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Comment réduire les émissions de GES à la ferme?

Génétique, alimentation et pâturages sont la clé, d'après Matt Ross, éleveur de Nouvelle-Zélande, pour réduire les émissions de GES de ses vaches.

Publié le 18 décembre 2024
Grand dossier
Environnement
Fosse liquide de la ferme de Matt Ross, en Nouvelle-Zélande
Fosse liquide de la ferme de Matt Ross, en Nouvelle-Zélande
Crédit : Nicolas Mesly
Image de Nicolas Mesly

Nicolas Mesly

Journaliste

Nicolas est journaliste et agroéconomiste. Auteur, conférencier, documentariste, il pour le Coopérateur.

« Il existe une différence marquée de productivité de 350 kg de solides de lait totaux entre le premier quart du troupeau et le dernier. C’est là qu’il faut aller chercher de l’efficacité pour diminuer les émissions de méthane », affirme Matt Ross, éleveur de Nouvelle-Zélande.

Le producteur entrevoit plusieurs moyens pour diminuer les rots de ses bêtes. Le premier est par l’alimentation. « Les vaches du dernier quart du troupeau mangent autant que celui du premier quart. Il faut donc diminuer les émissions de méthane par litre de lait produit en augmentant la production individuelle », dit celui dont la moyenne de production est de 5080 litres par vache.

Il dit être un producteur de pâturages avant d’être un producteur laitier. Les pâturages sont l’or vert des éleveurs laitiers de la Nouvelle-Zélande. Ceux de Matt Ross sont composés de trèfle blanc, d’ivraie vivace (ray-grass), de chicorée et de plantain. Selon l’éleveur, cette dernière plante est une véritable pompe à lisier qui prévient le lessivage de l’azote.

D’après le site officiel Ag Matters, l’emploi d’aliments à faibles émissions pour réduire la production de méthane par kilogramme d’aliments ingéré par vache permettrait aussi de diminuer la quantité d’azote dans les bouses de vache et donc de réduire la formation d’oxyde nitreux (N2O), un GES trois cents fois plus puissant que le CO2.

Par contre, Matt Ross mise plus sur la recherche et développement pour trouver une plante qui aiderait à réduire les émissions de méthane des vaches plutôt que d’envisager l’ajout d’un additif alimentaire dans la ration.

Fonterra, grande coopérative laitière néo-zélandaise, planche en effet sur un additif alimentaire appelé Kowbucha issu de la fermentation bactérienne qui réduirait « la production de méthane des vaches de 20 % sans affecter la productivité », ainsi que sur l’utilisation d’une algue de mer susceptible de jouer le même rôle.

Je vois mal comment on va incorporer ce genre d’additif alimentaire dans notre système de pâturage. Le seul moment où il serait peut-être possible pour les vaches de l’ingérer est lors de la traite, mais pour que l’additif soit efficace, il faut qu’il soit consommé à l’année en quantité suffisante.

— Matt Ross

Un autre moyen envisagé pour réduire les émissions de méthane des vaches est par la sélection génétique basée sur un indice de production de méthane des animaux reproducteurs, explique Matt Ross qui siège au conseil d’administration de la coopérative Livestock Improvement Corporation (LIC), l’équivalent de Semex Canada.

Par ailleurs, si les vaches émettent du méthane, « notre système pastoral fait en sorte que nous sommes des fabricants de sols et donc de puits de carbone. Cette contribution n’est pas correctement évaluée dans la lutte aux changements climatiques », déplore-t-il.

3 pistes pour réduire les émissions de GES

  • Modifier l'alimentation
  • Miser sur les pâturages
  • Vérifier la génétique

Lisez les autres articles du dossier « GES et lait en Nouvelle-Zélande »

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Cet article est initialement paru dans le magazine Coopérateur de septembre 2024.

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