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Le Ranch Ouellet : un exemple à suivre pour bien réussir en production bovine

Ferme modèle en production bovine, le Ranch Ouellet, de Saint-Gabriel-de-Rimouski, allie technologie, rigueur et passion pour élever un troupeau de 1000 Angus noir.

Publié le 16 septembre 2020
Reportage de ferme
Relève
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Frédéric et Étienne Ouellet sont des passionnés de l’élevage bovin.
Crédit : Alexandre D'Astous
Portrait de Alexandre D'Astous

Alexandre D'Astous

Journaliste

Journaliste depuis 1998 à Rimouski spécialisé en agriculture et détenteur d’un baccalauréat en histoire et d’un certificat en journalisme, il est collaborateur pour le Coopérateur.

Avec un troupeau de 375 vaches et de 1000 têtes à l’engraissement (à très grande majorité des Angus Noir de race pure), le Ranch Ouellet, à Saint-Gabriel-de-Rimouski, est en quelque sorte un exemple à suivre pour tirer son épingle du jeu en production bovine.

Un grand-père en production laitière

« Mon grand-père exploitait une entreprise laitière ici même, rappelle Frédéric. Mon père était le dernier d’une famille de 15 enfants. Grand-père lui a demandé s’il voulait prendre la terre. Mon père a dit : “Oui, mais je veux produire du bœuf.” C’était la mise en place des quotas laitiers, et ça n’intéressait pas mon père. Il a vendu le troupeau laitier et il a commencé dans le bœuf, en gardant 15 taures Holstein et en achetant un taureau Hereford de race pure. C’était dans les années 1970. Dans les années 1980, nous avons été frappés par un incendie. »

Après l’incendie, il y a eu un virage vers la production ovine, pendant une dizaine d’années, puis un retour vers la production bovine, en semi-finition. « Nous avions été chercher 125 vaches croisées dans les Maritimes », dit Frédéric, qui est un des quatre actionnaires de l’entreprise avec son père, Jean-Clément, sa mère, Marlène Morissette, et son frère Étienne. « Graduellement, nous nous sommes tournés vers le Charolais de race pure. C’est à ce moment qu’a commencé l’aventure de Natur’Bœuf. Cette coopérative de producteurs bovins de l’est du Québec offrait un bœuf distinctif sans hormones et commercialisé dans les Supermarchés GP, jusqu’à ce que ces derniers soient acquis par Metro. Nous commencions alors à faire de la finition. »

Un tournant vers la race Angus

C’est en 1999 que la famille Ouellet décide de se lancer dans la race Angus Noir. « L’engouement pour le bœuf Angus commençait, dit Étienne. La publicité était déjà faite, notamment grâce à McDonald’s. Nous avons acheté, dans l’Ouest canadien, des vaches Angus Noir ayant une bonne génétique. Nous avions encore des taureaux Charolais, si bien que nous avons commencé par des veaux demi sang, pour graduellement avoir un troupeau pur sang. Nous sommes vraiment des amoureux de cette race, qui est facile à élever. Les vaches sont maternelles et elles s’occupent bien de leurs veaux. Elles vêlent toutes seules et les veaux tètent rapidement, ce qui nous facilite la tâche.

C’est une race instinctive et autonome, qui nous permet des gains de poids intéressants. Notre objectif est d’avoir un troupeau le plus uniforme possible. Quand on place un lot disponible, les abattoirs savent qu’ils auront de la qualité. Ça nous permet d’avoir un meilleur prix pour nos veaux. »

Vêlages regroupés à la mi-mai

Depuis quelques années, les vêlages sont regroupés à la mi-mai et ils se font au champ. « Nous faisons les saillies à la mi-août pendant trois chaleurs, avec un taureau par groupe de 25 vaches, souligne Frédéric. Les vêlages au champ sont beaucoup plus simples à gérer. Le veau passe l’été avec sa mère au pâturage. Nous avons plusieurs parcelles de pâturage, pour faire des rotations de cinq à sept jours et ainsi avoir toujours de l’herbe de qualité. Au pâturage, les animaux ont accès à du foin sec, mais leur alimentation se compose surtout d’herbe. Nous avons beaucoup de parcelles afin d’éviter le surpâturage. Il y a plus de clôtures à faire, mais c’est plus efficace pour la production. » Frédéric précise que, sur les 2500 acres en culture de l’entreprise, 250 servent au pâturage. Le reste est utilisé pour la production de foin et de céréales destinés à l’alimentation du troupeau.

Les producteurs regroupent les veaux à l’automne et ils les amènent au site d’hiver, une étable froide en stabulation libre. La litière se compose de copeaux de bois et de paille – d’où l’essai du triticale cette année. Les vaches passent l’hiver au champ. Les veaux sont commercialisés au poids de 900 lb carcasse vers l’âge de 18 à 20 mois, donc en automne. « Nous avons regardé ce qui se fait dans l’Ouest canadien et nous avons tenté de reproduire ici tout ce que nous pouvions, en tenant compte de la différence de climat », signale Étienne.

Poursuivre la croissance

Pour l’avenir, les frères Ouellet aimeraient faire passer le troupeau à 500 vaches Angus Noir et continuer à améliorer la génétique et la productivité de l’entreprise. Une sixième génération pointe à l’horizon, puisque Frédéric a deux enfants (Félix, 6 ans, et Zoé, 4 ans) et qu’Étienne en a quatre (Lisa, 9 ans, Tom, 7 ans, Arnaud, 5 ans, et Maé, 2 ans).

Cet article est paru dans le Coopérateur de septembre 2020.

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