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Affaires économiques

La Coop version 2.0, c'est pour maintenant!

Les relations transactionnelles entre les producteurs et leur coopérative sont des opérations à faible valeur ajoutée. En numérisant ces opérations, on laisse plus de place aux relations humaines, qui enrichissent vraiment le devenir des entreprises. Zoom sur le virage numérique de La Coop fédérée, qui vient de lancer un portail connecté à l’intention des producteurs.

« Nous avançons dans l’univers numérique en lançant des fonctionnalités qui répondent à des besoins réels, ainsi que des solutions d’affaires innovatrices pour faciliter la performance et la rapidité des relations entre les entrepreneurs et leur coopérative », explique Saad Chafki, vice-président aux technologies et projets agricoles de La Coop.

Pour ce petit-fils d’agriculteur marocain qui cultivait des oliviers, pas question de créer des « éléphants blancs » qui ne feraient qu’embêter les producteurs et leurs conseillers. Des rencontres préalables ont été réalisées pour comprendre les besoins et les défis des entrepreneurs, de même que pour faciliter les relations transactionnelles (achat et vente), qui recèlent peu d’intérêt pour tous, contrairement aux conseils techniques et aux relations humaines. Bref, pas question d’informatiser des processus pour la forme : le numérique n’est pas une fin en soi, mais un moyen.

Un moyen très puissant. Derrière la numérisation se cachent des colonnes de chiffres, dont La Coop pourra tirer profit pour mieux servir ses membres et clients. Mais le numérique profitera aussi aux producteurs, qui pourront tirer parti des outils permettant l’étalonnage – en fait, la comparaison – de leur entreprise par rapport à d’autres exploitations comparables. Dans tous les cas, les outils numériques réduisent les coûts en simplifiant les processus, toujours au bénéfice des producteurs, assure Saad Chafki, spécialiste des mégadonnées et de leur analyse.


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Le portail en ligne personnalisé de La Coop fédérée


Du concret, s’il vous plaît

L’espace en ligne personnalisé lancé en juin dernier regroupe des outils concrets : les applications d’agriculture de précision, le carnet de champs, les tableaux économiques Lactascan et Aviscan, les états de compte et les factures, le plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF), etc.

Plusieurs outils d’aide à la décision, à l’heure où les décisions sont de plus en plus rapides et complexes. On vient d’ajouter un nouveau dispositif de commande d’aliments pour troupeaux laitiers au moyen de courriels et de notifications SMS. Un algorithme permet de prévoir les besoins en moulée. 

L’équipe du virage numérique de La Coop a privilégié les outils rentables, capables de créer plus de valeur avec moins de complexité. Une approche qui a plu au conseil d’administration de La Coop, car elle tempère le risque de ne pas accoucher d’une idée, de livrer un outil avec beaucoup de retard ou avec des dépassements de coûts.

D’ailleurs, La Coop était-elle en retard quant aux procédés numériques? « Oui, répond franchement Saad Chafki. En retard par rapport aux grandes entreprises de l’industrie agroalimentaire, mais aussi par rapport à nos agriculteurs les plus progressistes. Ce n’est pas un luxe de faire ce qu’on fait. » Les efforts récents permettent non seulement de combler ce retard, mais de ramener La Coop à une position de leader en transformation numérique. De nouveaux projets dans ce domaine sont déjà sous la loupe – ou plutôt dans le logiciel!

Lire la version intégrale « La Coop version 2.0, c’est maintenant » dans l’édition d’octobre du Coopérateur.

Étienne Gosselin

QUI EST ÉTIENNE GOSSELIN
Étienne collabore au Coopérateur depuis 2007. Agronome et détenteur d’une maîtrise en économie rurale, il œuvre comme pigiste en communication et dans la presse écrite et électronique. Il habite Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, où il cultive le raisin de table commercialement.

etiennegosselin@hotmail.com

QUI EST ÉTIENNE GOSSELIN
Étienne collabore au Coopérateur depuis 2007. Agronome et détenteur d’une maîtrise en économie rurale, il œuvre comme pigiste en communication et dans la presse écrite et électronique. Il habite Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, où il cultive le raisin de table commercialement.