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Affaires économiques

La pression sur la gestion de l'offre se poursuit

Crédit photo : radio-canada.ca

Dans le contexte d’une renégociation imminente de l’ALENA, le système de gestion de l‘offre (GO) continue de subir des pressions tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du Canada. Ce mouvement plonge les entrepreneurs agricoles dans l’inquiétude. 

En effet, après la conclusion d’une entente nationale sur les ingrédients laitiers et la création d’une nouvelle classe à prix concurrentiel pour s’adapter aux importations américaines de lait diafiltré, de nombreuses associations laitières mettent la pression sur la nouvelle administration américaine et multiplient les missives concernant les actions « protectionnistes » canadiennes et son « manque » à ses engagements commerciaux en vertu de l’ALENA et de l’OMC.  


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Hier, dans un discours prononcé au Wisconsin, le président des États-Unis Donald Trump a dénoncé  les mesures prises par le Canada dans le secteur laitier qualifiant « d’injuste la situation que vivent les fermiers du Wisconsin ».

Tout récemment, Tom Vilsack, ancien secrétaire du Département de l’agriculture américain (USDA), et présentement président du United States Dairy Export Council (USDEC), a joint sa voix à l’industrie en dénonçant la politique révisée du Canada et réclamant à la nouvelle administration des « mesures immédiates pour remédier aux dommages que le Canada cause au secteur laitier américain ».

Au pays, le candidat à la course au leadership, Maxime Bernier, propose une suppression de la gestion de l’offre afin d’alléger le prix pour les consommateurs.


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Le ministre fédéral de l’Agriculture, Lawrence MacAulay, rejette, quant à lui, l’argument voulant que l’élimination de la gestion de l’offre entraîne une baisse du prix du lait. Il a plutôt soutenu, lors d’un débat à la Chambre des communes, que ce plan coûterait des milliards de dollars et entraînerait la fermeture de nombreuses entreprises laitières.

Le gouvernement fédéral compte donc continuer à protéger et défendre les agriculteurs canadiens, y compris les productions sous gestion de l’offre.

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