Aller au contenu principal
Affaires économiques

2016 s'annonce bonne pour les producteurs

Les chiffres de Statistique Canada indiquent un regain de la vigueur des recettes monétaires agricoles au Québec au cours du premier trimestre 2016. Assurément, si cette tendance haussière suit son cours, 2016 sera une excellente année pour les producteurs!

En effet, comparativement aux 3 premiers mois de 2015, les recettes monétaires agricoles totales du Québec sont en hausse d’environ 3 %. Cette hausse est relativement supérieure à la moyenne des 5 dernières années au cours de la même période.

Suivant la même tendance, Financement agricole Canada (FAC) prévoit des perspectives encourageantes concernant les recettes agricoles à travers le Canada. FAC anticipe aussi une remontée des prix des grandes cultures en 2016 et 2017. Selon l’économiste Jean Philippe Gervais, « les recettes des cultures au Canada devraient augmenter de 5,8 % en 2016 et de 3,8 % en 2017. Pour lui, les effets météorologiques de La Nina sur la production en Amérique du Sud, la forte demande des marchés des biocarburants, des aliments pour animaux et des exportations sont les principales forces qui contribueront à faire remonter les prix des céréales et des oléagineux pour 2016‑2017.

Par ailleurs, l’augmentation continue de la production des grandes cultures au Canada est l’une des raisons qui explique le niveau élevé des recettes des cultures en 2016. Selon FAC, bien que l’on a observé une baisse de la production de blé, la production de maïs, de canola et de soja en 2015 a été nettement supérieure à la moyenne quinquennale de chacune de ces cultures et a été plus abondante que la récolte de 2014.

Au Québec, les recettes monétaires agricoles des grandes cultures ont augmenté de 13 % au cours du premier trimestre 2016. On observe une importante hausse de 31 % pour le soja et de 17 % pour le maïs.

Sur le plan des productions animales, on note une augmentation de 6 % pour le porc et une croissance beaucoup plus modeste de 0,2 % pour les produits laitiers, probablement en conséquence des importations de lait diafiltré et de la pression exercée sur les prix du marché mondial de ce secteur.

Affaires économiques

                           

ddd@dd.dd