Aller au contenu principal

Marché de la viande : De grands changements en vue chez Olymel

Olymel s’est retrouvée à l’avant-plan de la tourmente du secteur porcin. La division de Sollio Groupe Coopératif a dû prendre des décisions difficiles pour recouvrer la rentabilité, ce qui s’est traduit par la fermeture de plusieurs usines. Selon Yanick Gervais, président-directeur général d’Olymel, l’entreprise est désormais en bien meilleure position.

Ceci est le cinquième article d'un dossier de six. Écoutez l'épisode du Coopérateur audio sur le dossier.

« On a traversé une crise importante, mais on a réussi à en sortir plus fort. On a maintenant un modèle qui est beaucoup plus adapté à nos besoins. Il fallait positionner nos capacités opérationnelles, revoir nos processus et mettre les bons systèmes en place. »

Olymel achève l’amélioration de ses activités et s’est installée dans un nouveau siège social à Boucherville. « L’entreprise a également entrepris un virage marketing qui s’articule sur un certain nombre de piliers représentés notamment par le maintien de la qualité du produit, une stratégie orientée davantage vers le client et l’innovation comme vecteur de croissance, déclare Véronique Simard, alors vice-présidente, marketing et innovation.

L’entreprise s’est attelée à un grand chantier sur son image, sa marque et ses produits. L’équipe marketing a présenté à la mi-novembre les cinq marques conservées pour représenter la marque et ses nouveaux positionnements.

Quatre grandes tendances en consommation dictent les comportements, explique Véronique Simard. Elles s’articulent autour du besoin pour des produits commodes et de l’augmentation de l’importance de prendre du temps pour soi. De plus, la démographie marquée par l’immigration, les goûts plus exotiques, la jeune génération épicurienne qui désire bien manger de manière abordable et l’aspect santé, qui comprend la hausse de l’attrait des aliments d’origine locale et de la viande élevée sans hormones. « On a la chance d’avoir des protéines perçues comme étant santé », dit-elle. Pour se démarquer, Olymel a l’intention de tirer profit des appellations connues dans le bœuf pour les transposer dans le porc, avec des pièces plus petites, comme la bavette de porc.

Le virage marketing s’accompagne d’une image renouvelée pour Olymel. « Le logo actuel d’Olymel a 35 ans. Il est en fait le logo de Taillefer, auquel on a enlevé le nom et qui a été décliné en deux couleurs différentes depuis. On a remarqué que le lien entre le logo et le produit n’était pas clair pour les consommateurs », explique Yanick Gervais.

Photo : iStock.com | narvikk



Lisez tout le dossier « Protéines animales : Un marché effiloché! » :

  1. Protéines animales : Un marché effiloché!
  2. Marché de la viande : Des tendances à l’œuvre
  3. Viande, pandémie, virus et géopolitique
  4. Des élevages en évolution
  5. De grands changements en vue chez Olymel
  6. Un optimisme prudent à l’horizon pour le marché de la viande

Céline Normandin

QUI EST CÉLINE NORMANDIN
Détentrice d’une maîtrise en science politique, Céline est journaliste-pigiste auprès du Coopérateur. Et ce n’est pas par hasard si elle se retrouve aujourd’hui à couvrir le secteur agroalimentaire puisqu’elle a grandi sur une ferme laitière. Sa famille est d’ailleurs toujours active en agriculture. 

celine.normandin@videotron.ca

QUI EST CÉLINE NORMANDIN
Détentrice d’une maîtrise en science politique, Céline est journaliste-pigiste auprès du Coopérateur. Et ce n’est pas par hasard si elle se retrouve aujourd’hui à couvrir le secteur agroalimentaire puisqu’elle a grandi sur une ferme laitière. Sa famille est d’ailleurs toujours active en agriculture.