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Les porcs continuent de grossir à la ferme malgré la COVID-19

La COVID-19 a un impact sur les entreprises agricoles, c'est le cas de la Ferme J. P. Vermette et Fils.

Publié le 21 mai 2020
Reportage de ferme
Gestion
La famille Vermette
Le clan Vermette. Caroline gère l’entreprise avec l’aide de ses frères Mathieu et Philippe ainsi qu'un cousin, Alexandre (absent sur la photo). Comme activité en ces temps de pandémie, les enfants ont ramassé des roches!
Crédit : Nicolas Mesly
Image de Nicolas Mesly

Nicolas Mesly

Journaliste

Nicolas est journaliste et agroéconomiste. Auteur, conférencier, documentariste, il pour le Coopérateur.

Saint-Simon. « Nos animaux continuent de grossir ! », constate Caroline Vermette, qui gère la Ferme J. P. Vermette et Fils avec son père, ses deux frères et un cousin. L’entreprise familiale de type naisseur-finisseur écoule 35 000 porcs par année. Et 1200 sont en attente d’être abattus à cause de la pandémie.

Les employés d’abattoirs du Québec ont été durement frappés par la COVID-19 dont celui d’Olymel à Yamachiche, fermé durant deux semaines. Quelque 100 000 porcs sont en attente sur les fermes du Québec, mais ce chiffre a augmenté à 121 000 bêtes cette semaine en raison de la fermeture des abattoirs, le lundi 18 mai, Fête des Patriotes.  

« Nous devons protéger nos employés et nous avons dû instaurer des mesures de distanciation et autres protections, ce qui a ralenti l’abattage. Nous opérons aujourd’hui à 95 % de nos capacités », explique le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault.

La COVID-19 a bouleversé le marché de la viande et provoqué un prix du porc en yoyo. « Dans la semaine du 12-18 avril, le prix était de 125,73 $/100 kg. Dans la semaine du 10-16 mai, il était de 237,90 $/100 kg pour un animal d’indice 100 », indique Caroline Vermette.

L’éleveuse explique ce soudain écart de prix de plus de 100,00 $ par tête par les problèmes de main-d’œuvre engendrés par la pandémie dans les abattoirs américains, et par la forte demande de la Chine.

Le marché nord-américain de la viande de porc est fortement intégré. Et le prix que touche les éleveurs québécois est depuis peu basé sur le cutout américain, c’est-à-dire le prix de différentes coupes de viande et pas seulement sur le poids carcasse. Mais la COVID-19 a changé la donne.

« Il nous est difficile de faire des coupes à valeur ajoutée, et nous avons privilégié l’abattage des porcs », poursuit Richard Vigneault. Ce dernier ajoute qu’il ne fera aucun commentaire sur le prix du porc payé aux éleveurs par les abattoirs, parce que le dossier en litige est devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires. Celle-ci doit statuer sur une nouvelle formule de prix combinant le prix carcasse et le cutout la semaine prochaine.

Vivre avec les soubresauts du marché

« J’ai grandi avec les crises successives et le prix cyclique de la production porcine. La COVID-19 en est une autre à travers laquelle il nous faut passer », dit Caroline Vermette. Celle-ci détient un diplôme de technologie en production animale de l’ITA de La Pocatière, les études étant « une exigence parentale » avant de prendre la relève.

« Nous sommes plus à l’abri des aléas du marché que bien des producteurs parce que nous fabriquons notre propre moulée », explique son père Réjean Vermette. L’entreprise possède 800 ha de terre qui permet de disposer du lisier des animaux et d’être autosuffisant à 60 % de maïs grain.

Pour aider à éponger les pertes encourues par la COVID-19, tant par les producteurs de porc que les abattoirs, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé au début du mois de mai une aide totale de 252 M$ au secteur agricole.

Du montant annoncé, une somme de 77,5 millions $ est destinée à aider les abattoirs. Et parmi les 125 millions $ destinés aux éleveurs de bovins et de porcs, une somme de 50 millions $ servirait aux producteurs porcins pour les aider à absorber les coûts de gestion. Mais pour le moment, les Vermette n’ont aucune idée comment cette aide va percoler jusqu’à la ferme.

Un début de déconfinement

« Au début de la pandémie, on avait la peur au ventre! » dit Caroline. Rentrée de vacances en Jamaïque en pleine crise, elle n’a pu reprendre le travail physiquement au bureau que le 30 mars, après une quarantaine. Entre temps, il fallait gérer les normes de sécurité imposées par la COVID-19, distanciation de deux mètres, lavage de mains, etc., au sein de la famille, mais aussi avec les 15 employés, dont trois Guatémaltèques, ainsi que les livreurs et camionneurs.

Les autorités ont permis un peu plus de proximité cette semaine pour les familles, et les enfants du clan ont repris l’école. Chose certaine, en plus de la conférence de presse du premier ministre François Legault sur l’évolution de la COVID-19, père et fille vont suivre les négociations en cours du prix du porc et le rythme d’abattage des abattoirs.

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