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Les niches à veaux : plus que des « cabanes »!

Les niches à veaux modernes offrent confort, santé et mobilité. Leur bon usage maximise l’immunité et l’hygiène des jeunes animaux.

Publié le 12 septembre 2017
Article technique
Bâtiment
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À un prix de détail d’environ 750 $ pour une niche individuelle, l’installation de ces abris a l’avantage indéniable de coûter moins cher que la construction d’une pouponnière.
Crédit : Étienne Gosselin
Image de Étienne Gosselin

Étienne Gosselin

Agronome et rédacteur

Étienne est détenteur d’une maîtrise en économie rurale et œuvre comme pigiste en communications. Il cultive commercialement le raisin de table à Stanbridge East dans les Cantons-de-l’Est.

Les niches d’aujourd’hui atteignent un niveau de sophistication élevé, mais c’est encore leur bonne utilisation qui fait foi de tout, explique le représentant technique de VDK Products, Jean-Bernard Béranger. Pour vous aider à faire de la niche un chalet tout inclus, revisitons un sujet tenu pour acquis!

Bon nombre de producteurs laitiers ne jurent que par les niches, car il n’y a rien comme le grand air pour le bon démarrage immunologique des jeunes animaux – et pour les poumons en plein développement des veaux. « De la naissance à trois semaines, on recommande de loger les veaux en niche individuelle pour limiter les contacts, car leur système immunitaire est encore fragile, explique Jean-Bernard Béranger. Ils peuvent ensuite être logés en niche collective, bonne pour cinq individus, jusqu’à l’âge de trois ou quatre mois. »

Entreprise néerlandaise spécialisée uniquement dans les niches, VDK – de même que son représentant pour l’Amérique du Nord et les pays francophones du monde – propose des produits fabriqués en polyester, un polymère résistant et durable. Ces niches, utilisées là où le mercure indique aussi bien – 40 que + 40 °C, isolent l’atmosphère intérieure, ce qui crée un gradient de température positif l’hiver et négatif l’été, de quelques degrés. « Mais pas de gradient inverse, contrairement aux niches composées de plastique, un conducteur de chaleur ou de froid », indique Jean-Bernard Béranger.

Au-delà de sa composition chimique, il faut souligner l’utilisation appropriée de la huche, qui permettra d’en maximiser la performance. L’erreur la plus fréquente : poser les niches sur un sol meuble (gazon, terre battue, sable ou gravier), où la remontée capillaire de l’humidité nuit aux conditions d’ambiance intérieure. Les surfaces asphaltées ou bétonnées sont donc à privilégier. Elles facilitent en outre le retrait de la litière souillée après chaque bande d’élevage, ainsi que le nettoyage à la laveuse à pression et la désinfection de la surface, pour un assainissement optimal. Pourvues de roues, les niches sont facilement déplaçables pour le récurage.

La disposition de la niche revêt aussi une grande importance. L’orientation de son ouverture vers le sud ou le sud-est permet de contrer les vents dominants et d’exposer l’animal et la litière aux effets sanitaires bénéfiques du soleil. Si un bâtiment fait écran devant les huches, on veillera à les distancer d’au moins six mètres du mur, de manière à éviter les rafales à l’intérieur ou l’effet réfléchissant des rayons UV (si le bâtiment est de couleur claire).

À un prix de détail d’environ 750 $ pour une niche individuelle, l’installation de ces abris a l’avantage indéniable de coûter moins cher que la construction d’une pouponnière ou l’aménagement d’une section réservée à l’élevage des tout-petits. En incluant les niches, une source d’éclairage, une source d’eau, un local technique où entreposer les aliments et une dalle de béton sous les abris, Jean-Bernard Béranger estime le coût de l’élevage en niche à 875 $ par veau, soit deux à trois fois moins qu’en bâtiment.

Et le bien-être animal? Les niches entourées d’enceintes métalliques permettent de ne pas attacher les veaux, qui peuvent se voir et même, si on rapproche les abris individuels, avoir des contacts « et se donner des bisous », blague le Français.

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