Covris vient tout juste d’ajouter l’offre d’épandage à ses services, au printemps 2025. Cédric Austin, agronome, expert-conseil en agroenvironnement et, maintenant, pilote de drone, partage ses premières expériences aériennes.
Coopérateur : Comment se sont passés les premiers vols?
Cédric Austin : Ça s’est super bien passé. À chaque vol, je note tous mes paramètres, ce qui me permet de mieux m’ajuster pour les prochains vols et d’être plus efficace.
Y a-t-il eu quelques défis?
Je commence à développer une phobie pour les arbres et les poteaux électriques! Le drone est très efficace. Lorsqu’il arrive proche d’un obstacle, il s’arrête automatiquement. Mais certains secteurs ont des arbres avec des branches qui se retrouvent au-dessus des champs. Le drone va détecter l’arbre, mais peut-être pas toutes les petites branches. Et il ne détecte pas les fils entre les poteaux électriques, d’après l’expérience que j’ai eue. C’est moi qui l’ai arrêté manuellement! Je prends donc bien le temps de bien vérifier s’il y a des arbres et des poteaux avant de commencer.
Avec le printemps pluvieux qu’on a connu, le drone a-t-il été utile?
« Oui! Les producteurs avaient de la difficulté à entrer dans les champs qui ne séchaient pas assez vite. La semaine dernière, on s’est installés dans un chemin. Il y avait de la boue partout; c’était de la grosse argile. Pas question d’aller dans le champ en tracteur, alors que c’était le bon moment pour appliquer l’engrais. Le produit a pu être appliqué dans les bandes, la dose était bonne et c’était le bon moment. Pour des situations pluvieuses comme celle-là, le drone est très avantageux. »
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Crédit :
Stéphanie McDuff
Cet article est initialement paru dans le magazine Coopérateur de juillet-août 2025.