Olymel : Relocalisation des travailleurs étrangers temporaires de l'usine de Vallée-Jonction

Dans un communiqué émis le 18 juillet, la direction d’Olymel tient à réfuter les allégations véhiculées à l’effet que le processus de traitement des demandes de relocalisation ou de reclassement des travailleurs étrangers temporaires rattachés à son usine de Vallée-Jonction aurait souffert d’un manque de transparence et aurait été présenté sous la contrainte.
Documents à l’appui, Olymel tient à démonter les efforts qu’elle a déployés après l’annonce de la fermeture de l’usine de Vallée-Jonction, le 14 avril dernier, pour assister les travailleurs étrangers temporaires dans leurs choix et dans la perspective de la fermeture définitive de l’usine d’abattage, de découpe et de désossage de porcs de Vallée-Jonction.
Les trois documents sont :
- Un formulaire de relocalisation destiné aux travailleurs étrangers temporaires de l’usine de Vallée-Jonction;
- Des extraits d’une présentation Power Point projetée lors de la rencontre du 26 avril avec les travailleurs étrangers temporaires de l’usine de Vallée-Jonction, en présence d’une avocate spécialisée en immigration, ainsi que d’un représentant du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec;
- Une lettre de rappel du 22 juin envoyée à tous les travailleurs étrangers temporaires n’ayant pas encore signifié leur intérêt pour une relocalisation chez Olymel ou même dans une autre entreprise, ainsi qu’une invitation à une nouvelle rencontre le 5 juillet dernier.
Les choix à faire
Olymel a mis en œuvre des moyens importants et des équipes entièrement mobilisées pour informer et assister chacun des travailleurs étrangers temporaires dans les choix qui s’offraient à eux dans la perspective de la fermeture de l’usine et dans le cadre du Programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires. Ces travailleurs pouvaient explorer quatre possibilités :
- Obtenir un permis de travail ouvert permettant d’être recruté par une autre entreprise, ce que le ministre fédéral de l’Immigration est le seul à pouvoir décider;
- Obtenir un permis fermé pour pourvoir travailler pour une autre entreprise de la région;
- Suivre le processus de relocalisation vers un autre établissement d’Olymel et dans ce cas, les démarches entreprises par la direction d’Olymel auprès des autorités fédérales pour modifier en conséquence le permis de travail leur permettant de travailler dans un autre établissement de l’entreprise et, enfin;
- Opter pour un retour dans leur pays d’origine en recourant à l’engagement d’Olymel de prendre en charge les coûts du billet d’avion.
« Depuis le début de ce processus et en tout temps, chaque travailleur a été libre de son choix et invité à changer d’avis s’il le souhaitait, a indiqué Paul Beauchamp, premier vice-président d’Olymel. Tous les frais administratifs liés au Certificat d’acceptation du Québec (CAQ) ou aux permis de travail sont assumés par Olymel. Notre entreprise a aussi, à plusieurs reprises, offert sa coopération aux autres entreprises de la région qui souhaiteraient entreprendre des démarches juridiques pour obtenir un permis de travail pour les travailleurs qui souhaiteraient demeurer en Beauce. L’intention d’Olymel est de continuer à collaborer dans un esprit d’ouverture avec toutes les parties intéressées jusqu’à la fin de ce processus »,
Jusqu’à ce jour, et sur les 123 travailleurs étrangers temporaires rattachés à l’usine de Vallée-Jonction dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires, 89 d’entre eux ont fait le choix de demeurer au sein de l’entreprise. C’est ainsi que 38 travailleurs étrangers temporaires de l’usine de Vallée-Jonction rejoindront l’usine d’abattage de découpe et de désossage d’Ange-Gardien en Montérégie Ouest, alors que 49 autres se dirigeront vers l’usine d’Olymel à Yamachiche, également spécialisée dans l’abattage, la découpe et le désossage de porcs.
La fermeture du quart de travail de soir est prévue pour le 22 juillet et les effectifs de ce quart seront transférés sur le quart de jour au retour des vacances de la construction le 7 août prochain. Cette décision n’entraîne aucune mise à pied. La fermeture définitive de l’usine de Vallée-Jonction est toujours prévue pour le 22 décembre prochain.