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25 ans après, à la Ferme Micheret

Depuis 25 ans, la Ferme Micheret incarne l'engagement, où chaque génération contribue à faire évoluer l’entreprise avec passion.

Publié le 14 décembre 2022
Reportage de ferme
Relève
Martial, Mathieu, Alex et Félix Lemire travaillent de concert au succès de la Ferme Micheret, avec Gabriel (absent de la photo), le fils de Mathieu.
Martial, Mathieu, Alex et Félix Lemire travaillent de concert au succès de la Ferme Micheret, avec Gabriel (absent de la photo), le fils de Mathieu.
Crédit : Stéphanie McDuff

Avec quatre reportages, plusieurs publicités et de nombreuses mentions pour des expositions et les pique-niques Holstein, la Ferme Micheret a été l’une des grandes favorites du Coopérateur agricole de 1976 à 1997.

Mais à partir de 1998, c’est le silence… Il était donc plus que temps de faire une mise à jour dans le Coopérateur à l’occasion du 50e anniversaire de la revue!

S’impliquer chez les Lemire

Bien connu du milieu agricole pour avoir entre autres occupé les postes de président d’Agropur, de premier vice-président de La Coop fédérée et de président de Covilac, Michel Lemire s’est distingué par son implication. Son visage a essaimé les pages du magazine au fil des ans, lorsqu’il communiquait des nouvelles en assemblée générale ou recevait l’un des nombreux prix qu’il a remportés. Lauréat du Mérite agricole en 1976, il a aussi obtenu le titre de Maître-éleveur en 1987. Sa dernière entrevue dans le Coopérateur remonte à 1997, lorsque les Lemire ont été nommés « Famille terrienne ».

Dans cet ultime article, on entend pour la première fois les voix de ses repreneurs, Mathieu et Martial Lemire, deux des six enfants de la fratrie. Fidèles héritiers de l’implication coopérative et communautaire de leur famille – le premier est maire de Saint-Zéphirin-de-Courval depuis neuf ans, et le second est administrateur chez Agropur et vice-président du Club Holstein –, ils ont métamorphosé la ferme familiale. Si, en 1997, la ferme faisait 103 ha, avec 170 têtes (dont 75 vaches en lactation) et 60 kg de quota, elle est aujourd’hui rendue, en 2022, à 324 ha bien drainés, avec 380 têtes (dont 160 vaches en lactation) et un quota de 250 kg!

25 ans de transformations

C’est que les actuels coactionnaires n’ont pas chômé. Selon leurs dires, impossible de passer plus de trois ans sans tester de nouvelles initiatives. « La seule chose qui est sûre, renchérit Mathieu Lemire, c’est que ce qu’on fait aujourd’hui, on ne le fera plus comme ça dans cinq ans. Il y a du changement tout le temps. » La pomme n’est pas tombée bien loin de l’arbre, manifestement, puisque déjà en 1976, Michel Lemire affirmait : « Une ferme, c’est presque un casse-tête. Aucun morceau ne doit être négligé pour faire un tout valable, et l’exploitant se doit de garder une vigilance constante pour s’adapter avec souplesse aux changements fréquents que suppose l’évolution de son entreprise. »

Les innovations sont donc monnaie courante à la Ferme Micheret, qui adopte rapidement les nouvelles techniques. Les Lemire sont parmi les premiers à tester le transfert embryonnaire, le semis direct ou encore l’ensilage d’un jour. De 1998 à 2017, les améliorations et les expansions s’enchaînent : ajout d’une étable froide en 1998, achat de terres en 2002 et en 2005, achat d’une grosse presse pour la fabrication de balles carrées en 2009. En 2013, un nouvel enclos est construit, avec parcs sur litière accumulée. Depuis cette construction, les vaches vêlent en groupe. « Il n’y a rien pour nous enlever ça : c’est la vie », insiste Martial.

Si les robots de traite et la salle de traite mécanisée ne sont toujours pas adoptés en 2022, ce n’est pas faute de le souhaiter. Déjà en 2017, la ferme arrive aux limites de ses capacités. C’est le temps, pensent les propriétaires, de lancer la construction d’une nouvelle étable, au goût du jour. Or, une irrésistible chance se présente alors : un voisin vend terres, troupeau et bâtiments. C’est l’occasion rêvée d’augmenter la superficie exploitable et le nombre de têtes. « On a acheté 275 acres d’un coup! précise Martial Lemire. Les bâtisses étaient vendues comme “vides”, donc sans le quota et au prix déprécié. C’était le bon move à faire. »

2021 : la disparition des silos

Maintenant composée de deux sites d’exploitation, séparés par une douzaine de kilomètres et divisés en trois étables, la ferme exige une toute nouvelle logistique. Chaque zone des étables a son rôle, et le transport des animaux est mis en place afin d’assurer le bon roulement de l’entreprise. Nourrir les animaux, qui sont bien plus nombreux qu’en 2016, se révèle étonnamment complexe et coûteux, puisqu’il faut gérer l’alimentation à la fois au site principal et à celui de La Visitation.

En 2019, la décision est prise. Pour profiter d’économies d’échelle et limiter la manipulation de l’alimentation à un seul site, les producteurs décident de centraliser les deux cuisines au site principal de la ferme en remplaçant leurs silos verticaux par des silos horizontaux. La Ferme Micheret se dote aussi de grandes cellules pour ses ingrédients secs et ajoute une immense plateforme de béton de 65 m sur 100 à l’arrière de son bâtiment principal, pour y installer son ensilage. « Au volume où on était rendus, les silos ne convenaient pas, précise Martial. On a choisi les meules plutôt que des bunkers, par préférence personnelle, mais pour nous qui sommes sur de la grosse argile, une plateforme fait moins de poids à la même place. Il y a plus de chances qu’elle reste à sa place. »

Avec le changement d’entreposage et l’augmentation du volume à ensiler en une journée, il faut aussi revoir la méthode de fauche, pour des questions de main-d’œuvre et de gestion du temps. Depuis 2005, la Ferme Micheret travaillait en ensilage de foin d’un jour. On pouvait ensiler 100 acres dans la journée. Aujourd’hui, c’est plutôt 150 acres, voire 200 acres en cas de journée exceptionnelle. Difficile de maintenir le rythme en ensilage d’un jour! C’était donc presque un retour sur les bancs d’école pour réapprendre l’ensilage conventionnel. « On ne savait plus comment faire l’ensilage conventionnel », affirme Martial. Mathieu renchérit en ajoutant : « On est en train de réapprendre ça avec les meules. Ça fait bizarre! »

En route pour 2025

Après une année d’essais, les Lemire se disent satisfaits des résultats obtenus. La gestion de l’alimentation est simplifiée et le processus s’améliore de jour en jour. Évidemment, ils ne s’arrêteront pas en si beau chemin! La prochaine étape? Un éventuel quatrième titre de Maître-éleveur en 2025 pourrait coïncider avec une étable neuve! Ce projet, remisé aux cartons en 2017, refait lentement son chemin dans l’esprit des entrepreneurs, qui voient d’ailleurs un avenir radieux pour leur relève – Gabriel, Alex et Félix –, reconnaissante de l’entreprise qu’on lui remettra. « Ils nous permettent d’avoir quelque chose de beau entre les mains, affirme Félix. L’objectif est de continuer. On a beaucoup appris depuis qu’on est tout petits. On va essayer de continuer là-dedans, de faire perdurer la Ferme Micheret et, si possible, de laisser un aussi bel héritage à nos enfants, quand ce sera leur tour! »

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