Photo : Les Canadiens mangent plus d’œufs que jamais, une augmentation de 32 % depuis 10 ans. Pas surprenant : l’œuf est l’aliment d’origine animale dont la production génère le moins de GES.
Les signaux du marché sont clairs : la consommation d’œufs par habitant a augmenté de 32 % au Canada en 10 ans. Chaque Canadien consomme en moyenne 21 douzaines d’œufs par année. Conséquemment, le contingent fédéral global a suivi cette hausse, ayant crû de 15 % depuis 5 ans. Comment Sollio Agriculture répond-elle à la tendance haussière?
On dit de l’œuf qu’il a les protéines les plus complètes et qu’il contient 14 nutriments clés pour la santé humaine. Sur le plan environnemental, l’œuf se distingue également : dans une étude comparative des analyses de cycle de vie des aliments durables, produite par Groupe AGÉCO pour le compte de la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec, on montre que l’œuf est l’aliment d’origine animale dont la production génère le moins de GES. On mentionne même que depuis 50 ans (1962-2012), l’empreinte environnementale globale (eau, énergie, GES, utilisation des terres) de la production avicole a diminué de 50 %.
Pour fournir ses membres et clients, Sollio Agriculture vient d’augmenter de 50 % son cheptel de poules de reproduction, qui, avec 10 % de coqs sur un même parquet, produisent des œufs fertiles qui seront incubés pour donner naissance à des poussins, poulettes et pondeuses en devenir. « Cela permettra de répondre aux besoins du Québec, mais aussi de l’Est ontarien et des Maritimes, où Sollio Agriculture étend son offre de produits », explique René Bergeron, qui est responsable de cette expansion canadienne. Dans les 10 dernières années, Sollio Agriculture, la division agricole de Sollio Groupe Coopératif (anciennement La Coop fédérée) a doublé son volume de vente de poules pondeuses. Voilà pour la quantité.
Et côté qualité, quoi de neuf ? Déjà distributrice des races Shaver et Dekalb, de la société internationale néerlandaise Hendrix Genetics, Sollio Agriculture offrira aussi à compter de l’automne 2020 la race Babcock, de ce même fournisseur. « C’est un retour au Québec pour la Babcock, qui a déjà été commercialisée ici, révèle Sylvain Proulx. Il faut savoir que la génétique évolue, et la Babcock est redevenue une poule complète et performante pour les hauts standards d’élevage d’aujourd’hui. »
Le conseiller spécialisé poursuit : « Cette poule consomme un peu plus d’aliments au quotidien, mais présente viabilité, persistance de ponte et calme olympien. Nous l’avons vue en ponte dans des pondoirs de l’Ouest canadien et nous avons été convaincus qu’elle pouvait revenir dans les pondoirs de l’Est. Si la Dekalb reste la meilleure race pour le ratio masse d’œufs par aliment consommé, la Babcock offre une solution de rechange intéressante aux producteurs qui ont des pondoirs en volière ou en logement enrichi. »
Si les lignées parentales pondent au Centre-du-Québec et en Montérégie, les lignées grand-parentales se trouvent à Kitchener, en Ontario. C’est aussi en Ontario que les œufs sont incubés, chez un partenaire de Sollio Agriculture. Les poussins sont ensuite réexpédiés au Québec pour y devenir des poulettes d’élevage, qui seront mises en production d’œufs dans les pondoirs vers leur 19e semaine d’âge.
Vraiment, les conseillers avicoles ont réponse à tout.
Étienne Gosselin
QUI EST ÉTIENNE GOSSELIN
Étienne collabore au Coopérateur depuis 2007. Agronome et détenteur d’une maîtrise en économie rurale, il œuvre comme pigiste en communication et dans la presse écrite et électronique. Il habite Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, où il cultive le raisin de table commercialement.
QUI EST ÉTIENNE GOSSELIN
Étienne collabore au Coopérateur depuis 2007. Agronome et détenteur d’une maîtrise en économie rurale, il œuvre comme pigiste en communication et dans la presse écrite et électronique. Il habite Stanbridge East, dans les Cantons-de-l’Est, où il cultive le raisin de table commercialement.
