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Comparution de Sollio au Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire

Ghislain Gervais et Casper Kaastra ont comparu devant le comité parlementaire pour discuter de l’insécurité alimentaire mondiale au Canada.

Publié le 12 octobre 2022
Nouvelle
Sollio Groupe Coopératif
Bateau transportant des engrais
Un vraquier déchargeant des fertilisants utiles pour l'agriculture canadienne.
Crédit : iStock
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La rédaction

La rédaction réunit des communiqués et des informations diverses pour le Coopérateur.

Ghislain Gervais et Casper Kaastra, chef de la direction de Sollio Agriculture, ont été invités à comparaître, le 5 octobre dernier, devant le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes, dans le cadre d’une étude sur l’insécurité alimentaire mondiale.

Le gouvernement fédéral doit reconnaître l’impact du tarif douanier de 35% s’appliquant sur les fertilisants russes et être un allié afin d’assurer l’approvisionnement de la prochaine saison dans l’Est du Canada.

— Ghislain Gervais, président de Sollio Groupe Coopératif

Ils ont notamment profité de cette tribune, ainsi que par le dépôt d’un mémoire, pour faire valoir tout le travail accompli par le réseau coopératif agricole pour assurer l’approvisionnement de ses producteurs et productrices en fertilisants au printemps dernier, et éviter des pénuries malgré les sanctions imposées sur les fertilisants venant de la Russie.

Rappelons que le prix, les volumes considérables requis ainsi que les contraintes logistiques sont des raisons qui expliquent traditionnellement l’achat de fertilisants en provenance de la Russie pour les producteurs de l’est du Canada.

Ghislain Gervais et Casper Kaastra ont en outre expliqué comment, dans l’est du Canada, les entrepôts d’engrais sont normalement remplis avant la fermeture de la voie maritime du Saint-Laurent afin de disposer de la moitié des quantités d’azote requises pour approvisionner les producteurs lors de la dizaine de jours que dure l’ensemencement au printemps.

L’autre moitié, elle, qui représente plus de 10 bateaux, arrive ensuite à cette période névralgique de l’année dans une séquence très courte juste à temps pour suivre le rythme auquel les entrepôts se vident durant les semis. Cette façon habituelle de procéder, ont-ils avancé, requiert beaucoup de collaboration et de planification des producteurs et de leurs fournisseurs afin d’avoir le produit disponible.

« Il faut en effet savoir qu’en pratique, de très faibles quantités de fertilisants sont produites dans l'est du Canada, a soutenu Ghislain Gervais, ce qui signifie que notre industrie agricole locale dépend fortement des importations provenant de producteurs étrangers. Jusqu'à 55 % des fertilisants importés dans l'est du Canada pendant la saison de réapprovisionnement du printemps proviennent de Russie, principalement de l'urée, des solutions azotées et du phosphore.»

« Cependant, à cause des impacts de la guerre en Ukraine, certains types d’azote ne sont pas disponibles actuellement, a ajouté Casper Kaastra, et les producteurs doivent modifier leurs plans en conséquence. Ainsi l’inquiétude de nombreux producteurs quant à la disponibilité des produits et leurs prix élevés les contraignent à retarder leurs commandes. Conséquemment, sans commandes fermes, nous devons revoir notre stratégie d’approvisionnement pour éviter des ruptures de stock, sachant par ailleurs que notre limite est février 2023 pour éviter l’insécurité alimentaire associée à une baisse de production. » Soulignons qu’il faut compter environ 60 jours entre la conclusion d’un contrat et la livraison des fertilisants par bateau, ce qui explique la nécessité de passer les commandes avant cette date pour qu’elles arrivent à temps pour les semis d’avril.

Les producteurs ont besoin d’avoir la certitude que le gouvernement les soutiendra adéquatement à affronter les grandes fluctuations des coûts des fertilisants, a ajouté Casper Kaastra dans le mémoire que Sollio Groupe Coopératif a déposé au Comité. Autrement, le rendement habituel diminuera ou ils changeront de cultures, ce qui nuira aux exportations canadiennes. Sans utilisation adéquate de fertilisants, des études ont démontré que des baisses de rendement dans les productions de blé (baisse de 40 %), de grains (baisse de 57 %) et de maïs (baisse de 60 %) sont prévues.

Le prix et les volumes disponibles sont donc les raisons qui expliquent l’achat de fertilisants russes, ont fait savoir Ghislain Gervais et Casper Kaastra. Les volumes considérables requis pour approvisionner l’Ontario, le Québec et les provinces maritimes ne se trouvent pas aisément sur les marchés, ni les navires, dans le contexte des sanctions appliquées par de nombreux pays envers la Russie.

« Nous avons dit que nous comprenons et respectons les sanctions imposées à la Russie, a par ailleurs souligné Ghislain Gervais. Cela dit, en cas de nécessité, il faudrait considérer la levée des sanctions sur les fertilisants provenant de la Russie afin d’assurer notre sécurité alimentaire et notre capacité à faire notre part pour nourrir le monde. Notre réseau exporte le savoir-faire agricole et agroalimentaire québécois dans près de 65 pays. »

« D’ailleurs, de nombreuses voix s’élèvent à l’international, dont celle du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, pour donner aux engrais russes un accès sans entrave aux marchés mondiaux, a souligné le président. Le Canada est le seul pays membre du G7, exportateur net d’oléagineux et céréales, à avoir imposé des tarifs douaniers sur les fertilisants. »

« Nous réclamons des politiques claires et cohérentes en vue de la prochaine saison, afin de ne pas nous retrouver dans la même situation périlleuse qu’en mars dernier lors de la tombée des sanctions. Le gouvernement devrait assurer un environnement d’affaires stable et prévisible pour les producteurs de l’est du pays », a conclu Ghislain Gervais.

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