Aller au contenu principal
Affaires économiques

Sommet sur l'alimentation: potentiel de l'industrie québécoise

Photo : Laurent Lessard, Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec
Crédit photo : Sommet sur l'alimentation

Le 10 février dernier avait lieu la deuxième rencontre du Sommet sur l’alimentation. Le thème était Développement du potentiel de l’industrie alimentaire québécoise sur les marchés d’ici et d’ailleurs. La Coop fédérée et Olymel y étaient.

Rappelons que la première rencontre, tenue en octobre 2016, donnait la parole aux consommateurs. Cette rencontre de février visait l’industrie de la transformation et de la distribution. Une dernière se tiendra au mois de mai pour entendre les producteurs agricoles et les pêcheurs. L’information recueillie servira à définir la future politique bioalimentaire du Québec.

Ces journées se déroulent de cette façon : présentations d’un panel d’experts; ateliers sur des thèmes précis; table ronde réunissant associations, organisations et entreprises. Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, actuellement Laurent Lessard, est présent toute la journée et commente au besoin les propos des participants.

Paul Beauchamp, premier vice-président d’Olymel, a fait une intervention, en table ronde, en mettant en lumière la position de La Coop fédérée depuis la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Il souligne ainsi que  l’agriculture est plurielle et qu’une politique bioalimentaire devra tenir compte des marchés émergents (circuit court, etc.), mais également de la moyenne et grande entreprise.


À lire aussi :
Une excellente année pour Agropur


« Ce n’est pas parce que nous sommes une grande entreprise que nous n'avons pas besoin d’être soutenus, a-t-il mentionné. Notre concurrent à l’international est parfois 10 fois plus gros que nous, nous avons alors besoin d’être imaginatifs pour faire notre place. »

M. Beauchamp tient à préciser qu’il ne faut pas opposer le commerce local à l’exportation ni la petite à la grande entreprise. Ils sont complémentaires pour satisfaire l’ensemble des besoins des Québécois, des Canadiens et des consommateurs internationaux.

Dominique Benoit, d’Agropur, déplore quant à lui que l’industrie agroalimentaire québécoise soit déficitaire au Canada : il s’importe plus de produits canadiens au Québec qu’il s’en exporte du Québec vers le reste du Canada. « Je trouve inquiétant qu’on ne réussisse pas à bien se positionner au Canada. » Avec l’arrivée de fromages fins d’Europe, M. Benoit estime qu’il faudra se doter de moyens pour être plus présent à l’échelle canadienne.

Ces propos invitant à développer davantage la vente des produits québécois vers le reste du Canada ont d’ailleurs été mentionnés par deux membres du panel d’experts en matinée, soit Maurice Doyon, professeur titulaire d’économie agroalimentaire à l’Université Laval et Sylvain Charlebois, doyen et professeur de management agroalimentaire à l’Université Dalhousie.

Guylaine Gagnon

QUI EST GUYLAINE GAGNON
Guylaine a grandi sur une ferme dans la région de Lanaudière. Intéressée par l’écriture, elle ne croyait pas qu’un jour elle combinerait son métier à celui de ses parents. Embauchée en 1991 comme secrétaire-correctrice, Guylaine a depuis gravi les échelons jusqu’à la fonction de rédactrice en chef du Coopérateur.

guylaine.gagnon@lacoop.coop

 

guylaine.gagnon@sollio.coop

QUI EST GUYLAINE GAGNON
Guylaine a grandi sur une ferme dans la région de Lanaudière. Intéressée par l’écriture, elle ne croyait pas qu’un jour elle combinerait son métier à celui de ses parents. Embauchée en 1991 comme secrétaire-correctrice, Guylaine a depuis gravi les échelons jusqu’à la fonction de rédactrice en chef du Coopérateur.

guylaine.gagnon@lacoop.coop