Nous sommes le 16 juillet. Martin Trudel, adjoint aux ventes végétales chez chez Sollio & VIVACO Agriculture coopérative, procède à une évaluation du blé d’automne chez un de ses producteurs. La maturité, constate-t-il, est beaucoup plus avancée qu’il ne s’y attendait. « Attention, lui dit-il, on va battre le grain de bonne heure! Préparez-vous. » Voyez comment cet agronome perçoit son rôle auprès des producteurs agricoles.
« J’aime les informer, c’est pourquoi je marche beaucoup dans les champs pour ne pas manquer les périodes importantes, dit l'agronome. Il est important pour moi de visiter plusieurs champs avant de me faire une idée et de poser un diagnostic ou de faire une recommandation. »
Mais il insiste pour dire qu’il n’est pas là pour dicter aux producteurs ce qu’ils doivent faire. Il les aide à faire des choix. Ensemble, ils établissent les objectifs de la ferme et une stratégie pour les atteindre. « Un client heureux à la récolte, c’est un client heureux de te voir », dit-il.
« J’ai choisi mon métier pour être dehors, dans le champ, pour voir les cultures, du semis à la récolte, dans différentes fermes », résume Martin.
« Parfois, pour des producteurs, quand quelque chose ne va pas, c’est la fin du monde. Je les rassure en mettant les choses en perspective et en trouvant des pistes de solution pour qu’ils s’améliorent. Sur Facebook, on se vante de ses bons coups, rarement des moins bons, avertit Martin. Il faut faire attention quand on se compare. »
L’agronome sillonne un territoire très varié, tant par les producteurs qu’il y rencontre (grandes cultures, laitier, etc.) et les techniques qu’ils pratiquent que pour la variété des types de sols ou encore des unités thermiques qui varient de 2300 à 2600 UTM.
Avec plus de 6500 ha sous sa supervision, Martin peut comparer ceux qui pratiquent le semis direct ou encore évaluer le programme de rotation des cultures des fermes laitières qu’il conseille.
« Les fermes grossissent et les producteurs sont de plus en plus informés. Ils ont besoin de quelqu’un pour les amener plus loin, et parfois aussi pour les rassurer, commente l’adjoint aux ventes. J’aide les producteurs à se faire une tête sur la façon dont ça se passe chez eux. Il y a eu du gel dans le soya deux ans de suite. En voyant plusieurs champs, je peux faire des comparaisons. Je les emmène à l’occasion en voir chez d’autres producteurs. »
Martin effectue aussi des parcelles d’essais chez des producteurs afin d’évaluer comment réagissent les nouveautés de Maizex dans son territoire. « Pour me faire l’œil, dit-il. Les variétés de Maizex ont passé par toutes les étapes. Quand Maizex lance un produit, ils sont sûrs de leur coup! »
L’agronome teste également les effets des fongicides et des biostimulants sur les cultures. Les bulletins techniques de Maizex et du Réseau d’avertissements phytosanitaires font partie de ses lectures régulières et lui permettent d’informer les producteurs de la présence de ravageurs qui pourraient nuire aux rendements des cultures. « Je fais alors des suivis plus rapprochés », explique Martin.
« Je prends ça à cœur. Je veux donner de bons conseils. Les aider à profiter de la fenêtre de semis pour pouvoir les faire dans les bonnes conditions de sol afin de favoriser une bonne levée et d’avoir de beaux champs. Je suis présent tout le long de la saison de culture. En étant présent aux champs, je suis en mesure de leur dire “Hé, attention, tu vas passer tout droit!” »
Effectuer les travaux au bon moment, c’est payant pour le producteur, dit-il. Hors de la fenêtre idéale, le potentiel de rendement d’une culture peut baisser assez rapidement.
La fenêtre des arrosages est aussi importante que celle des semis. Appliquer le bon produit au bon moment est tout aussi important pour le rendement que de semer à la bonne période, confirme Martin. C’est pourquoi Vivaco offre un service d’arrosage à forfait qui facilite la vie des producteurs, fait savoir l’agronome.
« Il faut avoir du plaisir à faire ce qu’on fait! » conclut-il.
Cet article est paru dans le Coopérateur d'octobre 2024.
