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Affaires économiques

Amazon Fresh: révolution de la distribution alimentaire?

Crédit photo : cdn.geekwire.com

Selon le rapport 2016 de PricewaterhouseCoopers sur le commerce de détail au Canada, les nouvelles technologies continueront d’influencer les comportements d’achats des consommateurs.

De plus, le vieillissement démographique et le manque de temps des jeunes professionnels constituent des facteurs favorisant une orientation vers les habitudes d’achat en ligne. Dans ce contexte, les détaillants doivent s’adapter.

Si certaines études estiment que le commerce alimentaire électronique triplera au Canada d’ici 2 ans, ce canal de vente représente actuellement moins d’1 % des 120 milliards $ de produits alimentaires vendus annuellement. Comparativement à la proportion du commerce électronique en Europe, où l’achat en ligne de produits alimentaires dépasse 2,5 % des ventes, le Canada est à la traine. En Grande-Bretagne seulement, cette part représente près de 4,5 %.

Déjà, on observe depuis quelques années un virage numérique des géants canadiens de la distribution, que ce soit Loblaw, Sobeys ou Walmart. Au même moment, avec la création de sa division alimentaire en 2008, Amazon, le géant américain du commerce électronique, continue d’augmenter son offre alimentaire en ligne.


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En effet, Amazon Fresh ne cesse de développer de nouveaux marchés pour vendre des produits frais et surgelés, jusqu’à la région de Vancouver. Son objectif étant de fidéliser la clientèle, compte tenu du fait que les consommateurs achètent plus fréquemment de la nourriture qu’un livre, par exemple.

Précisons qu’Amazon dispose de nombreux avantages concurrentiels représentant une menace pour les entreprises du secteur. Son site est visité par plus de 5 millions de Canadiens mensuellement, et l’organisation offre des services de livraison gratuits, contrairement à ses concurrents.

La stratégie numérique présentée la semaine dernière par le gouvernement du Québec stimulera l’accès et l’utilisation des nouvelles technologies. Elle facilitera aussi l’adaptation des entreprises québécoises aux changements des habitudes d’achat du consommateur ainsi que la compétitivité du secteur agricole et agroalimentaire, de la ferme à la table. 

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