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La fertilisation organique, pour des sols et un portefeuille en santé

Viridis Environnement valorise les matières résiduelles fertilisantes pour un apport en matière organique et des économies substantielles.

Publié le 19 février 2025
Publireportage
Agroenvironnement
Montagne de fertilisant organique
Crédit : Elze photos
Logo de Viridis environnement

Présenté par Viridis Environnement

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Nancy Malenfant

Collaboratrice

Nancy est détentrice d’une maîtrise en gestion et gouvernance des coopératives de l’Université de Sherbrooke ainsi que d’un diplôme d’agriculture. Elle travaille chez Viridis Environnement.

Apport en matière organique et économies substantielles : voilà les deux principales raisons pour lesquelles Steeve Côté et ses associés de Groupe Duo-Lait réservent une place de choix aux fumiers et aux matières résiduelles fertilisantes dans leur stratégie de fertilisation.

« La matière organique que les matières résiduelles fertilisantes (MRF) contiennent contribue grandement à la structure du sol, affirme Steeve Côté. Ils renferment aussi beaucoup d’éléments mineurs, comme le soufre, que les agronomes recommandent pour améliorer la santé et le rendement des cultures. »

Groupe Duo-Lait, dont le siège social se situe à Saint-Rosaire, dans le Centre-du-Québec, cultive 1700 ha (4200 acres) de grandes cultures répartis dans plusieurs municipalités de la région. Le fumier animal, fertilisant organique prisé, est une denrée rare dans les environs. Steeve Côté, qui ne possède pas lui-même d’animaux, profite toutefois d’ententes avec quelques éleveurs du coin (volaille, porc, veau de lait) pour valoriser fumiers et lisiers dans ses champs. Or, la quantité reçue ne suffit pas étant donné la superficie importante de ses terres.

C’est ici que les MRF entrent en scène. « Je complémente avec des matières résiduelles fertilisantes partout, sauf dans les céréales d’automne, explique Steeve Côté. Les besoins de fertilisation restants sont comblés avec des engrais minéraux, principalement de la potasse. »

Même s’il n’a jamais calculé formellement le montant auquel s’élèvent les économies sur les achats d’engrais qu’il réalise grâce aux MRF, le producteur sait qu’il économise « beaucoup » d’argent. En s’adonnant à un petit exercice de calcul mental rapide à l’intention du Coopérateur, il estime épargner entre 80 000 $ et 100 000 $ annuellement sur l’achat d’engrais.

Convaincu et convaincant

Groupe Duo-Lait possède un centre de grains ainsi qu’un plan de séchage. De plus, l’entreprise effectue du transport et des travaux à forfait pour plusieurs producteurs de la région. Les occasions de propager la bonne nouvelle à propos des MRF sont donc nombreuses. Et Steeve Côté sait exactement de quoi il parle, car il a travaillé chez Viridis Environnement de 2010 à 2016 avant d’acquérir Groupe Duo-Lait avec sa conjointe, Mélanie Lachance, et un investisseur associé, Groupe Pangea. Les deux fils de Steeve et Mélanie, Yanik et Tommy, se sont depuis joints à l’entreprise.

« Les agriculteurs sont des mémères, lance Steeve Côté à la blague. Quand un voisin essaie quelque chose, ils vont immédiatement lui demander si ça fonctionne et combien ça coûte! Mes clients me posent donc souvent des questions sur les MRF. Plusieurs ont même finalement décidé de les essayer », affirme-t-il.

Le site de Groupe Duo-Lait à Saint-Rosaire dispose de plusieurs structures d’entreposage, vestiges du passé laitier de l’entreprise. Celles-ci ont été mises à contribution pour le stockage de MRF. La fosse à fumier accueille des boues municipales chaulées tandis que les silos fosses reçoivent la chaux fabriquée selon un procédé à recirculation par voie sèche (CDS). Cet amendement chaulant est généralement appliqué en post-récolte des céréales pour réguler le pH. Certaines des boues sont aussi livrées directement au champ au moment de l’épandage.

