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Ricard et Associés : Rigueur bovine, efficacité humaine

Bien-être animal, alimentation de précision et technologie de pointe font bon ménage pour optimiser les résultats de l'entreprise.

Publié le 17 mars 2020
Reportage de ferme
Gestion
ricard et associes rigueur bovine efficacite humaine
Vincent Ricard en compagnie de l’experte-conseil Opti Bœuf Elizabeth Lepage
Crédit : Stéphane Payette
Image de Stéphane Payette

Stéphane Payette

Collaborateur

Membre de l'Ordre des technologues du Québec, Stéphane est expert-conseil en productions végétales à Novago Coopérative. Il est également journaliste à la pige pour le Coopérateur.

Une agence de publicité à la recherche de la ferme idéale pour une campagne trouvera tout ce qu’elle désire à la Ferme Ricard et Associés, à Saint-Alexis-de-Montcalm, dans Lanaudière. Depuis l’entrée des veaux jusqu’au jour de leur départ, les bouvillons sont traités aux petits oignons avec une rigueur implacable.

Chaque élément pouvant affecter le développement des animaux ou la qualité de la viande sera analysé et modifié au besoin. L’équipe que forme Odette Aumont avec son conjoint, André Ricard, et leur fils Vincent s’attarde avec attention aux détails qui font de cette entreprise l’une des meilleures que conseille le groupe Opti Bœuf, par l’entremise de l’agronome Elizabeth Lepage.

Dès l’entrée des animaux dans leur enclos, les soins personnalisés commencent. « Nous les pesons et nous vérifions les puces électroniques, que nous remplaçons au besoin, explique André Ricard. Par la suite, nous amorçons le protocole de vaccination et de vermifuge. » Toutes ces informations sont traitées par le logiciel Bovitrace, qui permet de collecter des données importantes pour l’entreprise. « La balance et le lecteur de puces sont reliés à l’ordinateur, ajoute Vincent. Nous préparons une sorte de carnet de santé pour chaque animal. »

La méthode utilisée est très rigoureuse, insiste Elizabeth Lepage : « La tournée des animaux est effectuée systématiquement tous les jours chez les Ricard. La détection est vraiment un de leurs points forts. » André ajoute : « Nous visitons chaque enclos, et tous les bouvillons sont observés individuellement. Si nous en voyons un qui se tient à l’écart, qui a le dos courbé, qui a les oreilles pendantes, nous l’emmenons à la cage. Nous le pesons, nous prenons sa température et nous ajustons le médicament à son poids exact. Ainsi, pas de surdose ni de sous-dose. »

Alimentation et précision

Obtenir un taux de gain en entrée d’au moins quatre livres par jour et une moyenne de trois livres et demie durant la période d’engraissement exige une préparation adéquate. Chez les Aumont-Ricard, cette facette non plus n’est pas négligée. Depuis le jour de l’entrée en parc jusqu’au moment du grand départ, chaque intervention a un but.

À leur arrivée, les bêtes sont alimentées avec du foin sec pendant un à deux jours. « Nous leur servons du foin sec, car nous voulons éviter de leur donner quelque chose qu’ils ne connaissent pas, indique André. Du foin, c’est naturel, tous les bouvillons connaissent ça. » Une stratégie qu’approuve leur experte-conseil, Elizabeth Lepage. « C’est stressant, l’arrivée au parc pour un jeune animal, dit-elle. Avec le foin sec, nous nous assurons qu’ils salivent et boivent, ce qui aide à rétablir le pH du rumen. »

Par la suite, des aliments fermentés – comme le maïs-ensilage, le maïs-épi humide et la drêche de distillerie – sont introduits dans la ration. Le foin sec est graduellement retiré. Les rations seront modifiées pendant une période de quatre semaines, avec des programmes qu’Elizabeth élabore et qu’André applique. « Je calcule les quantités et je les augmente chaque jour selon la consommation quotidienne, explique l’experte-conseil. Tout est pris en note quotidiennement, ce qui permet d’ajuster de façon précise les quantités servies – une stratégie gagnante. Le taux de gain, c’est le nerf de la guerre. Nous devons y aller graduellement dans les changements de rations, car les bactéries du rumen doivent avoir le temps de s’adapter au changement d’ingrédients si on ne veut pas que l’animal freine sa consommation de matière sèche. »

En outre, les quantités sont modifiées en fonction des saisons. « Nous y allons selon le besoin des animaux et les saisons, indique André. L’été, avec la chaleur, les quantités sont moindres, particulièrement en période de canicule. L’hiver, c’est un peu le contraire, nous ajoutons des kilos. Les dépenses énergétiques sont différentes. » La propreté des mangeoires et les refus seront également inspectés. « Nous visons 5 % de refus. Dépassé ce taux, nous ajustons les quantités servies le lendemain. »

Avenir et perspectives de marché

Longtemps président du Syndicat des producteurs de bovins de Lanaudière, André Ricard est toujours impliqué dans le comité de mise en marché des bouvillons d’abattage en tant que vice-président. Comme les chiffres en font foi, la consommation de bœuf par personne a diminué chez nous. Par contre, la consommation mondiale a augmenté. André Ricard en tire un constat : « Les jeunes sont sollicités par la publicité négative sur les réseaux sociaux. Les détracteurs sont peu nombreux, mais ils parlent fort. Il serait avantageux pour nous d’avoir plus d’acheteurs au Québec. Ça diminuerait le transport des bêtes. Plus de 90 % des animaux québécois sont vendus à l’extérieur de la province. »

Vincent n’est pas trop inquiet. « Ça fait longtemps que nous mangeons du bœuf. Ce n’est pas demain que ça va arrêter. »

Cet article est paru dans le Coopérateur de mars 2020.

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