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Affaires agricoles

AgConnexion, pour plus de rentabilité

Avec sa nouvelle plateforme numérique intégrée AgConnexion, à l’avant-garde dans le secteur de l’agriculture, La Coop fédérée offre aux producteurs agricoles de ses réseaux d’affaires les outils les plus performants pour prendre les meilleures décisions agronomiques et de gestion.

« L’accroissement de la rentabilité de leur entreprise est la première raison mentionnée par les producteurs lorsqu’on les questionne sur ce qui les motive à utiliser les nouvelles technologies », affirme Hicham Bencharki, directeur Produits numériques et Innovation à la Division agricole de La Coop fédérée.

Personnalisée, conviviale et accessible sur le Web ainsi que sur les appareils mobiles, la plateforme AgConnexion permet aux producteurs d’accroître leur productivité agronomique et leur rentabilité.

 

Deux modules

Ag Connexion se décline en deux modules, soit le Portail et la Ferme intelligente.

Le Portail est une plateforme qui permet aux producteurs de se connecter et d’interagir avec leurs conseillers, détaillants et coopératives. En un clic, on peut accéder à un ensemble de documents et d’outils de gestion agricole. Tout y est rassemblé, classé et archivé. Un guichet unique d’accès à de l’information personnalisée, pour une expérience client hors pair. Des « silos connectés », pour aider à la meilleure prise de décision, sont aussi présents dans le portail. Ce module renforcera les liens commerciaux qui existent entre le producteur et le détaillant ou la coopérative.

Le module Ferme intelligente offre de multiples fonctionnalités. L’objectif est d’utiliser la puissance du numérique tout au long de la saison et à chaque intervention.

1. Carnet de champ numérique. C’est le compagnon de tous les intervenants, producteurs agricoles ou conseillers. Cet outil est utilisé tout au long de la saison. Il est la porte d’entrée pour agréger l’ensemble des données agricoles d’une exploitation.

2. Imagerie satellite. La Coop fédérée a été parmi les premières organisations à offrir aux producteurs de ses réseaux la technologie de l’imagerie satellite. L’évolution de cette technologie incontournable a été fulgurante et a révolutionné l’agriculture, croit Hicham Bencharki. La résolution des images et la fréquence à laquelle elles sont générées ont fait des pas de géant. Les gains sont énormes, tant pour les producteurs que pour leurs conseillers. « C’est pratiquement sans limites », croit le spécialiste. On peut obtenir des images qui révèlent l’état de santé des cultures et élaborer des modèles qui donneront des prédictions de rendement. Tout pour prendre les meilleures décisions : choix des interventions, des hybrides, des variétés. L’outil permet de détecter tout type de problème : mauvais passage de machinerie, mauvais drainage, fertilité déficiente, présence de ravageurs, etc.

3. Agrégation en un seul endroit. L’ensemble des données d’une exploitation agricole est rassemblé en un même endroit. On peut ainsi les faire interagir. « En un clic, on effectue une comparaison entre les résultats d’une carte de rendement et de semis, avec les données météos, les cartes de fertilité, les résultats d’analyses de sol, explique Hicham Bencharki. Pourquoi le rendement a-t-il été déficient dans cette portion du champ? La mesure de la variation dans le champ permet d’apporter des correctifs par la suite. La carte des applications d’engrais à taux variable, la carte du taux de semis et celle du comportement du conducteur de la machinerie feront état de la situation. La carte de dépistage ou suivi au champ permettra un diagnostic adéquat pour mieux comprendre chaque situation. »

Les producteurs sont la clé dans ce raisonnement, poursuit le spécialiste. Leur expérience et leurs observations sont d’une valeur inestimable. La fonctionnalité d’agrégation des données pousse la connaissance et la prise de décisions agronomiques à leur maximum.

4. Internet des objets. Les objets connectés. Les capteurs. Une panoplie d’objets peuvent collecter de l’information et la stocker dans la plateforme AgConnexion. Ces données, disponibles en temps réel, aident à la prise de décisions. Température du sol, humidité, conditions de stockage des grains, niveaux de moulées dans les silos, positionnement de machines, détection d’insectes. Autant d’exemples qui permettent d’agir au moment opportun et de gagner en efficacité.

5. Intelligence d’affaires. C’est le volet analytique, qui passe par l’interprétation des indicateurs clés de performance. Si un producteur obtient un rendement moyen de 12 tonnes à l’hectare, comment cette valeur se situe-t-elle dans les conditions présentes? « C’est toute la puissance statistique derrière l’analytique », souligne Hicham Bencharki. On peut effectuer des comparaisons par type de sol. Est-ce dans l’argile que j’obtiens le plus de rendement ou dans les loams? La variété abc est-elle plus performante que la xyz? Autre indicateur disponible : les données d’observation de dépistage. Quel est le principal ravageur dans la ferme, dans la région, dans la province? On peut mesurer à n’importe quelle échelle, confirme le spécialiste.

6. Analyse agroéconomique. La mesure de rentabilité de l’entreprise agricole repose sur une bonne analyse agroéconomique. Quelle option convient le mieux à mon entreprise? Cultures, variétés, régie : cette analyse compare plusieurs possibilités. Par exemple, quel hybride de maïs répond le mieux à telle fertilisation et à telle régie? Et si je change d’hybride et de fertilisation, que se passera-t-il? Et avec un protecteur d’azote?

« C’est ce qu’on appelle l’outil de planification des cultures », explique Hicham Bencharki. Il permet d’analyser rapidement la rentabilité des champs en fonction de critères tels que le rendement ou le prix de vente des cultures.

Grâce à l’agriculture numérique, la Division agricole aide les producteurs à optimiser leurs investissements et à améliorer leur rentabilité, tout en atténuant leur impact sur l’environnement.

Patrick Dupuis

QUI EST PATRICK DUPUIS
Patrick est rédacteur en chef adjoint au magazine Coopérateur. Agronome diplômé de l’Université McGill, il possède également une formation en publicité et en développement durable. Il travaille au Coopérateur depuis plus de vingt ans.

patrick.dupuis@lacoop.coop

patrick.dupuis@sollio.coop

QUI EST PATRICK DUPUIS
Patrick est rédacteur en chef adjoint au magazine Coopérateur. Agronome diplômé de l’Université McGill, il possède également une formation en publicité et en développement durable. Il travaille au Coopérateur depuis plus de vingt ans.

patrick.dupuis@lacoop.coop