Aller au contenu principal

Navigation utilitaire

  • À propos
  • Évènements
  • Abonnement à l’infolettre
Accueil

Navigation principale

  • Familles agricoles
  • Ma ferme
  • Réseau coopératif
  • Actualité
  • - Tout -
  • Familles agricoles
  • Ma ferme
  • Réseau coopératif
Trier par:
Toggle Search
Fermer la recherche
Toggle mobile menu
Retour à Réseau coopératif

Pénurie de fertilisants dans l’est du Canada : un enjeu d’autonomie alimentaire

Le président de Sollio Groupe Coopératif Ghislain Gervais alerte sur les sanctions et la pénurie d’engrais, appelant à protéger l’autonomie alimentaire des producteurs de l’Est du Canada.

Publié le 3 mai 2022
Entre nous - Éditorial du président
Sollio Groupe Coopératif
Ghislain Gervais président de Sollio Groupe Coopératif
Ghislain Gervais a été président de Sollio Groupe Coopératif de 2016 à 2023.
Crédit : Sollio Groupe Coopératif
Generic placeholder avatar

Ghislain Gervais

Président de Sollio Groupe Coopératif de 2016 à 2023

Au moment où j’écris ces lignes, la période des semis s'apprête à battre son plein, et tout n’est malheureusement pas réglé en matière d’approvisionnement. Soyez assurés que votre réseau met tout en œuvre pour trouver et vous acheminer les fertilisants dont vous avez encore besoin.

À la tombée des sanctions canadiennes envers la Russie, le 2 mars dernier, les trois quarts des quantités de fertilisants requises pour les semis étaient déjà dans nos entrepôts. Le quart manquant devait provenir de ce pays au cours des semaines suivantes. Ces matières fertilisantes elles-mêmes étaient toujours permises d’entrée au Canada, mais assujetties à un tarif de 35 %, et les origines des différents maillons de la chaîne d’approvisionnement de ces matières allaient dorénavant compliquer leur livraison à bon port. Cela dit, il était impensable de remplacer nos livraisons, compte tenu des volumes importants représentés et des délais d’environ 60 jours entre l’achat et la réception.

Puisqu’une des missions premières de notre réseau est d’assurer votre approvisionnement, nous devions surmonter ces obstacles et faire tout en notre pouvoir afin que les navires et leur chargement arrivent à temps pour les semis. Cela a été notre priorité, malgré toutes les embûches qui se dressaient devant nous.

Sur les huit navires prévus initialement, quatre sont ici et deux font encore l’objet de démarches pour permettre leur arrivée à temps. Les deux chargements restants, attendus plus tard ce printemps, proviendront finalement d’autres marchés, une décision incontournable malgré un coût nettement plus élevé, en raison de l’inaccessibilité des fertilisants. En résumé, le dilemme revenait à maintenir coûte que coûte les commandes conclues avant la tombée des sanctions, le 2 mars, et la hausse des prix conséquente, mais dorénavant tarifées, ou bien à les annuler pour peut-être les remplacer à des prix supérieurs dans un contexte de rareté sur les marchés et de délais inconnus, une avenue que nous avons jugée comme hautement périlleuse.

Bien que le tarif apparût initialement comme un moindre mal, il n’en demeure pas moins que nous avons entrepris de multiples efforts pour qu’il soit aboli. De nombreux décideurs politiques ont été sensibilisés à cet enjeu, soit par nos nombreux alliés ou par nous-mêmes. J’ai abordé directement la question avec les ministres Freeland et Bibeau lors de discussions, en soulignant le principe selon lequel les sanctions devraient toujours avoir un effet beaucoup plus important sur le côté russe que sur le nôtre. J’ai de même souligné l’inconvenance de taxer un produit aussi essentiel pour nos producteurs, alors que le gouvernement fédéral affirme que « le Canada est prêt à aider à combler le déficit de la production [alimentaire] mondiale ».

En l’absence d’un message clair du gouvernement, les signaux que nous parvenons à décoder à ce stade-ci tendent à démontrer une certaine compréhension de la nécessité d’indemniser les producteurs. Cela dit, ce tarif que nous devons payer au déchargement doit s’ajouter aux coûts des fertilisants dans l’est du pays. Il s’agit d’une injustice que nous allons continuer de dénoncer tant et aussi longtemps que des indemnisations ne seront pas versées par le gouvernement.

Explorer davantage

  • Sollio Agriculture
  • Groupe BMR
  • Olymel
  • Sollio Groupe Coopératif
  • Coopérative
  • La coopération
  • Agroalimentaire
  • Filière porcine coopérative

Autres suggestions de lecture

La nouvelle fromagerie coopérative de St-Albert inaugurée en 2015, deux ans après l'incendie qui l'a entièrement détruite.
Témoignage et entrevue
Sollio Groupe Coopératif

La fromagerie coopérative de St-Albert

Retour sur l'histoire de la Fromagerie St-Albert de l’Est ontarien, la plus vieille coopérative agricole au Canada.
Par Jean-Pierre Girard
27 août 2025
Le logo complet du média le Coopérateur
Nouvelle
Sollio Groupe Coopératif

Bienvenue sur le nouveau site du Coopérateur!

Le Coopérateur lance sa nouvelle plateforme numérique pensée pour incarner sa mission coopérative et s’imposer comme un média multiplateforme.
Par La rédaction
9 août 2025

Restez à l’affût en vous abonnant à notre infolettre

Abonnez-vous
Back to top

Le Coopérateur

  • À propos
  • Notre équipe
  • Magazine
  • Nos grands dossiers

Contact

  • Nous joindre

Restez à l’affût!

Abonnement à l’infolettre
Logo de Sollio Groupe Coopératif
Coopérateur est publié par Sollio Groupe Coopératif.
Il est l’outil d’information de la coopération agricole québécoise.

Footer legal

  • Politique de vie privée
© 2025 - Coopérateur - Tous droits réservés