Les demi-finalistes du Prix établissement et transfert de ferme : Ferme Gipierre

Découvrez l’histoire inspirante du transfert réussi de la Ferme Gipierre, finaliste du Prix Sollio pour l’établissement et le transfert de ferme.

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Sollio Groupe Coopératif
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Les propriétaires de la Ferme Gipierre.

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Étienne Gosselin

Agronome et rédacteur

Étienne est détenteur d’une maîtrise en économie rurale et œuvre comme pigiste en communications. Il cultive commercialement le raisin de table à Stanbridge East dans les Cantons-de-l’Est.

COVID-19 ou pas, la consigne a été donnée par les juges et le conseil d’administration de Sollio Groupe Coopératif : en cette année atypique, il fallait poursuivre la tradition du Prix établissement et transfert de ferme, car les histoires de démarrage et de transition entre générations font du bien à lire – et elles méritent d’être vues et célébrées.

En attendant l’AGA de Sollio Groupe Coopératif en février prochain pour connaître les quatre fermes finalistes et les deux entreprises grandes gagnantes des volets établissement et transfert, nous vous présenterons chaque semaine, un demi-finaliste du concours.

Catégorie transfert

Ferme Gipierre (Sainte-Séraphine), parrainée par VIVACO groupe coopératif

Quand Pierre-Paul Vincent était à la petite école, il montait sur son pupitre pour regarder les tracteurs et pour imaginer son destin sur la ferme juste devant l’école. En 1977, quand il a eu 23 ans, il l’a achetée avec l’aide de son père, qui lui a aussi dit d’être meilleur que lui, ce que Pierre-Paul a fait avec l’aide de sa compagne Ginette Allard, doublant la production laitière et améliorant le confort des animaux. Quand leur fils Richard a manifesté son intérêt pour l’entreprise après ses études, le processus s’est enclenché avec une formation en coexploitation parent-relève en 2007, un transfert d’actions en 2012, 2015 et 2020, année de l’achèvement du transfert. On ne transfère pas en claquant des doigts, « car on ne transfère qu’une seule fois », rappelle Pierre-Paul. « Transférer, c’est un cheminement, il faut laisser décanter les informations », ajoute Ginette, élevée dans une ferme du rang voisin. Cette dernière a innové en plantant, depuis 1991, des bandes riveraines et des brise-vents multiespèces.

Aujourd’hui, les parents ont laissé la maison de la ferme à Richard, Marie-Claude et leurs enfants. L’entreprise est engagée sur le chemin de la croissance : deux robots de traite et l’espace pour un troisième pour traire 150 vaches, convoyeurs-nourrisseurs, vaste dalle de béton pour silos-sacs – ce sera facile de compléter l’installation en silos-couloirs éventuellement. Ces réalisations sont surtout le fruit de Richard, car ses parents lui ont accordé des responsabilités croissantes tout comme leur pleine confiance – une clé du transfert à la Gipierre.

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