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Ferme Louis Gosselin : Jeunes producteurs tournés vers l’avenir

Photo : Bruno, Simon, Louis et Mathieu Gosselin sont quatre des cinq actionnaires de la Ferme Louise Gosselin. L’autre actionnaire, absente lors de la prise de photo, est Suzanne Lavoie, mère des trois garçons.

Bruno, Simon et Mathieu sont la sixième génération de Gosselin à la barre de la Ferme Louis Gosselin, située à Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans. Ils exploitent quelque 80 ha (200 acres) en production maraîchère. Brillants et visionnaires, ils ont plusieurs projets de développement en tête.

Les trois frères Gosselin sont propriétaires en parts égales (20 % chacun) de l’entreprise avec leur père, Louis, et leur mère, Suzanne Lavoie. Ils cultivent fraises, concombres et cornichons, ainsi que choux de Bruxelles, et emploient près de 40 travailleurs étrangers, essentiellement des Mexicains et des Guatémaltèques.

Leur père est encore actif dans l’entreprise et s’occupe principalement de la culture de fraises. Quant à leur mère, elle a la charge de la comptabilité.

Les frères ont aussi leurs responsabilités attitrées. Bruno, 36 ans, diplômé en agronomie de l’Université Laval, s’occupe des ventes, de la préparation des commandes et du transport. Il est doté des qualités qu’on attribue souvent aux aînés de famille : leadership et détermination. Il est dans l’action et moins enclin à la jasette.

Simon, 33 ans, diplômé en technologie du génie agromécanique de l’ITA (campus de Saint-Hyacinthe), est le plus « jaseux » de la fratrie. Il n’est donc pas surprenant qu’il soit aussi le plus habile avec la langue espagnole, pour entrer en contact avec les travailleurs étrangers. Il veille aux travaux liés à la production de concombres et de cornichons, et est aussi responsable de l’entretien de la machinerie.

Mathieu, âgé de 29 ans, est diplômé en gestion et technologies d’entreprise agricole, option maraîchage. Comme son frère, il est diplômé de l’ITA (campus de Saint-Hyacinthe). Il est le plus jeune et le plus réservé, mais est prompt à s’exprimer lorsqu’il est question de son champ d’expertise : la plantation et la récolte des choux de Bruxelles, ainsi que le programme CanadaGAP. Ce programme canadien exige de revoir chaque année des guides de salubrité alimentaire pour confirmer que les procédures appropriées sont toujours appliquées, tant au champ que dans la préparation et le transport. « Et une fois l’an, ajoute Mathieu, notre entreprise est auditée. »

 

Dépistage de maladies et d’insectes

Pourquoi trois productions? demande la journaliste. « Quand on est sortis de l’école, répond Simon avec empressement, mon père produisait des fraises et quelques hectares de choux de Bruxelles. Il fallait produire plus, parce qu’on était maintenant plus de monde dans l’entreprise. »

Pour Daniel Gingras, expert-conseil du Centre de services Québec Chaudière-Appalaches et conseiller à la ferme des Gosselin, les frères sont « le genre de producteurs qui utilisent des pesticides seulement au besoin ». Une des raisons est le coût rattaché à l’utilisation de cet intrant. « Pourquoi mettre du produit quand ce n’est pas nécessaire? » disent les frères.

 

Réduction des mauvaises herbes

Pour réduire l’utilisation d’herbicides, les frères Gosselin ont fait l’acquisition d’un sarcleur, qu’ils passent dans les allées où poussent sous paillis plastique les concombres et les cornichons. Grâce à cet équipement, fini les mauvaises herbes dans les allées. Les Gosselin ont d’ailleurs obtenu une subvention du programme Prime-Vert pour cette innovation.

Ces jeunes producteurs auraient aimé obtenir une autre aide financière pour construire un bâtiment d’entreposage des pesticides. « Mais ce n’est pas admissible dans le programme Prime-Vert », dit Bruno avec déception.

 

L’avenir de l’entreprise

Où les frères voient-ils leur entreprise dans cinq à dix ans? L’un d’eux répond qu’ils vont d’abord payer les récentes acquisitions, dont une terre à Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans. Pour la suite, « on verra », disent-ils. Malgré cette réponse vague, on peut aisément croire que l’entreprise aura pris du galon dans dix ans.

 

Lire l'article complet dans l'édition de janvier-février 2020 du Coopérateur.

Guylaine Gagnon

QUI EST GUYLAINE GAGNON
Guylaine a grandi sur une ferme dans la région de Lanaudière. Intéressée par l’écriture, elle ne croyait pas qu’un jour elle combinerait son métier à celui de ses parents. Embauchée en 1991 comme secrétaire-correctrice, Guylaine a depuis gravi les échelons jusqu’à la fonction de rédactrice en chef du Coopérateur.

guylaine.gagnon@lacoop.coop

 

guylaine.gagnon@sollio.coop

QUI EST GUYLAINE GAGNON
Guylaine a grandi sur une ferme dans la région de Lanaudière. Intéressée par l’écriture, elle ne croyait pas qu’un jour elle combinerait son métier à celui de ses parents. Embauchée en 1991 comme secrétaire-correctrice, Guylaine a depuis gravi les échelons jusqu’à la fonction de rédactrice en chef du Coopérateur.

guylaine.gagnon@lacoop.coop