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Maximiser l’impact de la biosécurité

La biosécurité dans les élevages est un élément clé de la réussite des entreprises agricoles. Voici comment en maximiser l’impact.

«  Elle permet d’améliorer la santé et la productivité des animaux  », confirment Marc Drolet et Élise Garant, respectivement conseiller technique et conseillère spécialisée en horticulture chez Agrizone. Commençons par le nettoyage et la désinfection qui contribueront à limiter la prolifération des bactéries, des virus, des moisissures et des parasites, propose Marc Drolet.

«  Ces agents pathogènes peuvent provenir des animaux, qu’ils soient malades ou porteurs sains, ou encore être introduits de l’extérieur par d’autres animaux et des visiteurs  », entame-t-il. Ils peuvent survivre dans l’environnement des fermes et infecter d’autres animaux. Pour diminuer la transmission de maladies dans les troupeaux, une bonne hygiène des bâtiments d’élevage est essentielle.  

Pour être efficaces, le nettoyage et la désinfection doivent suivre des règles précises. Il ne suffit pas d’utiliser aléatoirement des produits, mais bien d’utiliser le bon produit afin de combattre les agents pathogènes présents dans votre type d’élevage.

Étapes sommaires du nettoyage et de la désinfection  

  • Retrait de la matière organique
    • Retirer le fumier, la litière, les aliments, etc.
    • Dépoussiérer les surfaces ou les nettoyer à sec.
  • Application du détergent
    • Appliquer un détergent à basse pression.
    • Décaper les surfaces à haute pression.
    • Ventiler et sécher le bâtiment.
  • Application du désinfectant et séchage  
    • Suivre les instructions du manufacturier.
    • Appliquer le désinfectant à moyenne pression.
    • Laisser le produit sécher.
  • Contrôle de la vermine
    • Surveiller régulièrement les signes d’infestation  : bruits, excréments, pistes, traces de grignotement.
    • Bloquer les entrées potentielles des rongeurs et limiter les sites de nidification.
    • Éliminer les sources de nourriture et d’eau comme les tuyaux ou les robinets qui fuient.
    • Nettoyer l’extérieur des bâtiments en éliminant les herbes longues et le bois autour des structures.
    • Réduire les populations avec des pièges, des rodenticides et les cages :
      • Pièges  à ressorts  : efficaces, ils doivent être appâtés avec des graines, du beurre ou du fromage si vous désirez attraper des souris. D’abord les installer sans les tendre pendant quelques jours afin de diminuer la méfiance de l’animal. Après quatre ou cinq jours, tendre le ressort et placer la partie appâtée près d’un mur pour maximiser vos chances de réussite.
      • Rodenticides  : pesticides d’ingestion, ces produits présentés sous forme de barres, de blocs ou de pastilles doivent être consommés par l’animal pour entraîner la mort. Toxiques, ils doivent être manipulés avec soin en respectant le mode d’emploi afin d’éviter les intoxications chez les enfants et les autres animaux présents à la ferme.
      • Cages  : elles permettent de capturer l’animal et de le libérer à l’extérieur des bâtiments. D’une efficacité limitée dans un vaste espace, elles peuvent tout de même être utilisées afin de réduire les populations et de diminuer les possibilités de reproduction.

 

L’eau

«  L’eau est le nutriment le plus important que nous puissions donner à notre bétail, mais elle est souvent négligée », rappelle Marc Drolet. Les algues bleu-vert (cyanobactéries) peuvent s’accumuler dans les abreuvoirs et libérer des toxines. Pour éviter cette situation, nettoyez et désinfectez régulièrement vos abreuvoirs. Le choix du savon et du désinfectant doit tenir compte du type d’élevage et des agents pathogènes à combattre.

BMR (Agrizone) offre plusieurs produits nettoyants, assainissants et désinfectants qui assureront une protection optimale à vos élevages. 

Photo : Fournie par Groupe BMR.

Patrick Dupuis

QUI EST PATRICK DUPUIS
Patrick est rédacteur en chef adjoint au magazine Coopérateur. Agronome diplômé de l’Université McGill, il possède également une formation en publicité et en développement durable. Il travaille au Coopérateur depuis plus de vingt ans.

patrick.dupuis@lacoop.coop

patrick.dupuis@sollio.coop

QUI EST PATRICK DUPUIS
Patrick est rédacteur en chef adjoint au magazine Coopérateur. Agronome diplômé de l’Université McGill, il possède également une formation en publicité et en développement durable. Il travaille au Coopérateur depuis plus de vingt ans.

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