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Grève ferroviaire : des impacts majeurs pour le secteur agroalimentaire

Dans une lettre d'opinion, des groupes agroalimentaires alertent sur les effets d’une grève ferroviaire imminente et appellent à une intervention gouvernementale.

Publié le 21 août 2024
Nouvelle
Affaires
Train CN
Crédit : iStock.com | Greenseas
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La rédaction

La rédaction réunit des communiqués et des informations diverses pour le Coopérateur.

À titre de groupes représentatifs du secteur agricole et agroalimentaires québécois, nous souhaitons tirer la sonnette d’alarme concernant la possibilité imminente d’une grève des travailleurs des chemins de fer, notamment du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) et du Canadien National (CN).

Ce conflit de travail menace non seulement l’existence d’un maillon vital de notre chaîne d’approvisionnement, mais il a aussi des répercussions indéniables sur notre économie et nos ruralités. En effet, plus de 9 000 travailleurs pourraient cesser le transport ferroviaire à compter de ce jeudi, entraînant un ralentissement des livraisons d'importantes denrées agricoles et alimentaires.

Les conséquences économiques d’une telle grève s’ajouteraient à une inflation déjà préoccupante pour les entreprises du secteur, déjà fragilisées par les impacts des crises récentes. Les clients, qu’ils soient détaillants ou consommateurs, ressentiraient éventuellement les effets de ce blocage, avec une hausse inévitable des prix sur certaines catégories d’aliments et selon la durée d’un tel arrêt de travail, des pénuries éventuelles possibles des produits de base.

Le transport ferroviaire est essentiel au bon fonctionnement de notre industrie agroalimentaire. Chaque jour, une quantité considérable de produits, d’intrants et de matières premières est déplacée sur nos rails. Les conséquences d’un arrêt auront des conséquences importantes : pénuries d’aliments pour nourrir le bétail; enjeux de bien-être animal; retards dans la mise en marché des récoltes et une augmentation inévitable des coûts pour les producteurs; bris d’approvisionnement d’intrants de base servant à la fabrication d’aliments tels céréales, farine, etc., en plus d’avoir des impacts importants sur nos exportations ce qui se répercuterait sur toute une industrie et éventuellement sur les consommateurs.

Aussi, l’impact d'un arrêt prolongé serait catastrophique, non seulement pour notre secteur, mais également pour la réputation du Canada sur les marchés internationaux. Après de nombreux défis récents liés à des blocages ferroviaires et à des grèves, nous ne pouvons pas nous permettre un nouveau coup dur qui pourrait entamer la confiance des partenaires commerciaux et des clients.

Nous appelons donc le gouvernement fédéral à intervenir rapidement pour encourager le dialogue entre les parties concernées et éviter un bris de service. Les précédentes crises ont montré que la collaboration et la concertation sont essentielles pour la prospérité de notre secteur. Nous demandons également la mise en place de mesures spécifiques afin de protéger les intérêts de notre chaîne d'approvisionnement.

Il est crucial que nos décideurs politiques prennent la mesure de l’urgence de la situation. Le Québec a la réputation d’être un partenaire fiable sur la scène internationale, et nous ne pouvons pas laisser un conflit de travail saper cette image.

Ensemble, agissons pour assurer un avenir solide et sécuritaire pour notre secteur agroalimentaire, pour le bien-être des producteurs, transformateurs d’aliments et de boissons, des consommateurs et de l’ensemble de la population québécoise. La résilience de notre économie en dépend.

Sylvie Cloutier
Présidente-directrice générale
Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ)

Martin Caron
Président général
L’Union des producteurs agricoles (UPA)

Richard Ferland
Président
Sollio Groupe Coopératif

Sébastien Lacroix
Président-directeur général
Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC)

Cet article est paru dans le Coopérateur de août 2024

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