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Ferme J.C. Prémont et fils : l'oignon de l’île d’Orléans en plein essor

À l’Île d’Orléans, la Ferme J.C. Prémont et fils cultive l’oignon avec innovation, durabilité et rigueur agronomique.

Publié le 1 mars 2023
Reportage de ferme
Relève
Jean, Frédéric et Jean-Claude Prémont
Jean, Frédéric et Jean-Claude Prémont voient à la constante optimisation de la production de la Ferme J.C. Prémont et fils.
Crédit : Tristan Cloutier
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Tristan Cloutier

Agronome et expert-conseil en productions végétales chez Avantis Coopérative

L’oignon s’enracine de plus en plus sur l’île d’Orléans avec la Ferme J.C. Prémont et fils, qui s’est lancée dans l’aventure il y a quatre ans. Malgré une différence de chaleur notable avec les grandes régions productrices d’oignons, les Prémont tirent leur épingle du jeu en misant sur des essais continuels et l’optimisation de leur pratique.

Basée à Sainte-Famille-de-l’Île-d’Orléans, l’entreprise agricole est dirigée par Éric Prémont, Jean Prémont et son fils, Frédéric. La famille cultive la terre depuis plus de cinq générations. « On a toujours été là! » blague le père de Jean, Jean-Claude Prémont.

En quatre ans, les superficies ont considérablement augmenté, signe des résultats positifs obtenus par l’entreprise. « La première année, on a testé 15 acres, puis 25 la deuxième, 34 la troisième et 40 acres cette année, dit Frédéric Prémont. L’augmentation suit les résultats. »

« On fait de l’oignon jaune, ajoute Jean Prémont. On a essayé le rouge, mais avec notre saison, le jaune garde une meilleure qualité en entrepôt. On se concentre sur celui-là. L’opportunité de faire des oignons s’est présentée lorsqu’un producteur de l’île [d’Orléans] a cessé d’en produire. On a racheté de l’équipement et on s’est lancés. On savait que ça marchait ici et qu’on pouvait le faire. C’est un moyen de partager le risque avec les autres cultures, de ne pas mettre nos œufs dans le même panier. En plus, comme nous entreposons les oignons, ça permet de faire rentrer des revenus dans les temps plus calmes et de donner de l’ouvrage à notre main-d’œuvre. C’est plus le fun pour eux. »

Améliorer les pratiques chaque année

Parmi les tests effectués aux champs, des superficies sont irriguées au goutte-à-goutte et d’autres aux gicleurs. « On irriguait à l’aide de canons, mais il y avait de la perte, explique Jean Prémont. La pression est forte et ça pouvait affecter nos plants. Le gros avantage du goutte-à-goutte, c’est aussi qu’on peut aller placer l’engrais lorsque la plante en a vraiment besoin, et au fur et à mesure que la saison avance, on peut réagir. » La ferme se fie aux résultats d’analyses foliaires pour faire des ajustements, en plus d’un calendrier de besoins. Les champs irrigués aux gicleurs reçoivent une fertilisation granulaire totale, et les résultats de la saison en cours permettront de comparer s’il y a une différence de rendement entre les techniques.

Des parcelles ont aussi été consacrées à la recherche d’une profondeur idéale de semis qui mènerait à une levée la plus rapide possible, sans toutefois nuire à la bonne germination. La ferme évalue aussi différents écartements de rangs et espacements de semis, en quête d’un meilleur calibre. « Le nerf de la guerre, c’est le calibre, affirme Frédéric Prémont. On veut du gros calibre et le moins de rejets [oignons déclassés en raison de leur petite taille] pour obtenir le meilleur prix de vente possible. En plus, on travaille sur la qualité du lit de semences et on regarde pour commencer nos plants en serre et obtenir des oignons vendables plus rapidement dans la saison. Une chose est sûre, il y a plusieurs défis techniques. »

Les producteurs utilisent depuis trois saisons les services de captation de spores du programme AIR pour leur production de pommes de terre, et ils ont décidé d’incorporer des appareils dans l’oignon. L’entreprise installe des compteurs de spores dans les champs visés, et des relevés hebdomadaires sont réalisés pour comptabiliser les pathogènes. Cela permet à la Ferme J.C. Prémont et fils d’évaluer ses risques et d’ajuster sa stratégie phytosanitaire, en collaboration avec son expert-conseil d’Avantis, l’agronome Bertrand Lauzière. « On surveille la présence de spores liées à plusieurs maladies, dont le mildiou de l’oignon, qui est un ennemi de culture important, et ça nous permet de mieux cibler les applications de fongicide », explique l’agronome.

En plus de cette technologie, les champs sont inspectés une à deux fois par semaine. « On a une année plutôt tranquille côté maladies, dit Frédéric Prémont. Il y a une faible pression des thrips, mais on suit ce qui se passe aux champs et on est en mesure de réagir. »
La Ferme J.C. Prémont et fils cultive cette saison 550 acres de soya, 300 acres de pommes de terre, 40 acres d’oignons, 150 acres de maïs-grain, 250 acres de blé et un peu de bleuets en corymbe. Son gagne-pain principal se trouve être la pomme de terre. Ce sont spécialement les terres plus légères qui sont ciblées dans la rotation de cultures pour les oignons.

« La run d’oignons de l’île »

C’est auprès de Gaétan Rouleau, de la Ferme des Pionniers, que les Prémont ont acquis de l’équipement et la possibilité de cultiver l’oignon. En 1995, Gaétan Rouleau avait tenté l’oignon jaune sur deux acres, un projet issu de discussions avec l’agronome Daniel Bergeron. « Nous avons commencé avec deux acres et nous avons augmenté tranquillement nos superficies d’année en année, raconte Gaétan Rouleau. Au début, on récoltait nos oignons et c’est ma mère qui allait les vendre au marché. » La culture de l’oignon venait assurer un revenu régulier à l’entreprise en raison des livraisons ponctuelles échelonnées sur une bonne partie de l’année.

« On cultivait l’oignon jaune surtout, ajoute-t-il. On faisait des tests de variétés chaque année. Nous avons même eu de l’oignon rouge pendant quelque temps, mais la variété qui arrivait le mieux à terme pour notre territoire a été discontinuée, et nous avons arrêté le rouge par après. » Gaétan Rouleau, qui produit majoritairement de la pomme de terre, estime que l’île d’Orléans a le climat pour rendre à terme les oignons, mais que la marge de manœuvre est plus faible qu’en Montérégie, par exemple.

La Ferme des Pionniers a été dans l’aventure de l’oignon pendant 24 ans, mais a décidé de se concentrer sur ses autres cultures. « Au début, j’ai accompagné les Prémont pour leur donner un coup de main, mais sur la régie, on s’appelle pour des conseils et du fine tuning. »

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