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Boîte à outils pour simplifier sa vie

Notre vie est complexe et surchargée. C’est pourquoi on peut éliminer ou réduire le superflu pour faire de la place à l’essentiel. Voici quelques exemples de catégories sur lesquelles on peut agir, d'après Pierrette Desrosiers, psychologue et conférencière, qui a partagé cette liste d'idées lors de sa conférence « Les femmes en affaires », en mars 2024.

1. Les possessions

Ce sont les objets qu’on possède, les choses concrètes et physiques qu’on peut toucher. Bien qu’ils apportent du plaisir, ils requièrent aussi de la gestion. Par exemple, plus on a de vêtements, plus ils sont difficiles à organiser dans la garde-robe et la commode!

On peut donc agir, entre autres, sur :

  • Les vêtements
  • Le contenu du buffet 
  • Les bibelots
  • La vaisselle et les appareils culinaires
  • Les outils
  • Les papiers qui s’accumulent
  • Les équipements
  • La machinerie


2. Les décisions à prendre

Prendre une décision demande de l’énergie. Plus on doit en prendre, plus on s’épuise! Pour contrer ce phénomène, on peut donc créer des routines, des protocoles ou des systèmes. Le cerveau, sachant d’avance ce qui lui est demandé, n’aura alors pas à trancher sur une nouvelle information. Par exemple, le matin, quand on mange toujours le même déjeuner et que les vêtements sont les mêmes, on conserve de l’énergie pour les autres tâches de la journée.

3. Les loupes ouvertes

Ce sont les choses non réglées qui trottent dans la tête et les listes de to-do qui ne disparaissent jamais. Or, fermer une loupe, et biffer d’un trait un élément de la liste, est bénéfique.

4. Les projets

Il y a une différence entre avoir des projets qui nous stimulent à en avoir trop et devenir désorganisé et stressé. On peut donc abandonner des projets, en réduire l’ampleur et la fréquence, ou les remettre à l’année suivante.

5. Les activités des parents et des enfants

Beaucoup de parents très bien intentionnés veulent donner le meilleur à leurs enfants.  Alors on surcharge les agendas quand on a un peu de temps libre. Certains n’ont pas assez de huit grands-parents pour amener les enfants partout! Enlever des activités permet de reprendre son souffle.

6. Les engagements

Les promesses, l’implication au bénévolat, les réunions : si on dit oui à ça, à quoi dit-on non? Avant d’accepter un nouveau mandant, on peut appliquer la règle de 48 h pour y réfléchir à tête reposée.

7. Les dépenses

Si on a l’argent, tout est beau. Sinon, on doit considérer qu’en le mettant en dépenses à un endroit, on ne le met pas ailleurs. Mieux vaut donc savoir comment on gère réellement notre budget.

  • a. Restaurants et livraisons
  • b. Vêtements
  • c. Véhicules
  • d. Outils
  • e. Développement d’affaires
  • f. Machinerie
  • g. Activités (gratuites ou payantes, de couple, avec enfants, etc.)


8. Les conflits interpersonnels

Il faut choisir les combats qui en valent la peine. Il y a une charge mentale qui est occupée à penser à des conflits qui sont arrivés dans le passé. Apprenez à lâcher prise.

9. Les distractions

Les bruits, la technologie invasive, les alertes, les abonnements : chaque fois qu’un cellulaire sonne, on perd un petit morceau d’énergie qui aurait pu être utilisé ailleurs.

10. Les expériences

On ne peut pas tout faire, tout vivre et tout voir. Il faut choisir. La FOMO, donc la « fear of missing out » devrait devenir la JOMO, la « joy of missing out ».


Bien sûr, il est impossible de s’attaquer à toutes les catégories en même temps. Mieux vaut en choisir une pour commencer, puisque simplifier sa vie, c’est un processus et une démarche, pas une ligne d’arrivée.

Photo : iStock.com | Kostikova


Pour visionner la conférence complète, cliquez ici

Stéphanie McDuff

Stéphanie est Rédactrice et chef de la production numérique pour le Coopérateur. Diplômée de l’Université du Québec à Montréal, elle est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en études littéraires. 

Stephanie.McDuff@sollio.coop

Stéphanie est Rédactrice et chef de la production numérique pour le Coopérateur. Diplômée de l’Université du Québec à Montréal, elle est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en études littéraires.