Steeve Côté est à ce point convaincu des avantages des MRF qu’il a récemment établi un partenariat avec Viridis Environnement pour la construction d’une fosse supplémentaire située sur une des terres qu’il exploite. Cette structure d’une capacité de 3900 m3 servira à stocker différentes MRF destinées à l’entreprise.

Fertiliser les sols sans improviser

Dans la mise en œuvre de sa stratégie de fertilisation, l’entreprise bénéficie de l’accompagnement de professionnels. La représentante de l’équipe de Services agroenvironnement technico-économique et géomatique (SATEG) de VIVACO groupe coopératif, Mélanie Houle, et la conseillère technique de Viridis Environnement, Roxanne Béliveau, accompagnent Steeve Côté en ce qui concerne les aspects logistiques, techniques et réglementaires. Les deux conseillères travaillent en étroite collaboration. « Ce sont elles qui me confirment si ce que j’envisage pour ma fertilisation est possible ou non », précise Steeve Côté.

Le recyclage agricole de MRF est assujetti à un cadre normatif et réglementaire très sévère qui vise à protéger la santé et la sécurité du public et de l’environnement. La division des Services agronomiques de Viridis Environnement, principal gestionnaire de matières fertilisantes au Québec, effectue une grande partie du travail de conformité. Ses agronomes déposent les avis de projet prescrit au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). Ils produisent également le plan agroenvironnemental de recyclage des matières résiduelles fertilisantes (PAER) qui sera transmis à Mélanie Houle de VIVACO groupe coopératif pour la production du plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF).

Mythes et réalités

Les craintes dont font l’objet les MRF, principalement celles associées aux biosolides municipaux, n’ont pas empêché le recyclage agricole de gagner des adeptes. Mélanie Houle estime que dix pour cent des clients dont elle gère la fertilisation en utilisent dorénavant dans leur ferme. La conjoncture agricole régionale n’y est certainement pas étrangère, selon elle. « Beaucoup de producteurs ont abandonné la production laitière tout en continuant de cultiver leurs terres, raconte-t-elle. Ils cherchent donc une solution de rechange aux fumiers pour amener de la matière organique au champ et nourrir les microorganismes du sol. »

Les livraisons et les épandages de MRF génèrent assurément des odeurs. Mais Steeve Côté croit que cet inconvénient est négligeable en comparaison aux bénéfices retirés. « Oui, ça pue, mais quand ça pue, ça pousse », affirme-t-il, pince-sans-rire. Il s’empresse cependant d’ajouter : « Nous tenons tout de même compte de la sensibilité des voisins en incorporant rapidement les MRF au sol après l’épandage. »

À ceux qui craignent la présence de contaminants dans les MRF, le producteur a une réponse toute prête : « Toutes les MRF recyclées ont été analysées et répondent aux normes établies. Si ce n’était pas le cas, elles iraient à l’enfouissement. D’ailleurs, personne ne se questionne sur la composition des fumiers, dont l’analyse n’est pas obligatoire. Ils pourraient tout autant contenir des antibiotiques ou d’autres contaminants que les MRF », soulève-t-il.

Sa conseillère de chez Viridis Environnement précise : « Plusieurs des métaux et oligo-éléments contenus dans les MRF sont utiles à la culture. Leur présence est donc acceptable tant qu’elle demeure dans les limites qui sont prescrites », argue Roxanne Béliveau.

Elle croit que les appréhensions des producteurs qui craignent les MRF de source municipale (c’est-à-dire les boues d’épuration) proviennent d’une méconnaissance du procédé de traitement des eaux. « La phase de dégrillage retire les corps étrangers et les étapes ultérieures permettent d’obtenir une matière uniforme et de qualité. Nous sommes toujours à l’écoute des commentaires des agriculteurs. S’ils ne sont pas satisfaits de la qualité du produit, nous allons travailler en amont avec les générateurs de MRF pour remédier à la situation », conclut-elle.

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