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Robert Brunet à l’heure des bilans et de la retraite

Retour sur la conférence sur la situation d'Olymel, organisée par le Regroupement porcin des Deux Rives (RP2R).

Publié le 13 décembre 2023
Nouvelle
Olymel
Robert Bruno
Crédit : Étienne Gosselin
Image de Étienne Gosselin

Étienne Gosselin

Agronome et rédacteur

Étienne est détenteur d’une maîtrise en économie rurale et œuvre comme pigiste en communications. Il cultive commercialement le raisin de table à Stanbridge East dans les Cantons-de-l’Est.

En 2023, Olymel a encore une fois affronté quatre trimestres difficiles, mais le plus difficile est derrière, estime le vice-président des partenariats porcins d’Olymel et directeur-général de la filière porcine coopérative, Robert Brunet, qui conclut une carrière l’ayant mené à assumer plusieurs fonctions dans la coopération agricole québécoise.

Le haut gestionnaire était invité à brosser un portrait de la situation d’Olymel aux 110 participants lord d’un après-midi de conférences organisées par le Regroupement porcin des Deux Rives (RP2R).

Quand on se compare, on se console : la crise qui affecte la production porcine n’est pas que québécoise, mais mondiale. Le coût d’alimentation moyen, historiquement de 52 %, culmine aujourd’hui à 80 %, occasionnant des pertes de 40 $US par tête aux États-Unis, un rythme insoutenable qui a poussé le géant états-unien Tyson Foods à annoncer la fermeture de huit usines en 2024 pour satisfaire une action en bourse ayant chuté d’environ 50 % depuis avril 2022. Ces faits en tête, Robert Brunet justifie donc pleinement les décisions difficiles et récentes d’Olymel, dont la réduction des volumes d’abattage et la restructuration de l’organisation. Le mot d’ordre est donc « réduction ». L’Europe a déjà entamé sa décroissance, mais elle tarde encore aux États-Unis. Au Québec, le programme de retrait volontaire laisse entrevoir en 2024 une baisse de la capacité de production de 9 %.

Robert Brunet se félicite de l’absence d’euthanasie de porcs durant la pandémie. Forcé à faire des découpes de base sans grande valeur ajoutée, un coût absorbé par la filière porcine québécoise, Olymel se recentre maintenant sur les marchés qui valorisent des découpes plus élaborées et la génétique, qui sera uniformisée d’ouest en est du pays. Après le « porc coop » lancé en 2011, Olymel prépare une nouvelle offensive, un projet nommé « porc idéal » qui vise à satisfaire, par exemple, des partenaires japonais « qui ont l’œil et le goût pour la qualité ». L’objectif demeure de concurrencer les géants de l’abattage par un meilleur ratio qualité/prix sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Le marché intérieur n’est pas en reste : on veut, comme pour le marché d’exportation, y stimuler la demande pour le porc réfrigéré.

L’actuel plein embauche de travailleurs étrangers temporaires chez Olymel permettra de maintenir la cadence – on ne compte aucun porc en attente. Les ajustements salariaux des dernières années pour recruter et retenir les ressources humaines portent fruits. « Nous sommes à l’étape de former la main-d’œuvre et d’améliorer nos rendements, détaille Robert Brunet. Une meilleure logistique dans les centres de distribution de même qu’une utilisation de l’analytique avancée et de l’intelligence artificielle permettront des gains en fluidité et efficacité. » Ces gains accroissent la probabilité qu’un complément de prix soit versé aux producteurs de la filière au grand complet, avance le vice-président. Il faut noter que le secteur porc frais fonctionne encore à perte, compensé par les profits des secteurs porc transformé et volaille.

Bref, devant les prix mondial ou des céréales, Olymel se rabat sur ce qu’elle contrôle. « On a mis en place un plan d’action précis et courageux », rappelle Robert Brunet. Stabilité et résilience, ces deux mots teinteront les prochaines années, espère celui qui maintiendra un pied dans la filière coopérative et les Fermes Boréales, mais à temps partiel – retraite bien méritée oblige!

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