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Refus global

Ghislain Gervais, le président de Sollio Groupe Coopératif, défend la gestion de l’offre face à l’ALENA, évoquant un « refus global » moderne.

Publié le 31 août 2018
Entre nous - Éditorial du président
Sollio Groupe Coopératif
Ghislain Gervais président de Sollio Groupe Coopératif
Ghislain Gervais a été président de Sollio Groupe Coopératif de 2016 à 2023.
Crédit : Sollio Groupe Coopératif
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Ghislain Gervais

Président de Sollio Groupe Coopératif de 2016 à 2023

En 1948, le manifeste Refus global paraissait secrètement. Ce document, dont l’auteur principal était le peintre Paul-Émile Borduas, rejetait les dogmes religieux et s’en prenait à la noirceur ainsi qu’à l’étroitesse d’esprit qui étouffaient alors la société québécoise.

Heureusement, les temps ont bien changé, et notre société a depuis grandement évolué, en partie grâce aux nombreux artistes cosignataires de ce manifeste.

Heureusement aussi, La Coop fédérée n’a pas à se cacher pour affirmer ses positions sur la gestion de l’offre. En effet, c’est haut et fort, et sur toutes les tribunes, qu’elle s’oppose à toute brèche dont pourrait faire l’objet le système de gestion de l’offre dans le cadre des négociations de l’ALENA.

En janvier dernier, en conférence de presse, avec l’appui de mes collègues des secteurs québécois et canadien de la volaille, je rendais public, au nom de La Coop fédérée, le rapport que celle-ci avait commandé à l’organisation PricewaterhouseCoopers (PwC). Rapport qui fait état, chiffres à l’appui, des désastres que causerait au secteur canadien de la volaille le démantèlement de la gestion de l’offre, comme le réclame l’administration Trump.

L’étude montre entre autres que de 58 000 à 80 000 emplois seraient menacés au Canada, dans le secteur avicole seulement, en cas de disparition du système de gestion de l’offre. On pourrait également s’attendre à ce que la part de marché de la production canadienne d’œufs diminue dans une proportion allant de 80 à 90 %, c’est-à-dire qu’elle ne représenterait plus que 10 % de ce qu’elle est actuellement. Quant à la part de marché de la production de poulet, elle diminuerait, elle, de 40 à 70 %. Autre conséquence : la grande majorité de l’industrie canadienne de la dinde disparaîtrait probablement. Sur le plan économique, ces changements se traduiraient par une diminution du PIB canadien allant de 4,6 à 6,3 milliards $.

Cette étude révèle en outre que, dans un contexte dérèglementé, les avantages en matière de prix à la consommation des produits agricoles seraient, quoi qu’on en dise, peu probables.

Les conclusions du rapport de PwC appuient d’ailleurs celles d’une étude du Boston Consulting Group (BCG) qu’avait commandée Agropur en 2015. Le BCG en arrivait au même constat et indiquait que, dans le secteur laitier, la fin de la gestion de l’offre mettrait à risque 24 000 emplois et la survie de 6000 fermes laitières au Canada.

Lors de la conférence de presse, j’ai donc utilisé les mêmes mots que les signataires du fameux manifeste, publié il y a 70 ans cette année : « C’est un refus global. »

C’est bien sûr d’un tout autre refus global qu’il est ici question, mais il s’oppose à tout autant de noirceur et d’étroitesse d’esprit.

La gestion de l’offre a fait ses preuves. Elle doit être maintenue. C’est d’ailleurs aussi l’avis des premiers ministres Couillard et Trudeau.

Le premier ministre du Canada l’a maintes fois souligné : tous les pays, sans exception, protègent leur agriculture d’une façon ou d’un autre. La gestion de l’offre est un système qui fonctionne et qui répond aux besoins et attentes des consommateurs canadiens.

Nous croyons qu’il est essentiel de défendre ce système dans son intégralité. Pour nous, c’est non négociable. Point final.

Bonne saison de récolte!

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