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Pas de stress grâce à Folium Vita

« Dans la vie, il y a deux certitudes : la mort et les impôts », raconte un dicton. Les producteurs de grandes cultures en ajouteront un : le stress subi par les cultures. Comme il est difficile d’administrer un anxiolytique aux plantes, Sollio vous propose d’ajouter du Folium Vita à votre fongicide. Est-ce que ça fonctionne? Parole d’experts-conseils du réseau : oui. 

Commençons notre tournée de la saison 2022 dans la région de Québec en compagnie du dynamique technologue et expert-conseil Jean-Philippe Fortin. Cette saison représentait la troisième où lui et ses clients appliquaient le biostimulant fabriqué par OrganicOcean. « Avec la forte pression de sclérotinia que nous avons subie dans la région de Chaudière-Appalaches, nous avons ajouté les fongicides dans notre coffre à outils, relate l’expert-conseil qui cumule plus de 20 ans d’expérience. Le moment était tout indiqué d’y ajouter un composé naturel et antistress que nous pouvions appliquer sur la culture lors de l’épiaison. Ça m’a plu dès le départ. »

L’autre aspect qui a séduit Jean-Philippe Fortin et la quinzaine de producteurs qui ont utilisé Folium Vita est qu’il s’agit d’un produit d’ici, fabriqué par une entreprise d’ici qui respecte en tous points les exigences de Pêches et Océans Canada relativement à l’approvisionnement en algues marines. 

L’expert-conseil croit en outre que les agriculteurs intéressés par Folium Vita aspirent d’abord à améliorer leurs rendements et leur profitabilité. Conscients qu’ils doivent le faire en harmonie avec la nature, Folium Vita s’imbriquait dans cette philosophie. « Quand nous l’avons positionné dans le blé, à la sortie des têtes en 2021, une année de sécheresse, nous avons pu constater la différence. Le blé était pratiquement mort debout dans les champs. En revanche, les champs où nous avions appliqué Vita se sont avérés plus uniformes et présentaient moins de plants morts. Cependant, ce n’est pas au niveau du capteur de rendement que l’impact a été le plus important. En 2022, toutefois, le capteur de rendement affichait des résultats que les clients considéraient comme positifs. »

Dans le soya, la lutte contre la sclérotinia est cruciale. « L’effet antistress de Vita était au rendez-vous, ajoute Jean-Philippe Fortin. Nous avons obtenu des rendements de 1,3 à 1,5 tonne à l’acre en 2022. Dans une année où certains avaient des rendements très variables, voire bien souvent sous la tonne à l’acre, nous avons été en mesure d’obtenir des rendements très intéressants, et ce, dans plusieurs cultures, tant dans l’avoine que dans le blé et le maïs. »

Des essais fort encourageants pour Kelley Allen    

Plus près de Montréal, les producteurs suivis par l’expert-conseil d’Uniag Kelley Allen ont eux aussi constaté l’effet antistress du Folium Vita. « Nous encourageons nos clients à utiliser Vita avec les fongicides pour maximiser l’effet de l’application, car il contribue à faire circuler le fongicide dans la plante », indique l’expert-conseil. À l’instar de Jean-Philippe Fortin, Kelley Allen constate l’effet antistress qu’apporte Folium Vita. « Après le passage du pulvérisateur, nous avons observé une plante sans blessures et sans effet de stress », confirme l’expert-conseil.

En Montérégie, la pression exercée par la sclérotinia a également poussé les agriculteurs à recourir aux fongicides. Soulignons d’ailleurs qu’une autre culture a bénéficié de la combinaison Vita et fongicide. « Nous avons encouragé des producteurs laitiers à utiliser Folium Vita dans le maïs ensilage, poursuit Kelley Allen. Nous voulions maximiser l’effet fongique et également la fertilisation. Avec une plante friande de nutriments, ça tombait sous le sens. » Sans pouvoir révéler de chiffres précis, Kelley Allen indique que les rendements avaient été positivement améliorés à la Ferme Geriaume de Casselman, propriété de Guillaume Gratton.

