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Affaires économiques

Big data agricole: catalyseur de productivité

Crédit photo : Nicolas Mesly

Le besoin de nourrir la population croissante à l’échelle mondiale nécessite une augmentation de  la productivité agricole. Selon Tom Vilsak, Secrétaire américain de l’agriculture, elle devra augmenter d’environ 70 % d’ici 2050. Le big data (mégadonnées) répondra de façon efficiente à ce besoin.

En fait, de nombreux experts pensent qu’il va révolutionner l’activité économique du secteur agricole. Cette technologie permettra  une meilleure gestion des risques, qu’ils soient environnementaux, climatiques ou commerciaux.

De plus, le big data favorisera des gains en productivité, une utilisation efficiente des intrants ainsi que le bien-être des producteurs, à travers l’accès et le traitement des données collectées dans les exploitations.


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Selon Jésus Madrazo, vice-président de l'engagement mondial de l’entreprise chez Monsanto : « l'agriculture numérique pourrait avoir un rythme de croissance plus accru que celui des cultures issues du génie génétique ».

Rappelons que le géant américain des semences a acquis, en 2014, Climate Corporation, une entreprise spécialisée dans la numérisation et l'agrégation des données collectées dans les champs. À travers la connaissance des données du sol et du climat, cette entreprise serait, par exemple, capable de garantir un niveau de rendement des récoltes aux producteurs. Ces données permettraient aussi d’effectuer des prévisions et, en conséquence, d’avoir un accès privilégié au marché.

Toutefois, l’enjeu de la propriété et la sécurité des données restent majeurs pour les producteurs agricoles. Selon un sondage publié le 11 mai par l’American Farm Bureau Federation (AFBF), les agriculteurs veulent contrôler les informations collectées par leurs équipements dans les champs.


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En outre, les agriculteurs pensent que la création d'un référentiel central, fondé sur un modèle coopératif pour leurs données, est la meilleure façon de renforcer leur sécurité et de maximiser leur valeur.

Pour le président de l’AFBF, Zippy Duvall : «  il est clair que le renforcement de la confiance des agriculteurs dans la sécurité et la gestion des données seront essentiels pour libérer le potentiel de cette technologie ».

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