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Affaires économiques

Mégafusions: impact pour les producteurs

Rabobank vient de rendre publique une étude portant sur les mégafusions et leur impact sur le secteur des intrants agricoles.

Rappelons qu’au courant des deux dernières années, l’agro-industrie a été marquée par une croissance de fusions et acquisitions entre géants du secteur. La plus récente étant l’achat de Monsanto par Bayer en 2016 pour une valeur d’environ 66 milliards $! Ces transactions ont totalisé plus de 200 milliards $ US pendant la même période.

Selon Rabobank, les prix des aliments sensiblement bas, même s’ils sont demeurés stables, conjugués à la vigueur du dollar américain, constituent les principales raisons des fusions et acquisitions entre fournisseurs d’intrants.

En effet, les cycles de bas prix, l’augmentation de l’offre, l’intensification de la concurrence sur certains marchés stratégiques constituent des forces qui exercent une pression constante sur les revenus et les bénéfices des différents maillons de la chaîne. Ces pressions se poursuivront en 2017, selon l’institution financière.


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Tout comme les prévisions de l’OCDE et de la FAO qui anticipent, dans leur rapport 2016, une fin de prix records en agriculture, Rabobank prévoit des prix stables au cours des cinq prochaines années. Afin de s’adapter à cet environnement d’affaires contraignant sur le plan économique, Rabobank recommande un certain nombre d’actions pour les producteurs. Voici trois d’entre elles :

  • Adopter des pratiques agricoles de précision plus modernes, qui favorisent l’efficacité et la durabilité;
  • Optimiser l’utilisation et les coûts des intrants agricoles;
  • Augmenter la taille de l’entreprise pour un meilleur pouvoir de négociation avec les fournisseurs.

De plus, selon l’étude, Rabobank souligne que les producteurs agricoles pourraient bénéficier de la consolidation de l’industrie à travers de nouveaux produits et services. Ainsi, à court terme, des produits innovants pourraient être créés. À long terme, les nouvelles entités augmenteront probablement leurs dépenses en recherche et développement afin de renouveler le portefeuille de produits disponibles et, de ce fait, offrir des produits de plus grande valeur et d’efficacité aux agriculteurs.

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