Dès l’enfance, Maggie a montré un grand intérêt pour le monde des insectes. Au cégep, elle choisit le programme de sciences de la nature, puis poursuit ses études à l’université.
C’est à la suite de nombreux échanges avec le conseiller en orientation, qui lui suggère de faire un DEP, qu’elle se dirige vers un programme concret, soit l’agronomie, pour approfondir son réel intérêt : les insectes.
Son parcours
Durant son baccalauréat, Maggie décide de se diriger vers la spécialisation végétale, où se retrouve la totalité des cours d’entomologie (étude des insectes). Diplômée en 2009, elle travaille quelques années avec le MAPAQ et continue ses recherches sur les fourmis, un insecte présentant de très grandes similarités avec l’abeille, puisque les deux sont de la même famille. En discutant avec des collègues, elle décide de suivre un cours en apiculture à Lévis, puis fait l’achat de deux ruches et de matériel pour en prendre soin.
Ce qui était au départ un passe-temps s’est au fil du temps transformé en passion. Maintenant, Maggie travaille à temps plein dans sa ferme apicole, avec trois employés à temps plein durant la saison estivale, tout en continuant d’offrir à l’industrie apicole ses compétences d’agronome. Son entreprise est parmi les rares qui se spécialisent en production de reines-abeilles, contribuant par le fait même à la survie des ruches québécoises grâce à la sélection minutieuse des meilleures génétiques adaptées à nos hivers. Maggie est une vraie passionnée, puisqu’en plus de gérer son entreprise, elle terminera à l’automne 2022 une maîtrise en biologie.
Rayons de miel
On retrouve actuellement plus ou moins 350 ruches et 150 nucléus dans la ferme apicole de Maggie, pour un total de 4720 reines vendues en 2021. Elle fait de la production de reines depuis près de huit ans.
Implication
Cette maman de deux enfants est une productrice très impliquée et passionnée. Elle aime défendre les causes qui lui tiennent à cœur, dont l’importance des abeilles au Québec. Maggie est première vice-présidente des Apiculteurs et Apicultrices du Québec, et elle a été nommée troisième vice-présidente du Conseil canadien du miel, avec comme mandat d’y représenter les intérêts de tous les apiculteurs du Québec.
(Ce texte a été produit dans le cadre du programme relève de VIVACO.)
