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Retour à Familles agricoles

3 façons de démarrer en production bovine

Des jeunes de la relève tracent leur voie en production bovine avec des modèles d'établissement audacieux et créatifs.

Publié le 1 novembre 2016
Reportage de ferme
Relève
haute qualiteu charles gagnon 02 - copie
Crédit : PigmentB
Image de Patrick Dupuis

Patrick Dupuis

Directeur et rédacteur en chef au magazine Coopérateur

Agronome diplômé de l’Université McGill, Patrick travaille au Coopérateur depuis une trentaine d’années.

Les jeunes ne manquent pas d’audace et d’imagination quand vient le temps de démarrer dans un secteur aux défis emballants comme la production bovine.

Charles Gagnon : s'exiler pour partir

Le territoire est partagé par les producteurs de bois, de bleuets et de pomme de terre, mais aussi par la production bovine, celle qu’a choisie Charles Gagnon. L’homme de 24 ans a démarré son entreprise, Ferme Boviga, à Bégin, au nord de la rivière Saguenay. En moins de deux ans, il a tout monté : un chemin de ferme, un bâtiment multifonctions de 18 mètres par 27 avec appentis pour les veaux sevrés, un parc d’hivernement avec brise-vent et un troupeau de 80 vaches F1 et croisées Angus-Simmental, qu’il laisse aux bons soins de taureaux Charolais.

Tout monté seul? Non. Originaire de la Mauricie – ses parents possèdent La Bisonnière, ferme agrotouristique d’élevage du bison –, Charles Gagnon a fait un exil volontaire pour partir en affaires et vivre éveillé son rêve bovin. Il s’est fait sur place un mentor en Kévin Rivard, de Productions Rivard, qui produit des pommes de terre à Saint-Ambroise. Son projet d’établissement est d’ailleurs fortement lié aux tubercules, car les rejets du centre d’emballage sont valorisés dans l’alimentation des bovins de Charles (à raison de 15 kg par vache par jour), qui achète autrement l’ensemble de ses fourrages.

Julie Naud : en vivre pour vrai

En 1983, François Naud et Lise Richer ont installé 20 taures achetées dans l’Ouest canadien sur des terres jadis abandonnées. The rest is history, comme disent les anglophones. Électricien de métier, la production bovine est restée un à-côté pour François Naud jusqu’en 2005, quand il a quitté son emploi en usine. Puis, il y a deux ans, une personne s’est informée de la possibilité de reprendre les actifs de la ferme. Pour leur fille, Julie, ce fut le déclic. « C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il était possible de vivre de la production bovine. Que JE pouvais en vivre! » Quelques mois plus tard, la femme de 37 ans quittait son emploi en ville chez Revenu Québec. L’attrait de la nature, des animaux, des chevaux aussi, car Julie a étudié en techniques équines, l’emportaient sur les bureaux à cloisons.

« Depuis cette année, je suis partenaire en affaires avec mon frère Alain. Nous cultivons 250 hectares. Nos 110 vaches sont de races Hereford, Angus rouge et Angus noir, détaille Julie, de la Ferme Les Semailles à Hérouxville. On a tout ce qu’il faut pour réussir!

Francis Rodrigue : 100 vaches, ce nombre magique!

Francis Rodrigue avait-il le choix de fonder Les Fermes Rodrigue et de s’établir sur les terres de son patelin Beauceville? Onzième génération de Rodrigue, ce n’est tout de même pas le poids de plus de 400 ans d’occupation territoriale qui a fait pencher Francis vers la production bovine, lui qui a travaillé successivement dans une épicerie et une imprimerie. Il faut dire qu’il avait toujours gardé des activités au grand air, travaillant pour une entreprise de travaux agricoles à forfait et pour l’entreprise forestière familiale, Bois Rodrigue.

Ainsi, même si son père Claude a fini de liquider le troupeau laitier en 2001 et le troupeau de boucherie en 2012, Francis a repeuplé de 110 vaches Angus-Simmental l’étable chaude à stabulation entravée, une nouvelle étable froide à stabulation libre et un nouveau parc d’hivernement. Que de travail depuis octobre 2015! Mais pas sans l’apport de ses parents, de ses beaux-parents et sans le soutien constant de sa douce, Isabelle Bolduc, compréhensive et aidante quand il faut assister les vêlages ou tester les gestations.

Ce texte est paru dans le Coopérateur de novembre-décembre 2016.

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