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Fermes Clary et Kiry, expériences et idées neuves

Kim et Claude Emery misent sur un nouveau bâtiment automatisé pour élever du poulet sans antibiotiques, en alliant rigueur et innovation

Publié le 19 juin 2018
Reportage de ferme
Relève
claude et kim emery 031-web
Crédit : Patrick Dupuis
Image de Patrick Dupuis

Patrick Dupuis

Directeur et rédacteur en chef au magazine Coopérateur

Agronome diplômé de l’Université McGill, Patrick travaille au Coopérateur depuis une trentaine d’années.

Technologies, expérimentations et performances font bon ménage dans les fermes avicoles de Claude Emery et de son fils Kim.

En 1983, les aviculteurs Monique Hénault et Bernard Emery vendent à leur fils Claude une terre agricole afin qu’il puisse s’établir. Claude a 20 ans. Il construit deux bâtiments d’élevage de poulets de chair. Puis un troisième en 1989, et un quatrième en 1997.

En 2009, au décès de Bernard, Monique transfère à Claude et à sa conjointe, Louise, les cinq poulaillers qu’elle possède. Au total, les neuf bâtiments permettent de produire 175 000 poulets.

Kim, 27 ans, a pris goût à cette production et possède aujourd’hui sa propre entreprise, la Ferme avicole Kiry. Un 10e bâtiment, dont il est le propriétaire, voit le jour en 2017. L’élevage de poulets sans antibiotiques est une tendance lourde et rejoint ses valeurs. Il propose à son père de tenter l’expérience. Résultat : tous les oiseaux élevés dans l’entreprise de Saint-Félix-de-Valois – quelque 190 000 poulets – sont nourris de moulées sans antibiotiques.

On les « traite » avec des produits de remplacement, en incluant dans la moulée des huiles essentielles et dans l’eau d’abreuvement les produits naturels Solu-Boost et Solu-Nat, des exclusivités de leur coopérative.

Biosécurité et gestion rigoureuse

L’expérience « sans antibiotiques », commencée il y a 18 mois, est réalisée en collaboration avec Olymel.

« Il faut trouver un juste équilibre entre l’utilisation judicieuse des antibiotiques et le bien-être animal, exprime Julie Martin, agente d’approvisionnement volaille chez Olymel. Un animal en santé n’a pas à recevoir d’antibiotiques en prévention et nous travaillons notamment avec Claude et Kim en raison de la rigueur dont ils font preuve, une qualité essentielle dans la production sans antibiotiques. Ces oiseaux seront par la suite dirigés vers certains clients qui en font la demande. Cependant, si l’oiseau en élevage présente des signes cliniques de maladie, il faut pouvoir lui administrer le traitement adéquat. »

« C’est un réel défi », confirme Denis Caron, directeur des opérations avicoles à La Coop fédérée, où l’on effectue de nombreux essais. « Il faut peaufiner les techniques de production, améliorer la biosécurité et expérimenter des produits de remplacement. »

« On est tous en train d’écrire le livre de la production sans antibiotiques », ajoute Claude.

Lumière sur le bâtiment solaire

Passionné de nouvelles technologies, Kim a revu les objectifs de l’entreprise. Produire plus avec un 10e bâtiment, oui. Mais tant qu’à construire en neuf, pourquoi ne pas se doter des meilleurs équipements, notamment pour le contrôle d’ambiance? Ce qui fut fait. Tout, dans cet antre de la technologie, est entièrement automatisé (ventilation, chauffage, éclairage, alimentation, etc.).

Le système de chauffage à eau chaude, avec générateur de chaleur installé à l’extérieur des parquets, évite la combustion de gaz naturel sur le site d’élevage. Le cycle infernal d’évacuation de l’air vicié et de l’humidité causée par la combustion – qui nécessite un apport d’air frais et froid, qu’il faut chauffer – est éliminé. « La concentration en gaz carbonique dans le nouveau bâtiment est de 600 ppm [parties par million], comparativement à 2500 ppm dans les bâtiments traditionnels », indique Claude.

Pour sa part, ce dernier avait en tête la sécurité des travailleurs qui ramassent les oiseaux au terme de l’élevage.

Les bâtiments traditionnels, sur le toit desquels s’accumulent parfois d’épaisses couches de neige et de glace, deviennent de véritables menaces. « Certaines équipes refusent de ramasser les oiseaux si les toits ne sont pas déneigés », dit le producteur.

Le bâtiment, d’une superficie de 42 pieds sur 310, comprend un mur orienté plein sud de 22 pieds de haut, dont une partie solaire de 16 pieds sur toute la longueur du poulailler, et un mur de 10 pi côté nord.

En fin d’élevage, les oiseaux (22 000 à 24 000 poulettes ou 18 500 coqs) sont évacués par le côté opposé à la pente du toit. Aucun risque de chute de neige. Les portes de six pieds de largeur (plutôt que 42 po) donnent la possibilité à deux travailleurs à la fois de sortir des oiseaux, ce qui double la cadence d’évacuation.

Le mur solaire, conçu par Claude et Kim, est constitué de tôle noire perforée qui, en attirant la chaleur du soleil, préchauffe l’air de 5 à 10 degrés avant qu’il n’entre dans le bâtiment.

L’intérieur intègre un plafond cathédral. La structure en acier procure une aire d’élevage dépourvue de colonnes. Un plancher chauffant assure le bien-être des oiseaux.

En mai, Claude et Kim ont entamé la construction d’un 11e bâtiment d’élevage, identique au 10e. Dès décembre 2018, lorsque l’élevage commencera, l’entreprise produira 210 000 poulets de chair, sans antibiotiques...

« Les jeunes veulent faire les choses différemment, dit Claude. Il faut les laisser innover. »

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