Viridis Environnement annonçait le 16 septembre dernier ses premiers résultats sur la performance de sa nouvelle chaîne de traitement des résidus ménagers TRIOM. Il s’agit d’une nouvelle étape pour ce projet de tri des résidus ménagers qui vise à détourner un maximum de matière des sites d’enfouissement.
TRIOM, la solution de traitement des résidus ménagers développée par Viridis, vise à détourner de façon significative les quantités de matières destinées à l’enfouissement. Un système de traitement biologique des résidus ménagers en continu permet de composter et d’assécher la matière organique afin de la récupérer et de la transformer en un amendement de qualité destiné notamment à l’agriculture.
La chaîne de traitement permet également de récupérer d’autres matières pour les détourner de l’enfouissement ayant comme impact d’augmenter la durée de vie des cellules d’enfouissement. Grâce à cette solution, Viridis propose aux petites et moyennes municipalités une solution accessible pour réduire de façon tangible les émissions de gaz à effet de serre.
Il existe au Québec 38 sites d’enfouissement. En 2027, il est anticipé que 9 d’entre eux atteindront leur pleine capacité. De plus, c’est près de 60 % des sites d’enfouissement au Québec qui seront taris dès 2040
Crédit :
Viridis Environnement
Une première installation servant de vitrine technologique a pu voir le jour en 2021, grâce à l’appui de la Régie Intermunicipale du Comté de Beauce-Sud (RICBS) qui soutient le projet ainsi qu’aux subventions obtenues de RECYC-QUÉBEC et du ministère de l’Économie et de l’Innovation, qui pourraient atteindre respectivement 1 million et 1,26 million de dollars. L’implantation de l’usine de TRIOM à proximité des infrastructures de la RIBCS et de l’écocentre de la région permet de créer un véritable pôle environnemental axé sur la gestion des matières résiduelles.
Pour nos membres, appuyer des projets d’innovation environnementale et technologique comme TRIOM était tout naturel. Nous étions à la recherche d’une solution sur mesure, mais nous cherchions surtout à évaluer la possibilité qu’il puisse exister une solution plus performante, plus efficace et finalement qui réduise de manière plus significative les impacts environnementaux de notre production collective d’ordures ménagères.
— Éric Maheux, directeur général de la RICBS
Des résultats concrets
Depuis près d’un an d’opérations, le procédé TRIOM a démontré qu’il était possible de :
- Détourner des résidus ménagers du site d’enfouissement et de réduire réellement les quantités de matières enfouies.
- Récupérer plus de 70 % de la matière organique issue des résidus ménagers, c’est-à-dire 70 % de la matière organique générée par les citoyens d’une municipalité, et ce, sans avoir recours à une troisième collecte.
- Mettre en place un mode de gestion alternatif des résidus ménagers et de la matière organique accessible à des villes et municipalités de plus petite envergure.
L’enfouissement de matières organiques dans un site d’enfouissement n’a pas comme seule conséquence d’y occuper de l’espace : il est aussi un important générateur de gaz à effet de serre (GES). Le secteur des déchets est responsable de près de 6% des émissions de GES au Québec. En détournant de façon concrète un maximum de matières organiques des sites d’enfouissement, on contribue activement à la réduction des émissions de GES et à l’amélioration du bilan pour le Québec.
Le procédé TRIOM permet un meilleur usage des cellules d’enfouissement qui voient leur durée de vie allongée, représentant ainsi des économies. En effet, il existe au Québec 38 sites d’enfouissement. En 2027, il est anticipé que 9 d’entre eux atteindront leur pleine capacité. De plus, c’est près de 60 % des sites d’enfouissement au Québec qui seront taris dès 2040. Ainsi, toutes initiatives et solutions environnementales performantes qui visent à réduire les quantités de matières enfouies sont donc bienvenues afin de relever l’important défi qu’est la gestion des déchets.
Texte tiré d'un communiqué émis par Viridis Environnement.
