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La diversité au menu aux Serres Roch Hébert

Fleurs, fruits, légumes, sirop d’érable, confitures et compagnie, en plein champ comme sous les serres, la famille Hébert joue de polyvalence!

Publié le 24 janvier 2024
Grand dossier
Agroalimentaire
Roch, Kathleen et Danielle
Le fruit préféré de Roch, Kathleen et Danielle est la framboise.
Crédit : Tristan Cloutier
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Tristan Cloutier

Agronome et expert-conseil en productions végétales chez Avantis Coopérative

Fleurs, fruits, légumes, sirop d’érable, confitures et compagnie, en plein champ comme sous les serres, la famille Hébert et leur entreprise agricole plus que polyvalente font partie du paysage de Sainte‑Famille‑de‑l’Île‑d’Orléans depuis trois générations!

Kathleen, Danielle, Roch et leurs employés ont choisi un modèle qui permet de ne pas mettre toutes ses framboises dans le même panier. En plus des serres, ils exploitent un peu plus de six hectares séparés entre vergers et cultures maraîchères.

« Nous sommes au marché dix mois par année, notre offre de produits permet d’être attirant sur toute cette période. C’est une stratégie qui fonctionne très bien pour nous. On observe des changements dans les habitudes des gens. Par exemple, il y a moins de clients qui achètent de grandes quantités pour faire leur propre transformation, mais il y a encore une clientèle qui consomme dans les marchés », explique Kathleen Hébert, la fille de Danielle et Roch.

Des serres pour prolonger les récoltes

Les Serres Roch Hébert ont eu l’idée de construire des serres dans les années 1980. Faites de bois, les premières serres visaient à allonger la saison pour le marché avec entre autres les tomates comme produit vedette.

« Au début, nous voulions produire des tomates à l’année, mais les coûts de chauffage étaient trop élevés pour ce que nous pouvions mettre en marché, nous avons donc choisi de produire sur un peu plus des trois quarts de l’année », raconte Roch Hébert.

Avec le temps, les installations se sont modernisées et spécialisées pour accueillir principalement des fleurs, des tomates et des concombres. « Le marché des fleurs est très bon et nous aide à stabiliser la saison qui suivra. Une bonne partie de ce que nous produisons est déjà vendue avant même qu’elle soit prête grâce à notre clientèle établie de paysagistes. Plusieurs personnes commandent aussi leurs fleurs d’avance depuis plusieurs années », détaille Kathleen Hébert.

L’entreprise n’a pas été épargnée par la météo difficile de la saison 2023 du côté des champs comme des serres. « Normalement, nos serres nous permettent de rattraper les saisons difficiles, mais l’humidité était tellement présente cet été que nos cultures en serre ont aussi été touchées », ajoute Kathleen Hébert. « Par contre, les dégâts se sont plus concentrés au niveau des légumes. Pour les fruits, ce fut court et intense, mais la production est au rendez-vous.

Les petites et moyennes serres à considérer

Limitée entre autres par les coûts de chauffage, Kathleen Hébert aimerait voir davantage de sommes investies pour éponger les frais de chauffage. « Pour atteindre une plus grande autonomie alimentaire, il faut que les petites et moyennes serres puissent avoir plus d’aide pour le chauffage, car sinon c’est très difficile de produire l’hiver ». Les plus petites installations ont aussi leur rôle à jouer pour nourrir le Québec, selon elle.

Pour Roch Hébert, les programmes de subventions des dernières années ont quand même eu une utilité et permettent la croissance du milieu, mais ce serait surtout la participation du gouvernement dans des installations de transformation qui permettraient à plusieurs producteurs d’écouler et de valoriser leurs produits. « À l’époque, nous avions davantage d’options pour écouler nos surplus dans des canneries, ça nous permettait de perdre moins de produits », explique le producteur.

Découvrez les autres textes du dossier « De la terre, à la serre, au marché »

  • Sophie Perreault, une amoureuse des fruits et légumes
  • Fermes Farnham : Éloge à l’oignon
  • La diversité au menu aux Serres Roch Hébert
  • Faire sa place au marché

Cet article est initialement paru dans le magazine Coopérateur d'octobre 2023.

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