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Viridis Environnement inaugure le Centre de transfert et de traitement des matières résiduelles à Bécancour

Sur la photo : Céleste Simard, Conseillère municipale à Lemieux et Présidente de la Régie intermunicipale de gestion intégrée des déchets Bécancour-Nicolet-Yamaska; Louis Plamondon, Député de Bécancour-Nicolet-Saurel à la Chambre des communes; Maurice Richard, Président-directeur-général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour; Richard Campeau, Député de Bourget et Adjoint Parlementaire du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques; Yves Girard, président-directeur général de Nutrinor et président du conseil d’administration de Viridis Environnement; Renaud Lapierre, président-directeur général de Viridis Environnement; Mario Lyonnais, Maire de Sainte-Françoise et préfet de la MRC Bécancour; Lucie Allard, mairesse de Bécancour; Ginette Deshaies, Mairesse de Sainte-Marie-de-Blandford; Daniel Béliveau, Directeur général de la MRC Bécancour; et Mathieu Lemire, Maire de St-Zéphirin. 

C’est en présence de plusieurs partenaires que l’équipe de Viridis Environnement a procédé à l’inauguration officielle de son tout nouveau site d’entreposage et de transfert de matières résiduelles fertilisantes (MRF) situé à Bécancour, le 27 mai dernier. L’installation d’une capacité allant de 6 000 à 7 000 tonnes, dont les travaux de construction se sont échelonnés sur un an, entrera en opération en juin 2022. 

Le président-directeur général, monsieur Renaud Lapierre, a présenté ce tout nouveau site comme étant un atout majeur en termes d’éventail d’options favorisant la logistique de transport des MRF de la clientèle et des partenaires industriels, municipaux et agricoles. « Cette nouvelle installation contribuera à optimiser la flexibilité de notre réseau de réception et distribution de MRF, ce qui profitera à l’ensemble de nos partenaires. Pour nous, il s’agit surtout d’un actif clé qui concrétise le rôle de Viridis comme un véritable leader en matière d’économie circulaire à travers le Québec », a-t-il souligné.

La Ville de Québec sera l’un des premiers bénéficiaires de ce site puisque Viridis assurera la gestion d’une partie des digestats issus du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec (CBAQ), et ce dès l’automne. 

Une infrastructure unique

Selon monsieur Yves Girard, président-directeur général de Nutrinor et président du conseil d’administration de Viridis, le Centre de transfert et de traitement des matières résiduelles (CTTMR) constitue la plus grande installation de transbordement de MRF fermée au Québec. Il a aussi indiqué que ce projet se réalise dans le cadre des célébrations des 10 ans de l’entreprise. Érigé sur une fondation de béton, le mégadôme fait 80 par 250 pieds. Le site sera en mesure d’accueillir différents types de MRF, notamment les biosolides, les digestats, les résidus verts et les amendements calciques. 

« Le choix de Bécancour pour l’établissement d’un tel projet revêt un aspect stratégique pour Viridis puisque la ville se situe au cœur d’un important bassin de générateur et d’utilisateur de MRF. De plus, avec ce nouveau site d’entreposage temporaire, nous permettons à nos clients de la région de recevoir des MRF au moment où ils le souhaitent; facilitant ainsi leurs opérations », ajoute Michel St-Germain, vice-président à la valorisation et à l’agriculture chez Viridis.

Une vision environnementale 

Avec la construction du CTTMR, Viridis Environnement, qui compte comme actionnaire majoritaire Sollio Agriculture, ainsi que d'autres coopératives agricoles du Québec, consolide sa position de leader dans le recyclage des MRF. L'entreprise agit comme courroie de transmission entre les villes, les industries et les entreprises agricoles afin que les matières résiduelles des uns deviennent des produits de valeurs pour les autres. Après 10 années d’opérations, l’entreprise compte poursuivre sa croissance en développant de nouvelles filiales. 

Parmi le portefeuille de projets de l’entreprise, on retrouve l’usine pilote TRIOM, qui permet de traiter et de recycler la matière organique provenant de la collecte des ordures du secteur résidentiel et des industries, commerces et institutions (ICI), et ce, avec ou sans l’implantation du bac brun. 

On retrouve aussi Keridis Bioénergie, une co-entreprise de Viridis, spécialisée dans le codéveloppement et le co-investissement de la filière de la biométhanisation au Québec, visant à valoriser la matière organique issue de résidus agricoles, alimentaires et industriels pour la production de gaz naturel renouvelable (GNR) et de biofertilisant.