Un impact indéniable en Mauricie 

Experte-conseil à Novago Coopérative, l’agronome Gabrielle Desjardins a obtenu des données incontournables chez un de ses clients. « Pour la saison 2022, plusieurs clients de la région de la Mauricie ont essayé le biostimulant Folium Vita en ajout aux pulvérisations de fongicides dans la culture du soya, dit-elle. Pour mieux comprendre l’impact du produit sur le rendement, les pulvérisations de fongicides ont été réalisées en bandes avec et sans Vita. Au fil des semaines, on ne distinguait pas de démarcation frappante entre les bandes.

Toutefois, lors des pesées à la récolte, nous avons obtenu des résultats plus que satisfaisants. Par exemple, à Saint-Léon, dans un champ de soya de la variété Cobra, nous avons enregistré une augmentation de rendement de 17 % dans la section traitée au fongicide avec Vita, comparativement à la section traitée uniquement au fongicide. La réponse positive de la culture à la suite des applications de Vita nous encourage à poursuivre les comparaisons et à augmenter les superficies recevant le Vita. »

Des essais concluants dans le Centre-du-Québec 

Déjà sous l’effet d’une bonne première impression, les dirigeants de la Ferme Drapeau et Bélanger de Sainte-Françoise-de-Lotbinière ont élargi les espaces voués aux essais du produit Folium Vita pour la saison 2022. « Nous avons traité la totalité du blé avec Miravis Ace en combinaison avec Vita et nous avons constaté une augmentation de rendement de 7 % en comparaison avec l’année dernière, commente la technologue Valérie Martineau, experte-conseil chez Covris Coopérative. Nous sommes conscients que la saison a eu son effet. » Les rendements ont été de 5,73 tonnes par hectare dans le grain, alors que la paille a enregistré une production moyenne de 5,5 tonnes par hectare. « Monsieur Drapeau m’a indiqué que la paille qu’il a récoltée était de très bonne qualité », fait savoir l’experte-conseil. 

Autre chantier traité dans cette entreprise, celui du maïs ensilage. L’augmentation du rendement a représenté près de 400 tonnes supplémentaires. « Nous traitions déjà 243 hectares avec du fongicide, appliqué par hélicoptère, mentionne l’experte-conseil. En y ajoutant du Vita, l’augmentation du rendement s’est chiffrée à 3,5 % par rapport à 2021, pour un total de 47 tonnes par hectare. En faisant un parallèle avec le maïs grain, qui lui était sans traitement, on observe que le rendement avait baissé par rapport à 2021. Le producteur m’a tout simplement dit : “Je pense que c’est concluant.” »

Le soya a fait l’objet d’une collaboration étroite entre les acteurs de la ferme et la conseillère de la coopérative. « Nous avons réalisé huit essais, dit-elle. Du nombre, six pesées ont révélé des impacts positifs contre deux négatifs. L’augmentation du rendement variait de 100 kg à plus de 400 kg par hectare. Avec un soya à 700 $ la tonne, le gain variait de 70 $ à 280 $ par hectare. Tous les champs qui ont affiché des rendements supérieurs ont été traités avec Cotegra et Folium Vita. Nos essais ont été réalisés dans les champs aux rendements plus faibles. On ne peut affirmer que le produit est en cause, car il y a l’effet terrain et un taux de semis variable dans ces superficies. Pour 2023, les essais seront reconduits dans les champs où les rendements sont moins forts afin d’avoir une idée plus précise de l’effet de la combinaison du fongicide avec le biostimulant. »

Les propriétaires de la Ferme Drapeau et Bélanger ont joint leur voix à celles des autres clients du réseau Sollio pour indiquer qu’ils avaient observé une diminution du stress exercé sur leurs cultures traitées en 2022. Entre-temps, Valérie Martineau aura l’occasion de visiter les autres entreprises qui ont fait l’essai du Folium Vita pour vérifier si les excellents commentaires reçus en 2022 se répéteront en 2023.

Photo : iStock.com | lamyai


Pour en savoir plus sur les biostimulants

Stéphane Payette

QUI EST STÉPHANE PAYETTE
Membre de l'Ordre des technologues du Québec, Stéphane est expert-conseil en productions végétales à Novago Coopérative.Il est également journaliste à la pige pour le Coopérateur.

stephane.payette@sollio.ag

QUI EST STÉPHANE PAYETTE
Membre de l'Ordre des technologues du Québec, Stéphane est expert-conseil en productions végétales à Novago Coopérative.Il est également journaliste à la pige pour le Coopérateur.