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Les biostimulants : Témoignages de producteurs

Les effets positifs des biostimulants sur les cultures sont plus que concluants. Deux producteurs en témoignent.

Publié le 15 mai 2024
Témoignage et entrevue
Agriculture durable
Champs avec et sans biostimulants
Crédit : Guy Laroche
Image de Patrick Dupuis

Patrick Dupuis

Directeur et rédacteur en chef au magazine Coopérateur

Agronome diplômé de l’Université McGill, Patrick travaille au Coopérateur depuis une trentaine d’années.

Ferme Landrynoise

Steven Landry le constate depuis deux ans. Ses cultures de maïs, de soya et de blé se portent mieux depuis qu’il a remplacé par des biostimulants, en mélange avec des fongicides, l’engrais foliaire dont il avait l’habitude de se servir lors de la pulvérisation. « La vigueur, la tenue et la santé des plants sont meilleures, et c’est plus facile à battre », affirme le producteur de 24 ans, copropriétaire de la Ferme Landrynoise avec sa sœur Jessica, son frère Carl et son oncle Daniel.

L’entreprise de Saint-Albert, fondée par son grand-père, Jean-Marie Landry, compte 1380 vaches en lactation. C’est la plus grande ferme laitière au Québec. On y cultive 120 ha (300 acres) de blé, de 285 à 325 ha (700 à 800 acres) de soya et 810 ha (2000 acres) de maïs.

Steven a aussi remarqué, avec l’usage des biostimulants, une augmentation des rendements de l’ordre de 0,5 à 0,75 tonne à l’hectare, comparativement à une culture traitée uniquement au fongicide.

C’est son agronome Guy Laroche qui lui a suggéré d’en faire l’essai. « Des études ont démontré que ces produits favorisent la croissance et la santé des cultures, indique l’expert-conseil de Sollio & Vivaco Agriculture coopérative. On retrouve différentes familles de biostimulants. Notamment les biofongicides à base de champignons ou de bactéries, les stimulants de croissance à base d’algues marines et les acides humiques. Nous encourageons les producteurs à utiliser les biostimulants avec les fongicides pour maximiser l’effet de l’application, car ils contribuent à faire circuler le fongicide dans la plante. »

Steven épand le biostimulant Vita Folium en mélange avec les fongicides Delaro Complete (Bayer) dans le blé et Acapela (Corteva) dans le soya. Sur les 400 à 485 ha (160 à 195 acres) qu’il consacre à la production de maïs ensilage, c’est Vita Folium et Veltyma (BASF). « De plus en plus de producteurs laitiers l’utilisent dans le maïs ensilage, informe Guy Laroche. Ça maximise l’effet fongique et la fertilisation. Avec une plante exigeante en nutriments, c’est tout indiqué. »

Vita Folium est fabriqué par OrganicOcean à partir d’algues marines. Soulignons que l’entreprise assure qu’il respecte en tous points les exigences de Pêches et Océans Canada relatives à ce type d’approvisionnement.

« Pour moi, 1 + 1 = 3, commente Guy Laroche. Un biostimulant combiné à un fongicide crée une synergie qui améliore la santé des plantes, diminue le stress qu’elles subissent et augmente le rendement. Dans le maïs, on applique Vita Folium à la sortie des soies. »

« Plusieurs producteurs ont essayé le Vita Folium en ajout aux pulvérisations de fongicides dans ces trois cultures, avec succès », confirme l’expert-conseil.

« Les essais ont été concluants, et le retour sur investissement aussi, estime Steven Landry. Je vais encore appliquer ces produits cette année. »

À la Ferme Roulante

Même son de cloche à la Ferme Roulante. Maxime Roux, coactionnaire de l’entreprise de Tingwick avec son père Yves et sa sœur Caroline, en fait usage depuis trois ans, en combinaison avec un fongicide. « J’ai fait beaucoup de tests avec les biostimulants et je résumerais ça comme ça : une plante en santé subit moins de stress et donne de meilleurs rendements. »

C’est le constat qu’il en fait et qui l’a poussé à devenir un adepte de ces produits dans ses cultures de blé, de soya et de maïs. L’entreprise laitière produit 140 ha (350 acres) de blé, 240 ha (600 acres) de soya, et 600 ha (1500 acres) de maïs. Maxime applique le biostimulant Vita Folium, en combinaison avec un fongicide, sur la totalité des superficies en blé et en soya, ainsi que sur 240 ha (600 acres) de maïs servant à la production de grain.

« 2023 n’a vraiment pas été une bonne année dans le blé, rappelle Maxime, qui estime ne pas être en mesure de bien mesurer l’impact qu’a eu le biostimulant sur cette saison de culture. Sinon, les années précédentes ont été très bonnes. »

Dans le blé, le producteur applique le Vita Folium avec le fongicide Miravis (Syngenta) en juillet, à l’épiaison (50 % floraison), afin de tabler sur une solide protection contre la fusariose.

C’est à la sortie des croix, début août, que Maxime le pulvérise en mélange avec le fongicide Veltyma. « Je remarque que le feuillage reste plus vert. La photosynthèse est meilleure. Les plants gèlent moins avant la récolte et, au battage, on a plus de rendement et le grain est plus sec, dit-il. Le maïs est aussi plus digestible pour les vaches. »

Fin juillet, la culture du soya, elle, bénéficie d’une application du biostimulant Vita Folium et du fongicide Acapela. « Cette combinaison permet aux plants de mieux résister à la pression de la sclérotinia, constate Maxime. Ils restent plus longtemps en vie pour finir leurs grains. »

« Vita Folium est un composé naturel et antistress, ajoute Guy Laroche. Partout où nous l’avons appliqué, les champs étaient plus uniformes et présentaient moins de plants morts. »

Cet article est paru dans le Coopérateur de mai-juin 2024.

Maxime Roux est du même avis que Steven Landry. Il utilisera encore cette année les biostimulants pour donner un solide coup de pouce à ses cultures.

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