L’épandage n’est pas le seul usage des drones dans le réseau coop. En plus des fabuleuses photos et vidéos utilisées par les équipes de communication pour faire des portraits panoramiques des fermes et des champs, les machines aériennes offrent d’autres services plus techniques.
Les drones pour les sablières et les gravières
Chez VIVACO groupe coopératif, leur Fantôme 4 de DGI est utilisé pour les demandes de permis de salières et de gravières, pour répondre aux besoins de VIVACO. Il permet de calculer l’indice de végétation, de faire la topographie de terrain et de calculer des volumes de sol, comme la quantité de sols arables présente. C’est Carl-Éric Guérard, ingénieur, agronome et représentant SATEG chez Sollio & Vivaco Agriculture coopérative qui pilote le drone de la coopérative.
Des suivis par imagerie aérienne
De son côté, Agiska Coopérative réalise ponctuellement des suivis par imagerie aérienne avec son Mavic 2 Pro. Cette technologie est notamment mise à profit pour évaluer la survie du blé d’automne ainsi que pour caractériser les bandes riveraines.
Et l’épandage de produits de protection des cultures?
Au cours des discussions avec les différents intervenants, le sujet revient : à quand l’épandage de produits phytosanitaires? La pratique est pour l’instant interdite par la réglementation canadienne en vigueur.
L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada (ARLA) travaille actuellement sur différents projets de recherche, pour obtenir des données sur les résidus détectés sur les produits cultivés et la dérive des produits lors de l’épandage. En 2022, de premiers produits antiparasitaires ont été approuvés au Canada pour l’utilisation par drone.
Les coopératives suivent donc de près l’évolution de la réglementation en vigueur. Ce sera peut-être le prochain service sur la carte!
Pour en savoir savoir sur l'usage des drones dans les coopératives du réseau, parcourez les textes de ce dossier.
Cet article est initialement paru dans le magazine Coopérateur de juillet-août 2025.