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Volaille : premier transfert non apparenté

Un transfert non apparenté entre Benoît Fontaine et Pascal Monnier assurera la continuité d’une entreprise avicole en pleine évolution.

Publié le 25 septembre 2018
Reportage de ferme
Gestion
volaille - premier transfert non apparente4
Pascal Monnier, relève désignée, Benoît Fontaine, ses deux filleuls et ses parents, Lucille et Marcel.
Crédit : Patrick Dupuis
Image de Patrick Dupuis

Patrick Dupuis

Directeur et rédacteur en chef au magazine Coopérateur

Agronome diplômé de l’Université McGill, Patrick travaille au Coopérateur depuis une trentaine d’années.

Benoît Fontaine n’a pas d’enfants, mais il veut que l’on prenne soin de son bébé. Il a trouvé en Pascal Monnier le tuteur parfait pour réaliser cette délicate et complexe tâche au cours des deux prochaines décennies. Jusqu’à la majorité du petit, quoi!

Benoît Fontaine désire que l’on s’occupe de son exploitation avicole de Stanbridge Station, en Montérégie. Son bébé, né en 1998.

La Ferme avicole Benoît Fontaine est la première au Québec à amorcer un transfert à une relève non apparentée en aviculture. Pascal Monnier, gérant de l’entreprise depuis trois ans, en est le repreneur désigné. Fier et débordant d’enthousiasme.

Le défi est de taille et passionnant. Les deux sites de l’exploitation, fondée en 1970 par les parents de Benoît – Marcel et Lucille –, produisent 2,6 millions de poulets et plusieurs dizaines de milliers de dindes par année. Benoît échelonnera le transfert de l’entreprise sur une vingtaine d’années.

Vif d’esprit, bon vivant, blagueur, l’aviculteur de 43 ans, qui s’est lancé en production il y a 20 ans en prenant la relève, fait preuve d’une ardeur contagieuse et inspire confiance. Il s’égaye autant à produire du poulet qu’à présider, depuis 2016, Les Producteurs de poulet du Canada.

« Mes occupations de président me retiennent à l’extérieur 150 jours par année, souligne-t-il. J’avais besoin de quelqu’un de capable de gérer les sept employés et 10 bâtiments d’élevage de mon entreprise. Je suis très heureux et super fier que la ferme continue avec quelqu’un de qualité et que j’ai choisi. »

Né dans une ferme laitière, Pascal s’est découvert un fort engouement pour l’aviculture en commençant à travailler avec Benoît en 2014. Il a été « contaminé » par l’enthousiasme de ce dernier. Voyant le talent dont Pascal faisait preuve, Benoît l’a promu directeur général. Puis, tout a déboulé. Ses parents, Daniel et Rose-Marie, l’appuient financièrement dans ce grand projet de vie. « Son rêve devient réalité, c’est magnifique », souligne Rose-Marie.

Le Groupe Benoît Fontaine comprend trois entreprises évoluant en synergie : le Complexe avicole Stanbridge, la Ferme avicole Benoît Fontaine et les Volailles Monnier (l’entreprise que Pascal a fondée).

La mission? Élever du poulet de la façon la plus humaine qui soit et répondre aux besoins des consommateurs. Ces derniers en redemandent. La consommation canadienne par personne est de 33 kg. « La nouvelle stratégie des Producteurs de poulet du Canada vise encore plus haut, révèle le président. C’est la protéine préférée au pays. On est sur la plus haute marche du podium. Mais il nous faut rester vigilants, même si dans mes rétroviseurs et sur mon écran radar, je ne vois aucun “ennemi” poindre à l’horizon pour nous détrôner. »

Le Groupe Benoît Fontaine mise sur cette tendance favorable. Le 10e poulailler (trois niveaux de 365 pi sur 40), mis en production en novembre 2017, est on ne peut plus techno et permet l’élevage de 75 000 oiseaux par lot. Un 11e, identique, sera construit en 2019.

Des défis

L’agriculture ne vient pas sans son lot d’inquiétudes. Pascal est malgré tout confiant que les quotas sont là pour rester. Benoît aussi, bien au fait des négociations de l’ALENA et du PTPGP.

Élever ses propres oiseaux fait monter la pression d’un cran, admet Pascal. « C’est une grosse roue qui vient de partir, mais j’ai le bagage pour réussir. »

« Se lancer dans le poulet, c’est complexe, dit Benoît. Pascal a de l’expérience. Ce ne sera pas stressant sur le plan zootechnique. Un peu plus financièrement. Il doit faire ses classes et devenir aussi bon ou meilleur que nous. »

Pascal et Benoît énumèrent d’autres défis qui pointent à l’horizon : accroître l’efficacité, abaisser les coûts de production, pratiquer l’élevage sans antibiotiques.

L’aviculteur ne pense pas qu’à ses volailles et aux consommateurs. Ses employés sont également au cœur de ses préoccupations. Benoît ne connaît aucun problème de rétention de main-d’œuvre et il n’attendra pas d’en avoir avant d’agir. C’est pourquoi il a construit ce qu’il appelle en blaguant le « Poules Palace », le nouveau siège social de l’entreprise. Un bâtiment multiusage de deux niveaux comprenant gymnase, cuisine, salle de réception, bar et terrasse, ainsi que les bureaux de Benoît et de Pascal. Tout pour contribuer au bonheur du personnel.

Benoît ne tarit pas d’éloges envers les jeunes. « J’ai confiance en eux, j’en suis fier, et c’est pourquoi je veux donner au suivant », dit-il. Le bébé est entre bonnes mains!

Cet article est paru dans le Coopérateur de septembre 2018.

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