C'est à la Ferme Réjean Beauparlant que se passe l'épandage du trèfle en culture intercalaire, dans un champ d'avoine, au printemps 2025. Véronique Jacques et Jonathan Beaudry, les deux pilotes de Novago Coopérative, sont accompagnés d'Anne-Sophie Provost, stagiaire de la coopérative pour l'été.
Première étape : on descend le drone du camion, et on prépare la génératrice et les batteries. Lorsqu’on dépose le drone au sol, les pilotes ouvrent ses hélices. D’ailleurs, les hélices peuvent s’endommager (dans le transport, par l’usure de la friction, etc.) et le drone de Novago a déjà une pale blanche sur les huit noires.
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Stéphanie McDuff
La génératrice roulera toute la journée afin de remplir l'une des trois batteries qui font en moyenne 4 à 5 minutes de vol par charge, selon la dose appliquée. Son son s’ajoute au bruit des hélices, brisant la tranquillité du champ.
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Véronique installe la base RTK, qui permet la navigation par satellite et offre un positionnement précis du drone lorsqu’il est en vol.
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Après plusieurs ajustements faits sur la télécommande, le drone est prêt pour le décollage. La Ferme Réjean Beauparlant est l’endroit idéal : on y trouve une grande dalle de béton qui a servi dans les années 1970 de tarmac d’hélicoptère pour des épandages agricoles dans la région!
Tout le monde met ses lunettes, on se recule. Les hélices s’enclenchent, le vrombissement commence, une mini bourrasque de vent éparpille la poussière autour du drone… qui décolle.
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Véronique s’éloigne du tarmac pour garder un contact visuel sur le drone en tout temps. L’appareil volant commence ses allers-retours dans le champ.
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Et il revient au bercail. C’est déjà l’heure de remplir le réservoir et de remplacer la batterie. Anne-Sophie, stagiaire et étudiante à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), est manœuvre pour la journée. C’est elle qui doit remplacer les batteries chaque fois que le drone revient.
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Jean-Christophe Beauparlant, de la Ferme Réjean Beauparlant, qui sera un peu plus tard rejoint par son père, Réjean, viennent observer les manœuvres et donner un coup de main. Jean-Christophe et Jonathan remplissent régulièrement le drone.
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Pour une application de trèfle à 8 kg/ha, le réservoir n’est pas rempli : cela alourdit le drone et vide plus rapidement la batterie. Une batterie vide met alors plus de temps à se recharger.
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Le drone fait en moyenne 7 ha/h dans le champ. S’il est ici utilisé pour faire de l’épandage de semences, il pourrait aussi servir pour épandre des biostimulants ou des engrais verts.
Pour en savoir plus, consultez les autres articles du dossier « Les drones dans nos coops ».
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