Blé d’automne : comment évaluer la survie au printemps
Évaluez la survie du blé d’automne et ajustez la fertilisation pour maximiser le rendement après un hiver rude.
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Après un hiver plutôt rude et enneigé, une visite dans les champs de blé d’automne sera de mise afin d’évaluer le taux de survie et la stratégie de fertilisation.
Évaluation de la survie
Ne vous fiez pas à la couleur du feuillage, déterrez plusieurs plants. Y a-t-il présence de pourriture sur la couronne et les racines? Y a-t-il de nouvelles racines en formation?
- Si le blé a survécu, vous verrez des racines blanches sortir de la couronne.
- Si la population est bonne, vous devriez obtenir un décompte d’au moins 12 à 15 plants par pied carré.
Conserver ou resemer?
À moins de neuf plants, validez le nombre de talles : s’il est supérieur à 30 au pied carré, conservez le champ.
À moins de 30 talles, le rendement est fortement compromis. Prévoyez l’implantation d’une autre culture.
S’il y a quelques plaques mortes dans le champ, pas de panique. Si la superficie de ces plaques où le blé n’a pas survécu est inférieure au quart de la superficie totale du champ, le rendement sera satisfaisant.
Déterminer le potentiel de productivité
Donc si 75 % du champ a bien survécu, le champ a le potentiel de produire un bon rendement.
De façon générale, on peut appliquer une fertilisation avec la moitié de l’azote appliqué au printemps rapidement disponible, et l’autre moitié fractionnée au stade premier nœud. Ou, encore mieux, la moitié de l’azote est appliquée au printemps sous forme protégée avec le FRN.
Si la population est faible et que le nombre de talles est, aussi, peu élevé, ne retardez pas pour appliquer votre fertilisation. Dès le verdissement, une application d’azote adéquate a le potentiel d’augmenter le rendement. Consultez votre expert-conseil pour la solution la mieux adaptée à votre situation.