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La charge mentale : L'esprit surchauffe sans que ça ne se voit

Ginette Lafleur et Martine Fraser de l'ACFA ont présenté leur conférence « Alléger sa charge mentale avant de s’épuiser » lors de la 48e édition du Symposium sur les bovins laitiers.

Publié le 4 décembre 2024
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Martine Fraser et Ginette Lafleur
Respectivement travailleuse de rang et directrice à l'expertise et au contenu à l’organisme Au cœur des familles agricoles (ACFA), Martine Fraser et Ginette Lafleur ont présenté leur conférence « Alléger sa charge mentale avant de s’épuiser » en conclusion de la 48e édition du Symposium sur les bovins laitiers, le 30 octobre dernier.
Crédit : Frédéric Côté
Image de Patrick Dupuis

Patrick Dupuis

Directeur et rédacteur en chef au magazine Coopérateur

Agronome diplômé de l’Université McGill, Patrick travaille au Coopérateur depuis une trentaine d’années.

« Une surcharge mentale nuit à la santé physique et mentale, mais plusieurs moyens de l’alléger sont sous votre contrôle. La charge mentale, ce n’est pas une finalité. Tout commence par en parler », soutiennent Ginette Lafleur et Martine Fraser.

Respectivement directrice à l'expertise et au contenu, et travailleuse de rang à l’organisme Au cœur des familles agricoles (ACFA), Ginette Lafleur et Martine Fraser ont présenté leur conférence « Alléger sa charge mentale avant de s’épuiser » en conclusion de la 48e édition du Symposium sur les bovins laitiers, le 30 octobre dernier.

« La charge mentale, c’est le fardeau invisible de mille et une pensées et responsabilités qui nous encombrent l’esprit, lancent d’entrée de jeu les conférencières. Et le défi, c’est d’en prendre conscience pour mieux la gérer et la répartir plus équitablement. »

Le mal de tête a remplacé le mal de dos, ajoute Ginette Lafleur, rapportant les propos d’un producteur qu’elle a rencontré dans le cadre de ses fonctions à l’ACFA.

Ce n’est pas de tout faire, mais d’avoir à penser à tout

Comme le mentionne Martine Fraser, la charge mentale, c’est une foule de tiroirs ouverts qui provoquent une charge additionnelle de stress. C’est quand on fait la traite et qu’il faut qu’on pense à ne pas oublier :

  • l’achat de moulées
  • la réparation du tracteur
  • la facture du vétérinaire à payer
  • les repas et lunchs à préparer pour la semaine
  • les cadeaux à acheter
  • la prise de rendez-vous chez le médecin
  • le hersage du champ de l’autre côté de la route
  • le formulaire à compléter que demande la MAPAQ
  • la demande pour l’embauche d’un travailleur étranger à envoyer
  • les enfants à aller chercher à la garderie… »

C’est aussi l’accélération du rythme du travail, exacerbé (souvent) par l’ampleur des projets, les échéanciers, les notifications du cellulaire (ou du robot!), et la confiance du public envers l’agriculture qu’on pratique qui s’effrite.

Les signes d’une charge mentale

Ils se manifestent de multiples façons, indiquent les conférencières. « On se sent toujours tiraillés, débordés, fatigués, énumèrent-elles. On a l’impression de toujours courir et de ne pas en faire assez. On se couche en se dressant une liste infinie pour le lendemain. Les difficultés de sommeil se font sentir. C’est le hamster qui s’active 24/7. On oublie de plus en plus de choses. Les erreurs sont plus fréquentes. On n’arrive plus à se couper du travail. On est moins performants. La vie privée et familiale en souffre. »

Selon des études, ajoute Martine Fraser, 45 % des producteurs et productrices agricoles ressentent un niveau élevé de stress. Elle note également que seulement 24 % des producteurs et productrices agricoles ont une cote de stress faible. Cette même étude révèle que les femmes agricultrices sont plus susceptibles de signaler un niveau élevé de stress que les hommes, notamment en raison des finances, de la charge de travail, de l’imprévisibilité de l’industrie, des conflits familiaux et de la relève.

« Les femmes ont également tendance à être plus attentives aux signes de détresse des membres de leur entourage et à banaliser leur propre souffrance », rapporte Ginette Lafleur.

Comment l’alléger, cette charge mentale, avant de s’épuiser?

« Il faut réussir à fermer certains tiroirs, en identifiant bien quelles sont nos sources de stress, et de prendre conscience du poids de tout gérer, de ne rien oublier et reconnaître que l’on souffre d’une charge mentale », poursuit Martine Fraser.

Dresser la liste de ce que l’on a à faire, la communiquer et s’organiser pour se simplifier la vie en triant et en priorisant nos tâches, ajoute la travailleuse de rang. Il est nécessaire de planifier et d’exécuter les tâches, mais on peut aussi en déléguer et en éliminer tout simplement. Se demander objectivement si quelque chose de grave se produira si telle ou telle tâche n’est pas effectuée. Et savoir établir des limites claires et accepter l’imperfection.

Ginette Lafleur recommande d'appliquer la règle du deux minutes, qui consiste à se débarrasser rapidement des petites tâches qui ne prennent que moins de deux minutes à compléter afin de se libérer un peu d’espace mental. Puis on organise et planifie de façon plus méthodique ce qui exige plus de temps.

En travaillant sur une chose à la fois, en limitant les interruptions et en mettant son énergie là où c’est bénéfique, on arrivera à se concentrer sur ce qu’on peut contrôler, soulignent les conférencières. Commencer une tâche et la finir est plus efficace que le multitâches.

« Et n’oubliez pas de prendre de vraies pauses, de décrocher et d’être bienveillants envers vous-mêmes », concluent-elles.

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