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Porcelets sains pour la Ferme Roch Gosselin

Biosécurité rigoureuse et gestion d’élevage exemplaire : découvrez les pratiques de l'entreprise de Saint-Henri-de-Bellechasse.

Publié le 2 octobre 2018
Reportage de ferme
Gestion
ferme roch gosselin2
François Gosselin gère les fermes, alors que son frère Patrick s’occupe des 275 ha de terre et de la machinerie. Leur mère, Suzanne Noël, tient encore la comptabilité et le secrétariat, tandis que leur père, Roch, fait divers travaux et achète les grains pour approvisionner la moulange.
Crédit : Étienne Gosselin
Image de Étienne Gosselin

Étienne Gosselin

Agronome et rédacteur

Étienne est détenteur d’une maîtrise en économie rurale et œuvre comme pigiste en communications. Il cultive commercialement le raisin de table à Stanbridge East dans les Cantons-de-l’Est.

Les gens de la Ferme Roch Gosselin ont sécurisé leur approvisionnement en porcelets et choisi la paix d’esprit avec une source stable pour combler leurs 6500 porcs-places en engraissement.

Quand Mario Goupil, leur expert-conseil porcin de La Coop Unicoop, et Brigitte Boucher, leur vétérinaire, ont lancé l’idée d’acheter des porcelets sains, et qu’Alain Rousseau, leur directeur de comptes de Desjardins Entreprises, en a confirmé la pertinence financière, François et Patrick ont su qu’ils venaient de prendre une décision d’affaires stratégique et rationnelle. Même si la ferme de leurs parents, Roch Gosselin et Suzanne Noël, produisait des porcelets depuis 1973 et qu’elle possédait encore un cheptel de 300 truies.

Avec les marges qui rétrécissent et les normes de bien-être animal contraignantes portant sur l’élevage en groupe des truies gestantes, il devenait plus difficile de produire des porcelets.

Pour remédier à la situation, François, Patrick, Roch et Suzanne ont soupesé différents modèles d’affaires, comme celui consistant à bâtir dans leur région une maternité en copropriété répondant aux normes de bien-être animal.

Sauf que, dans leur région (Saint-Henri, dans la MRC de Bellechasse), la moitié des revenus agricoles proviennent de la production porcine. Les fermes porcines – et les nids de virus et de bactéries – pullulent sur le territoire.

Au fil des ans, et malgré des lavages de leurs bâtiments « à la brosse à dents » ainsi que des programmes de vaccination basés sur les souches observées, le tout sous la supervision de leur vétérinaire, les Gosselin-Noël en ont essuyé des avortements spontanés, des retours en chaleur, des porcelets mort-nés en quantité, des baisses de productivité inexplicables en apparence.

« On voulait sortir du cycle du syndrome respiratoire et reproducteur porcin [SRRP] et compter sur des porcelets ayant une immunité connue », dit François Gosselin, qui siège au conseil d’administration de la Filière porcine coopérative.

Les Gosselin-Noël ont franchi un premier pas en 2017 avec l’achat de la ferme porcine du voisin, de manière à mieux maîtriser le statut sanitaire de leur site principal. Mais il fallait faire plus, et c’est leur propre maternité qu’ils convertiront en pouponnière, de manière à se spécialiser depuis le sevrage jusqu’à l’abattage.

Autosuffisance 2.0

En 2014, l’entreprise a gouté aux porcelets négatifs pour le SRRP en faisant affaire avec la Ferme Almilard, de Sainte-Justine. Ce fut un premier pas vers un approvisionnement extérieur. Toutes les huit semaines, cette maternité expédie à la Ferme Roch Gosselin 1250 porcelets élevés dans une région à faible densité animale.

En juin 2018, les Gosselin-Noël se sont tournés vers les maternités en propriété collective des Fermes boréales, au Témiscamingue, pour obtenir d’autres porcelets à haut statut sanitaire. « Notre expérience convaincante avec la Ferme Almilard a facilité la décision d’acheter des parts dans les Fermes boréales, pour nous y approvisionner en totalité à partir de l’automne 2019 », explique Roch.

En achetant l’équivalent de la production de 615 truies des Fermes boréales, la Ferme Roch Gosselin demeure une entreprise de naissage-finition, mais à distance! Les Gosselin-Noël ont fait le calcul : il leur en coûtait un peu plus cher de se joindre à une maternité collective que de convertir leur maternité aux normes de bien-être animal.

D’un autre côté, l’entreprise économisera un salaire en maternité et comptera dorénavant sur de meilleures performances zootechniques, issues de l’avantage santé des porcelets élevés en milieu assaini.

Trois ans avant l’échéance obligatoire de 2021 pour les truies gestantes logées collectivement, la ferme a donc placé ses pions – cela dans un contexte où 75 % des truies au Québec sont encore logées en cage de gestation. Partie prenante d’une filière porcine intégrée et performante, la Ferme Roch Gosselin demeurera donc indépendante, avant-gardiste… et performante elle aussi!

Cet article est paru dans le Coopérateur de septembre 2018.

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