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Le petit Coopérateur : Miam, ça pique!

Votre bouche brûle, vos yeux larmoient, vous vous précipitez vers un verre de lait et, pourtant, vous ressentez du bonheur? Êtes-vous amateur, par hasard, de piments forts? Vous n’êtes pas seul et Miam se fait un plaisir dans son numéro d’automne de partager la passion pour ce légume qui met le feu à la bouche!

On y découvre d’abord différentes variétés de piments dans le jeu Méli-capsicum, où se côtoient piment thaï, piment banane, habanero chocolat, mais aussi l’incontournable Carolina Reaper et le plus récent roi des piments forts, le Pepper X.

S’ensuit une nouvelle bande dessinée à Vauvert, où le Lièvre et la Tortue font la course. Le malin lièvre se fait prendre à son propre jeu : son accélérateur pimenté l’enverra virevolter beaucoup plus loin que prévu!

Une leçon bien mal apprise

Dans « Hoquet pas okay », écrit par André Maroi et illustré par Cathon, le jeune héros est un amateur de piments. Il en mange tellement qu’il se retrouve avec un hoquet impossible à arrêter! Il essaie tout : retenir sa respiration, boire la tête à l’envers, avoir peur, dormir, manger du miel, faire fondre un glaçon sur la poitrine... Rien n’y fait. Le hoquet persiste! Après 48 h, miracle : il disparaît enfin.

Mais notre jeune homme saura-t-il résister au prochain appel des piments forts?

À la fois éducative et amusante, l’histoire permet de faire le tour de toutes les stratégies auxquelles vos enfants pourraient faire appel pour se débarrasser d’un hoquet, tout en gardant en fil de trame l’amour pour les piments. La combinaison est charmante et instructive à la fois.

Le smoothie picante

Des petits et des grands se retrouvent dans « Smoothie soleil », une BD de Boum, où ce sont les enfants qui sont à la cuisine du restaurant. Les cuisiniers ont un problème à résoudre : ils ont trop de lait et risquent de le perdre. Et quoi de mieux pour donner envie d’un bon verre de lait qu’une gorge enflammée? On vous laisse découvrir la recette de smoothie corsé au menu du jour!

Une histoire de piment

Les piments forts font partie de l’histoire de l’humanité sur le continent américain depuis des millénaires. Dans « Il était une fois le piment fort », Mélissa Guillemette, accompagnée par AgatheBB aux illustrations, retrace cette histoire, jusqu’à nos jours. À travers l’importation des piments au Pays basque, puis en Chine, en passant par la création douloureusement subjective de l’échelle de Scoville (les piments étaient testés au goût, et non en laboratoire!), les lectrices et lecteurs en apprennent beaucoup.

Comme d’habitude, on retrouve au centre du magazine une belle planche botanique sur le légume ou le fruit à l’honneur, en l’occurrence ici le jalapeño. Les dernières pages du numéro accueillent jeux et recettes extra-forts.

Finalement, nos compliments pour la BD de Cathon « Au goût du jour ». Elle y explique en une planche très simple les défis de collaboration entre grands distributeurs et agriculteurs... On sent bien que ce n’est pas vraiment à l’avantage des gens qui travaillent sur le terrain!

Bonne lecture!

Pour en apprendre plus sur le magazine Miam, cliquez ici.

Photo de fond : istock | Bee32



À PROPOS DE LA CHRONIQUE LE PETIT COOPÉRATEUR

La chronique Le Petit Coopérateur farfouille parmi tous les livres destinés à jeune public afin de trouver les perles rares : des livres qui présentent le monde agricole et ses habitants en sortant des clichés. Ici, on oublie les albums qui mettent en scène une ferme n’ayant qu’une vache, une poule, un cochon et un canard. On cherche plutôt les livres réalistes, ou encore les personnages de fermes qui vivent de belles aventures sortant de sentiers battus. Bonne lecture!
 

Stéphanie McDuff

Stéphanie est Rédactrice et chef de la production numérique pour le Coopérateur. Diplômée de l’Université du Québec à Montréal, elle est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en études littéraires. 

Stephanie.McDuff@sollio.coop

Stéphanie est Rédactrice et chef de la production numérique pour le Coopérateur. Diplômée de l’Université du Québec à Montréal, elle est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en études littéraires.