbinière (Centre-du-Québec). La Ferme Drapeau et Fils a eu la main heureuse en acceptant de se prêter au jeu. « Nous avons fait un essai sur un site en 2021, explique Valérie Martineau. Nous avons opté pour une bande découpée afin d’enlever l’effet terrain. Le blé a été arrosé avec un fongicide auquel nous avons ajouté Vita pour comparer. L’augmentation de rendement a dépassé les 300 kg/ha. Nous avons vu que Vita aide la tolérance au stress. Avec une plante en santé, nous mettons les chances de notre côté, afin d’exploiter son plein potentiel. Ç’a été concluant, et nous répéterons l’expérience cette année. Nous essaierons Vita avec le fongicide dans le blé, dans le maïs-ensilage et dans le soya. » 

Les données ont été tout aussi encourageantes dans la région de Québec, où travaille l’agronome Carl Thibodeau, expert-conseil de Novago Coopérative. À la Ferme Catélie, de Donnacona, la poudre de perlimpinpin n’avait pas la cote. Les résultats des essais décortiqués par Carl au cours de l’hiver l’ont convaincu que Vita n’en était pas. « Comme mon client dispose de la technologie GPS, je lui ai suggéré de mettre Vita de temps à autre lorsqu’il utilise du fongicide dans le soya, déclare Carl. Je lui ai dit qu’il se passait quelque chose avec ce produit-là et qu’il fallait l’essayer. Selon les cartes de rendement que j’ai sorties, l’augmentation moyenne était de 150 à 200 kg/ha. Ce que nous avons remarqué, c’est que l’ajout de Vita améliore l’effet du fongicide. Nous en avons essayé un peu dans le blé et dans le maïs, mais les données n’étaient pas disponibles. » 

Des essais ont aussi été faits chez Gestion Juno, sur les terres de Notre-Dame-de-Montauban, poursuit l’expert-conseil. Un sable pas riche. Un passage sur deux avec fongicide seul et un passage sur deux avec fongicide plus Vita, encore une fois dans le soya. « J’ai sorti les zones avec fongicide plus Vita, et dans ce champ-là également, nous avons eu entre 200 et 250 kg/ha d’augmentation, alors que le rendement habituel est de 2,3 tonnes par hectare, souligne-t-il. Ça représente entre 8 et 10 % de plus. C’est le même soya, arrosé avec le même produit, par le même équipement, la même journée. La seule différence, c’est Vita. Il y a vraiment quelque chose avec ce produit-là! Le biostimulant réduit le stress extérieur. Les champs où nous l’avons essayé sont composés d'un sol loameux. L’effet de Vita est encore plus grand quand la plante est stressée. Nous l’avons appliqué à plusieurs endroits, et c’est rare que nous n’ayons pas eu un effet positif. En 2022, avec le prix des grains, c’est certain que nous l’utiliserons. » 

Un plus un égale trois  

Au tour de Martin Trudel, de VIVACO groupe coopératif. Il est l’expert-conseil derrière la maxime « Un plus un égale trois avec Vita ». Martin travaille dans la région des Bois-Francs, où il a pu constater l’effet positif de la combinaison des deux produits. « J’utilise Vita quand je dois appliquer des fongicides, dit-il. Par exemple, avec une pression de Sclerotinia dans le soya, tant qu’à recommander d’appliquer un fongicide, j’introduis Vita dans la conversation. » L’expert-conseil croit indispensable la combinaison des deux produits. « Je n’irais pas avec Vita seulement : je crois que la synergie est importante », précise Martin, à l’instar de son confrère Carl Thibodeau. 

Les essais de 2021 de Martin Trudel se sont déroulés principalement dans le maïs. « Nous avons fait des côte-à-côte et plusieurs endroits en plein champ chez des producteurs où nous observions des maladies foliaires. Un des traitements était Trivapro, avec des bandes où nous ajoutions Vita. La plupart des variétés répondaient bien. Si un hybride était plus sensible aux maladies, ça répondait encore plus. Les augmentations pouvaient atteindre 500 kg/ha. En 2020, nous avons aussi fait un essai dans le soya, où nous avons fait un passage avec Acapela seul et un autre avec Acapela plus Vita [son nom était Stimulagro]. Nous avons atteint plus de 280 kg/ha de gain. Dans le Centre-du-Québec, nous venons de traverser deux années de sècheresse, et une des caractéristiques de Vita est d’aider la plante à traverser ce stress. C’est ça que nous voulons. »

Photo par François Perras

Stéphane Payette

QUI EST STÉPHANE PAYETTE
Membre de l'Ordre des technologues du Québec, Stéphane est expert-conseil en productions végétales à Novago Coopérative.Il est également journaliste à la pige pour le Coopérateur.

stephane.payette@sollio.ag

QUI EST STÉPHANE PAYETTE
Membre de l'Ordre des technologues du Québec, Stéphane est expert-conseil en productions végétales à Novago Coopérative.Il est également journaliste à la pige pour le Coopérateur.